Lien Entre Conscience Et Liberté

FICHE DE LECTURE (1)« Le lien social »Serge PaugamPrésentation de l’auteur : Sociologue français Serge Paugam est né le 09 mars 1960 à Lesneven dans le Finistère. Il est directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), d’études à l’École des Hautes Études des Sciences Sociales (EHESS) et du Centre Maurice Halbwachs situé à Paris. En juin 1988, Serge Paugam est diplômé en Doctorat de Sociologie à l’ EHESS. Il élabore sa thèse sous

Les grands paradigmes de la sociologie. On considère souvent Durkheim comme le père de la sociologie, nous serons ici fidèle à cette tradition, à juste titre car c’est la meilleure entrée en sociologie. I- La tradition holiste : On peut soit avoir la sociologique descendante : holisme, soit la sociologie ascendante : individualisme. Avec le holismeà le nom important sera celui de Raymond Boudon. Commençons par cette sociologie descendante qui correspond aux paradigmes holistes. Avec l’individualisme

pouvoir politique Il n’est pas certain que le lien entre la vie et le politique se réduise au biopouvoir, immanent aux structures et aux institutions. Le passage du pouvoir de donner la vie au pouvoir de gérer la vie s’accompagne d’un certain déclin du pouvoir politique. Le biopouvoir s’exerce sur la vie mais le pouvoir de l’Etat est au service de la vie déjà donnée : il y a là deux logiques opposées. Il convient donc de repenser le lien entre la vie et le pouvoir : le pouvoir référé à la vie

libre si elle n’a pas été éduquée ? L’histoire de la liberté de penser commence donc sous le joug des maîtres qui répètent la tradition, peu soucieux d’originalité. C’est le paradoxe que note bien Kant dans ses réflexions sur l’éducation : l’éducation à la liberté passe par la contrainte, l’autonomie repose d’abord sur une longue phase de conditionnement. L’homme est un animal qui a besoin d’un maître. C’est le 2e paradoxe, le paradoxe de la liberté et de l’obéissance. Mais comment l’homme pourra-t-il

auraient été soumis à une autorité restrictive et donc intolérable pour l’Homme qui aspire à la liberté, de choix, de penser, d’agir… mais ces libertés, auxquelles l’Homme moderne s’attache avec ardeur, ne sont le fruit que des lois après avoir été celles de la nature. Ainsi il serait apparemment nécessaire à l’Homme d’avoir un souverain, un maître pour bien apprendre d’abord, entre autres, ce qu’est la liberté. Alors la définition du maître, telle que la plupart des individus la conçoivent aujourd’hui

autres » * L’assujettissement permet de devenir sujet * Langage = lien le plus puissant du tissu social (permet aux hommes de s’entretenir, de se tenir ensemble, d’advenir comme sujet les uns pour les autres par la pratique de l’échange) * À coté de l’énoncé, il y a aussi le fait de parler, en parlant l’homme prend place. Parler = demande de reconnaissance (réversibilité) | * L’homme est un être censé tenir parole : on est entré dans le langage car quelqu’un nous a d’abord convoqué. * Par le

que la volonté elle et s’établie par la raison la liberté de choix et donc par la conscience, nous en ad venons à nous demander pourquoi établir un lien entre ces deux terme ? Effectivement avec cette forme de désir nous pouvons associer les deux notions car le désir gagne ici en conscience et nous permet de nous fixer de nouveau but, et volonté elle sert à mettre en œuvre des moyens d'atteindre ce but. On retrouve ici par ailleurs l’idée de liberté qui accompagne le bonheur. Il y a aussi à l’intérieurs

la Justice. Son rôle est d’assurer le contrôle et le suivi des personnes placées sous main de justice, qu’elles soient en liberté, en milieu ouvert ou en détention, milieu fermé. Afin de prévenir la récidive et de favoriser la réinsertion des personnes condamnées, les conseillers d’insertion et de probation concourent à l’individualisation des peines privatives de liberté et à la préparation des décisions de justice à caractère pénal. En milieu fermé, la mission des SPIP est d'accompagner

Marx, les conditions matérielles d'existence déterminent les manières de penser et les consciences. (cf. cours philosophie) ("Ce n'est pas la conscience qui détermine l'être mais l'être qui détermine la conscience") POSITION DE L'AUTEUR SUR CHAQUE THEME * Père de l'individualisme en sociologie et 
d'une méthode sociologique * Importance des idées plus que des conditions 
matérielles * Lien culture et développement * La rationalité s'immisce partout contribuant 
au rejet

La question est en fait ici : est-on responsable de son bonheur ? Pour faire un lien avec notre vieille discussion sur liberté-nécessité: dans le cadre de la nécessité, il n'y pas en effet de responsabilité portant sur l'état heureux ou non de sa vie. C'est une vision terrible, insupportable. Son caractère insupportable doit-elle pourtant nous la faire rejeter a priori ? Mirabelle a introduit une dimension capitale dans notre débat : - Peut-on être heureux dans un monde où l'immense majorité des