Loin du paradis

rappelle les idéogrammes d'Apollinaire, qui dessinait un objet avec du texte. Ponge se différencie finalement de ses contemporains en laissant de côté tout ce qui est du sentimentalisme et de l’utilisation excessive du « je lyrique ». Il va même plus loin, et se permet de personnifier le savon et de désanthropomorphiser les êtres humains, ce qui a pour conséquence de rendre le savon plus humain que l’humain. Métapoétique : Dans ce livre, la métapoétique est principalement caractérisée par la poétique

« d’épreuves », alors que Candide n’aime qu’une seule femme du premier au dernier chapitre. *Dans les deux récits, on critique les religieux ; on dit qu’ils essaient de soutirer de l’argent, des biens alors que –Candide est mourant (pour aller au paradis) et sont mécontents quand celui-ci refuse et ils interdisent l’enterrement. – Dans Zadig, ils récoltent les biens des veuves brulées selon une très ancienne tradition et sont mécontents quand Zadig fait changer

bel objet. Fonction cathartique. Ouvrage composé de 6 sections : * Spleen et idéal (le poète lutte entre ces deux extrême et tente d’éviter de tomber dans le Spleen) * Tableaux Parisiens (portrait de la ville de Paris) * Le vin (paradis artificiels) * Les fleurs de Mal * La révolte (alliance avec le diable) * La mort (défaite) Il s’agit d’une œuvre très classique de facture (=expression). La plupart des poèmes sont des sonnets, en alexandrins classiques (6+6) Baudelaire

demanderons donc en quoi ce voyage imaginaire traduit l’idéal, les aspirations de l’âme du poète. Nous montrerons d’abord que ce sonnet lyrique est un poème d’amour et un éloge de la femme aimée, puis nous verrons qu’il est aussi un voyage vers un paradis exotique, symbole du bonheur. I. Un poème d’amour et un éloge de la femme aimée Ce poème évoque en effet les amours très sensuelles du poète et de sa maîtresse Jeanne Duval, une jeune actrice métisse. Ce sonnet, forme privilégié de la poésie

la vénalité, l’orgueil, l’ennui, la cruauté, la luxure, la femme, le crime. Le besoin de fuir la boue : « Emporte-moi, wagon ! Enlève-moi, frégate ! / Loin ! Loin ! ici la boue est faite de nos pleurs !» (poème LXII « Moesta et errabunda » p.99) « Tel un vieux vagabond, piétinant dans la boue, / Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis » (poème CXXVI « Le voyage » v.45-46, p.211) III. Alchimie poétique : transformer la boue en or, transfigurer la réalité Comment transfigurer, sublimer

..........................................................................................1 28 NOVEMBRE 2006....................................................................................................................................1 LES PARADIS ...............................................................................................................................................1 FISCAUX..............................................................................................

probablement braconnier, est rôti à la broche par un lièvre (animal symbole de luxure) (7). Puis, en-dessous, se présentent le Paradis (à gauche) et l'Enfer (à droite). Plusieurs éléments opposent les deux univers, qui sont séparés au centre par une cloison. Un ange accueille les Justes au Ciel. Une âme qui vient d'être sauvée se détache de la cloison. La porte du Paradis est arrondie, symbole de perfection, tandis que celle de l'Enfer est carrée. Dans l'encadrement de cette dernière se trouve le

crime. Le besoin de fuir la boue  : «  Emporte-moi, wagon ! Enlève-moi, frégate ! / Loin ! Loin ! ici la boue est faite de nos pleurs ! » (poème LXII « Moesta et errabunda » p.99) «  Tel un vieux vagabond, piétinant dans la boue, / Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis  » (poème CXXVI « Le voyage » v.45-46, p.211) III. Alchimie poétique : transformer la boue en or, transfigurer la

défaire totalement et ne plus obéir aveuglément, il veut détruire les valeurs qu'on lui a indoctriné. Pour aller au bout de sa tâche, il affronter le dragon des valeurs décrépies de la religion, de la société d'avant qui croit au bien et au mal, au paradis et à l'enfer, en la vérité et au mensonge, à la supériorité de l'esprit et au rejet du corps, autant de valeurs fondatrices de la société humaine qui pourtant ne reposent elles-mêmes sur aucun fondement : toute valeur, toute vérité « unique » est

s’envole-t-il, Agathe, Loin du noir océan de l’immonde cité, Vers un autre océan où la splendeur éclate, Bleu, clair, profond, ainsi que la virginité ? Dis-moi, ton cœur parfois s’envole-t-il, Agathe ? La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! Quel démon a doté la mer, rauque chanteuse Qu’accompagne l’immense orgue des vents grondeurs, De cette fonction sublime de berceuse ? La mer, la vaste mer, console nos labeurs ! Emporte-moi, wagon ! enlève-moi, frégate ! Loin ! loin ! ici la boue est faite