Tympan de Conques
Dans de nombreux livres d'historie le tympan de l'église de Conques sert de modèle pour expliquer la composition des tympans romans. Trouvé sur Internet (http://architecture.relig.free.fr/) voici un commentaire exhaustif très bien fait :
Un premier monastère bénédictin est fondé de 790 à 795 par Dadon, monastère qui bénéficia très tôt de dotations royales. En 866, les moines de Conques s'emparent des reliques d'une jeune fille martyrisée au IIIème siècle à Agen, sainte Foy. Dès lors, les foules de pèlerins ne cessent d'affluer et une nouvelle construction est entreprise au Xème siècle. La situation de Conques sur une des quatre grandes routes menant à Compostelle, celle qui partait du Puy-en-Velay et qui se prolongeait vers
Moissac, attire une foule toujours plus grande de pèlerins et l'abbé Odolric (1031-1065) entreprend la construction de l'édifice actuel probablement achevé sous l'abbatiat d'Étienne II (1065-1087), tandis que Bégon III (1087-1107) édifie le cloître, dont il ne demeure que deux arcades.. Tout au long du
XIème siècle, sainte Foy patronnera la croisade de la Reconquista espagnole
I.S.F.E.C.
Cours d'histoire
J. Dérosier
Le tympan de Conques est consacré au Jugement dernier. Il date du XIIème siècle et se trouvait à l'origine à l'intérieur de l'église. Il n'a été placé à l'extérieur qu'au XV ème siècle. Ceci explique qu'il reste quelques traces de polychromie.
1- REGISTRE SUPERIEUR
Au centre : le Christ en majesté
Dans le registre supérieur, le Christ en majesté, au centre, cerclé d'une mandorle d'influence byzantine, sépare les élus des damnés, conformément au texte de Saint Matthieu.
L'irréversibilité de ce tri est marqué dans l'attitude du Christ : les élus sont désignés par sa main droite levée, tandis que les damnés sont repoussés par sa main gauche baissée. Il trône devant une grande croix.
Au-dessus de lui, deux anges sonnent l'olifant pour annoncer la venue du Jugement.
A droite du Christ : les " justes "
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