Libertin

Le roman de Laclos est souvent rattaché à la littérature libertine qui s’est développée au 18ème siècle. Les Liaisons dangereuses forment-elles une œuvre libertine ? ANALYSE DU SUJET  Le sujet inscrit l'œuvre de Laclos dans son temps et propose une étiquette précise en suggérant que le roman est un roman libertin. Le 18ème siècle propose en effet toute une production littéraire dont le libertinage amoureux est le motif majeur : sont mis en scène des personnages, des nobles, dont l'unique préoccupation

libertinage dit " érudit ", qui critique essentiellement le pouvoir de la religion. Les libertins de cette époque sont des savants, des érudits, des philosophes, tels que Gassendi, Naudé et Cyrano de Bergerac. Au siècle suivant, les philosophes des Lumières reprennent à leur compte l’héritage du libertinage érudit, tandis que se développe parallèlement un libertinage des mœurs. Valmont et Merteuil sont des libertins, aux mœurs légères, ils séduisent, perdent leurs victimes, avec adresse et sans remord

Le vicomte traîne la réputation d’un libertin. D’une part, Valmont est un hypocrite. En effet, selon les souvenirs de Mme de Volanges, « [...] jamais il n’eut un projet qui ne fût malhonnête ou criminel » (l.9-10). La double négation force la réflexion chez la lectrice, qui doit alors comprendre que le vicomte prépare toujours des plans malicieux. L’auteure de la lettre contredit également son amie de Tourvel quant à la personnalité de cet homme. Elle le prétend « plus faux et dangereux qu’il

Le Libertinage et les Libertins I) Définition et évolution au cours des siècles Le mot " libertin " apparaît au XVI ème siècle, il vient du latin " libertinus " qui veut dire "affranchi ". L’Encyclopédie en donne sa définition : " c'est l'habitude de céder à l'instinct qui nous porte aux plaisirs des sens ". Le terme " libertin " comporte deux acceptions principales :       - à l'origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes (sorte de doctrine obligatoire, comme le dogme chrétien)

dom Juan amène un portrait qui complète celui de Sganarelle. * Il maîtrise parfaitement l'art du discours son discours est brillant et séduisant. * Il est orgueilleux et dominateur. * Le libertin nous révèle sa tactique de séduction ( reprendre ce qui est dit dans l'axe 1 ) * Il est hypocrite car ils feint d'aimer. * Les femmes servent à être vaincues " n'est rien de si doux que de triompher de la résistance " * Son plaisir augmente avec la difficulté * Il est cynique : il est totalement

nombreuses pièces de théâtre telles que les précieuses ridicules 1659, Les fâcheux en 1661 , et enfin « Tartuffe » en 1664 qui fut censurée . Il écrit alors Dom Juan ou le festin de Pierre qui met en scène un personnage issue de la noblesse, séducteur, libertin et athée. L’extrait présenté ici est la scène 2 de l’acte I, DOM JUAN arrive, son entrée crée un effet dramatique et comique en confrontant le personnage à l’image et celui que Sganarelle nous a décrit. Une explication se déroule avec Sganarelle

Exposée de français : Le libertinage du XVII° au XIX° siècle (comparaison entre Dom Juan et les héros libertin dans Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos) Introduction : Le terme libertin vent du latin « libertinus » qui signifie « esclave qui vient d’être affranchie ». Le libertinage se présente sous deux formes, le libertinage d’esprit et le libertinage des mœurs. Le libertinage est né en France au 16 ème siècle.

séducteur, libertin et blasphémateur. Dans la deuxième scène du premier acte, il confie que "quoi qu'in en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d'aimable". En nous appuyant sur cette citation et sur un corpus nous tenterons de définir si elle fait du libertin un être manipulateur ou sensible. Dans un premier temps nous nous intéresserons à la sensibilité des libertins, puis dans un second temps, à leur désir de manipuler les gens. Tout d’abord, on peut considérer le libertin comme

refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable » cette phrase de Dom Juan fait-elle du libertin un personnage manipulateur ou sensible ? Au XVIIIème siècle le sens du mot libertin évolue : il ne désigne plus uniquement des personnages qui revendiquent un esprit libre et refusent comme Dom Juan les croyances imposées par la religion ; mais un comportement général qui recherche le plaisir des sens. Le libertin est désormais celui qui comme Casanova multiplies les relations amoureuses en affichant

(La Rochelle, le 20 janvier 1782), la 3eme lettre, la Servante de Soulage à sa cousine (La Rochelle, 9 aout 1784) et le dernier un extrait du journal de la sage femme (le 12 mars 1782). Ces quatre textes sont issus du roman épistolaire Les Secrets libertins de La Rochelle, d’Annie Dramard (2006). Le thème dominant dans ces quatre textes est l’éducation des femmes. Tout d’abord, nous évoquerons la scolarisation des filles puis nous observerons le travail des femmes. Tout d’abord