Lézard des murailles

ressusciter : je me levai, je le mis dans ma musette, et je descendis au galop vers Passe-Temps, où m'attendait Lili le Moissonneur. * * * Je le trouvai au milieu d'un champ qui s'allongeait étroitement au fond du vallon, serré entre deux hautes murailles de roche. Il était bordé sur la droite d'oliviers bien entretenus, et sous la barre de gauche par un fouillis d'arbres touffus : c'étaient des pruniers chargés de fruits ronds, qui commençaient a bleuir. François, les jambes écartées, lançait

qui la bordent des deux côtés commençaient à entrouvrir leurs fleurs odorantes. Le ciel, d’un bleu foncé, blanchissait imperceptiblement entre l’Hymette et le Pentélique. Devant moi, à l’horizon, les sommets du Parnès se dressaient comme une muraille ébréchée : c’était le but de mon voyage. Je descendis par un chemin de traverse jusqu’à la maison de la comtesse Janthe Théotoki, occupée par la légation de France ; je longeai les jardins du prince Michel Soutzo de l’Académie de Platon, qu’un président

occupée tout ce temps, pour la mansarde. Aujourd’hui, tout l’opposait à cette femme imprévisible et plus tourmentée que la mer du Nord. Si, dans les premiers temps, Jan avait éprouvé de la souffrance, très vite son esprit s’était rencogné derrière des murailles infranchissables. Ni les vexations, ni l’injustice, ni les rebuffades n’avaient de prise sur lui. Il y résistait, d’autant plus que Van Eyck le 32/649 soutenait à sa manière. Il n’avait de cesse de lui témoigner sa tendresse. Parfois même – ce

hommes qui cherchez la connaissance pure ! Je ne connaissais pas de meilleur art que vos artifices ! La distance qui me séparait de vous me cachait des immondices de serpent et de mauvaises odeurs : et je ne savais pas que la ruse d’un lézard rôdât par ici, lascive. Mais je me suis approché de vous : alors le jour m’est venu – et maintenant il vient pour vous, – les amours de la lune sont leur déclin ! Regardez-la donc ! Elle est là-haut, surprise et pâle – devant l’aurore 

d’un dieu, hommes qui cherchez la connaissance pure ! Je ne connaissais pas de meilleur art que vos artifices ! La distance qui me séparait de vous me cachait des immondices de serpent et de mauvaises odeurs : et je ne savais pas que la ruse d’un lézard rôdât par ici, lascive. Mais je me suis approché de vous : alors le jour m’est venu – et maintenant il vient pour vous, – les amours de la lune sont leur déclin ! Regardez-la donc ! Elle est là-haut, surprise et pâle – devant l’aurore ! Car déjà l’aurore

en liberté, / L’un de la prise de Paté, / L’autre du siège de Fougère. / Et moi, que le sort a réduit / À passer une longue nuit / Au milieu de cette canaille, / Regardant le ciel de travers, / J’écris mon infortune en vers / D’un tison contre une muraille. Honorat de Racan, Dernières oeuvres, 1660 Le temps des académistes Vous rappelez-vous Jean-Antoine de Baïf, l’élève de Dorat à Coqueret, toujours premier de la classe en grec et en latin, mais qui par la suite collectionne tous les échecs possibles

d’un dieu, hommes qui cherchez la connaissance pure ! Je ne connaissais pas de meilleur art que vos artifices ! La distance qui me séparait de vous me cachait des immondices de serpent et de mauvaises odeurs : et je ne savais pas que la ruse d’un lézard rôdât par ici, lascive. Mais je me suis approché de vous : alors le jour m’est venu – et maintenant il vient pour vous, – les amours de la lune sont leur déclin ! Regardez-la donc ! Elle est là-haut, surprise et pâle – devant l’aurore ! 185 Car

l'âme d'un dieu, hommes qui cherchez la connaissance pure! Je ne connaissais pas de meilleur art que vos artifices! La distance qui me séparait de vous me cachait des immondices de serpent et de mauvaises odeurs: et je ne savais pas que la ruse d'un lézard rôdât par ici, lascive. Mais je me suis approché de vous: alors le jour m'est venu—et maintenant il vient pour vous,—les amours de la lune sont leur déclin! Regardez−la donc! Elle est là−haut, surprise et pâle—devant l'aurore! Car déjà l'aurore monte

transport original, permettant de passer promptement d’une ville à l’autre ? Erreur ! La geste mémorable des Dragonniers ne fut possible que grâce aux dragons. Quel homme sensé aurait osé lever son épée contre l’ordre et la justice, sachant qu’un lézard géant qui crache le feu et possède plus de sagesse et d’intelligence que le plus sage et le plus intelligent des rois, mettrait fin à cette violence dérisoire ? Hein ? Le conteur souffla un nouveau rond de fumée et le regarda se dissoudre dans

rend ainsi hommage. ¨ Latone est, dans la mythologie gréco-latine, la mère d’Apollon, dieu du soleil. Elle est représentée avec ses deux enfants, Apollon et Diane, lorsqu’elle punit les paysans qui lui ont refusé leur aide en les transformant en lézards. C’est pour Louis XIV une représentation de lui-même et de sa mère, punissant ceux qui se sont révoltés contre eux lors de la Fronde. ᕤ Pourquoi Louis XIV fait-il choix du soleil pour emblème? ¨ Le soleil est le symbole de l’ordre et de la régularité