Lin Biao

d’une « Révolution culturelle » qui lui échappe. Des « comités révolutionnaires », formés de « gardes rouges » modérés, de cadres maoïstes du parti et de militaires, remplacent les pouvoirs locaux à partir de février 1967. Puis, l’armée, dirigée par Lin Biao, rétablit l’ordre en intégrant une partie des « gardes rouges. En 1969, la « Révolution culturelle » est stabilisée et le PCC se réorganise en accueillant de nombreux militaires (55% du Bureau Politique). La « Révolution culturelle » a stoppé la

-Théoriquement achevée en 1969, la Révolution culturelle ne prendra véritablement fin qu’en 1976. C. La fin de l’ère maoïste (1969-1976) -La remise en ordre du pays s’effectue difficilement en raison de nombreuses rivalités internes. -La disparition de Lin Biao entraine un déclin du rôle politique de l’armée, et la nécessaire reconstruction économique du pays entreprise par Chou En-lai. -Ce « recentrage » est vivement critiqué par l’extrême-gauche maoïste animée par le « groupe de Shanghai » (qu’on appellera

plus que jamais, le maître du pays. Pour mettre un terme à l'anarchie et affaiblir les factions de gardes rouges, il organise à partir de 1969 l'envoi massif des « jeunes instruits » dans les campagnes. 3. La fin du règne de Mao
 Après la mort de Lin Biao, un courant gauchiste (la « Bande des Quatre»: Jiang Qing, la femme de Mao, Zhang Chunqiao, Wang Hongwen et Yao Wenyuan) et une faction plus modérée (Zhou Enlai et Deng Xiaoping) s’affrontent. Durant ces années, les relations avec l'URSS se détériorent

chao s'empare de la Chine, la menant alors au bord de la guerre civile. Situation reprise en main par Zhou Enlai (homme politique chinois, défenseur du marxisme). À la fin de l'année 1967, l'armée du pays décide de réprimer le mouvement. L'armée, Lin Biao (chef de l'armée) et Mao Zhedong reprennent le plein pouvoir. Tous les trois ainsi que les gardes rouges en sortent plus que jamais renforcés. Le parti est ébranlé mais est reconstruit selon les souhaits de Zhedong. À la mort de Zhedong, le 9 septembre

1964 : la Chine fait exploser sa première bombe atomique. La bombe est perçue comme une menace pour l’Union soviétique. Grand bon en avant : réponse de Mao aux difficultés économiques. 1ere faille du grand bond : Choix des stratégies 2eme : Lin Biao pense que la grande erreur a été la guerre avec l’URSS, que la Chine a besoin de l’URSS. Entre 1961 et 1965, c’est la période de réajustement où il s’agit de remettre l’économie en route. Den Xiao Ping défend une thèse : Il ne faut pas négliger

quelques passages philosophiques. Le petit livre rouge vous guide sur la façon de vous organiser, de vous comporter et de penser. C'est un recueil de citations extraites d'anciens discours et écrits de Mao Zedong. Sa distribution est organisée par Lin Biao, le ministre de la défense et le chef de l’Armée populaire de libération chinoise. Mao avait pour but, à l’image d’Adolph Hitler, que chaque foyer possède ce livre et que les habitants l'aient toujours sur eux. Il fallait qu'ils le lisent religieusement

même, au niveau planétaire, le Tiers Monde – l’Asie, l’Afrique, l’Amérique latine, « campagnes du monde » – encercle les grandes puissances et leurs satellites – « villes du monde » qu’il s’agit d’investir. Sans doute cette vision, développée par Lin Biao, rejoint-elle aujourd’hui les vieilles lunes anti-impérialistes. C’est elle, cependant, qui a inspiré les guérillas tiers-mondistes de ces dernières décennies et offre encore, sur l’axe Nord-Sud, un guide pour l’action aux déshérités. En 1926, Mao

- Même s’il est vrai que Mao a parfois été remis en cause : voir par exemple son autocritique à propos du Grand Bond en avant en août 1959 à Lushan - mais il reste assez puissant pour éliminer Peng Dehuai qu’il remplace par un de ses proches : Lin Biao, à la tête des armées - il parvient même à durcir sa politique en 1962, dénonçant les « tendances capitalistes spontanées » naissant dans le monde rural : il obtient l’ouverture d’une nouvelle campagne de masse : le « mouvement d’éducation socialiste »

une autorité morale. Mais cette révolution finit par susciter un vif ressentiment dans une partie de la jeunesse et dans de nombreuses couches de la population. La lutte pour le pouvoir provoqua en 1971 la disparition du successeur officiel de Mao, Lin Biao, de la scène politique, ce dernier, accusé de complot contre Mao, fut déclaré «mort dans un accident d’avion». L’engagement de Mao en faveur de la mobilisation des masses et sa profonde méfiance à l’égard de la bureaucratie et des intellectuels resurgirent

millions de morts, déportations massives, lourdes peines de prison et l’humiliation publique de nombreuses personnalités. Liu Shao Chi meurt en résidence surveillée en 1969. La période 1970-1973 est marquée par la lutte pour la succession de Mao. Lin Biao chef de l’armée et grand architecte du culte de la personnalité est bien placé pour la succession de Mao, mais devant les excès de la révolution, il est lâché au profit de Zhou En lai. Ce dernier meurt en janvier 1976. Le 9 septembre 1976, Mao Zedong