Lidentité Proust

et son sens par rapport au seul lecteur, et peut symboliser la renaissance sous toutes ses formes : « Le banyan de la pluie perd ses assises sur la Ville… » 2. Comprendre une oeuvre par elle-même, par soi-même • Au début du XXe siècle, Marcel Proust, Paul Valéry remettent en question l’approche positiviste du XIXe siècle, qui prétendait trouver la clé des oeuvres en accumulant les informations sur l’écrivain. Paul Valéry s’indigne qu’on noie les oeuvres sous des connaissances qui ne l’éclairent

mondes à notre disposition, plus différents les uns des autres que ceux qui roulent dans l'infini, et bien des siècles après qu'est éteint le foyer dont il émanait, qu'il s'appelât Rembrandt ou Ver Meer, nous envoient encore leur rayon spécial. Proust, Le Temps Retrouvé, p.289-290, édition G.F. Ce texte illustre la thèse que nous avons développée dans l'article: Littérature et philosophie, sur le dialogue souvent fécond qu'entretiennent les oeuvres littéraires avec la démarche philosophique

cette œuvre très riche. On connait également Zola pour son engagement dans « l’affaires Dreyfus » et son célèbre J’accuse. La fortune des Rougons (1871), Au bonheur des dames (1883), La bête humaine (1890) * MARCEL PROUST (1871-1922) Né dans un milieu privilégié, Marcel Proust mène une vie de chroniqueur mondain. Il fréquente aristocrates et artistes. Affaibli par l’asthme, il se retire ensuite dans sa chambre, pour se consacrer à son œuvre littéraire majeure : A la recherche du temps perdu

de sa maîtresse au niveau d’un amour absolu et tragique. Bérénice est longtemps restée dans un purgatoire dont elle n’est ressortie qu’à la fin du xixe siècle. En 1893, selon une forte volonté de Julia Bartet, un des modèles de la Berma de Marcel Proust, la Comédie-Française reprit cette pièce, mise en scène par Mounet-Sully, et eut le vent en poupe9 ina.fr. Aujourd’hui, c’est l’une des tragédies de Racine les plus jouées après Phèdre, Andromaque et Britannicus.

riches et de plus en plus chez les pauvres, les enfants reçoivent le déséquilibre en héritage. Ce sont eux aussi qui le perpétueront dans les autres générations.» EN FRANÇAIS La romancière écrit en français, langue qu’elle a apprise en lisant Proust et les autres écrivains francophones. Si elle parle plusieurs autres langues, c’est la musicalité du français qui, considère-t-elle, coïncidait le mieux à la traduction des émotions. «Pour moi, il n’est pas plus difficile d’écrire en français à

littérature, en particulier la lecture d’œuvres littéraires sensées est une source prodigieuse de savoirs et de connaissances. En effet, par la lecture nous nous formons et acquérons une culture solide. C’est pour cela que l’écrivain Français Marcel PROUST disait : « La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; bien qu’elle ne la constitue pas, elle peut nous y introduire. » De plus, n’entendons-nous pas très souvent cet adage populaire que l’on clame à tout bout de champ : « Dis-moi ce que tu lis

Marcel Proust : Ecrivain de la belle époque .Epoque caractérisé par la prospérité qui précède la 1 ere guerre mondiale. Membre de la haute bourgeoisie avec un père médecin et une mère très cultivé. Par dans les lycées Parisiens.Souffre d'asthme et meurt de pseudomie. Commence très tôt à écrire tout de sorte de texte. Ecris son premier recueil en 1896 Les plaisirs et les jours Il écrit Jean Santeuil : ressemble à une autobiographie à la 3eme personne mais ne l'achève pas dans les années 1900.

et préférait me donner des photographies de la Cathédrale de Chartres par Corot, des Grandes Eaux de Saint-Cloud par Hubert Robert, du Vésuve par Turner, ce qui faisait un degré d’art de plus. (CS, p. 39-40) On pourrait alors être tenté d’associer Proust à certaines idées reçues. On se demanderait si, pour lui, la photographie est un art, ou, au contraire, une simple technique de représentation picturale du réel. Heureusement, ce n’est pas ainsi qu’il faut réfléchir au rôle de la photographie dans

BE exerce un rayonnement culturel mondial. Les scientifiques français, tel que le couple Curie récompensés de prix Nobel, sont à la pointe de la recherche en physique et en chimie. La littérature, à travers de brillants romanciers tel Marcel Proust, et la peinture, représentée par des Modigliani, Picasso, Chagall et d’autres grands peintres modernes, font de la France un haut lieu de créativité. Paris, la «ville lumière », est alors la capitale culturelle du monde. On y vient de partout, pour

Article « Marcel Proust, critique littéraire » Jean Éthier-Blais Études françaises, vol. 3, n° 4, 1967, p. 389-409. Pour citer cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/036283ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation