Longues Didascalies

de Doña Sol dans la pièce de Victor Hugo ou la longue « tirade du nez » de Cyrano dans la pièce d’Edmond Rostand. Et, au-delà de la versification, on savoure à la lecture la subtilité des textes de Marivaux, l’ironie et la satire de Beaumarchais ou les débats désespérés des personnages de Giraudoux pour empêcher la guerre de Troie. Lire et relire permettent ainsi de goûter pleinement la richesse du texte théâtral. De plus, la précision des didascalies est le moyen de se représenter les scènes imaginées

sera ainsi interprétée par le spectateur de manières différentes en regardant deux mises en scènes différentes du fait qu’il verra deux points de vue différents, peut être même, opposés. En outre, ces mises en scène différentes sont issues des didascalies inexistantes. Les auteurs ne donnent peut être pas la description physique des personnages, le décor du lieu où se déroule la pièce ou même l’époque où se situe l’action. Les metteurs en scène ont donc la liberté de choisir tous ces aspects de la

imparti correspd d’ailleurs à une soirée de madame comme on va au théâtre en soirée. D’ailleurs la scène se termine par un reproche qui reprend le même terme : « tu n’es js prête assez vite ». Une sonnerie vient mettre un terme à la scène. Les didascalies utilisent de façon étrange le mot « actrice », et les montre serrées l’une contre l’autre, émues, comme des acteurs après avoir joué une pièce. Les actrices portaient un costume, petite robe noire de bonne pr Solange, Claire, elle, dégrafe sa robe

théâtral, la pièce mêle plusieurs intrigues : la passion secrète du protagoniste pour la reine et la vengeance de Don Salluste par exemple. L’époque est récente : le XVIIe siècle et Ruy Blas, le personnage principal est un roturier. Les nombreuses didascalies et les alexandrins correspondant aux grands sentiments témoignent du caractère romantique de la pièce. Ces différents éléments montrent donc bien que Ruy Blas appartient au drame romantique. Le Misanthrope de Molière, écrit en 1666 correspond à

qu’ils sont mariés. Les didascalies indiquent la monotonie et cette inconsistance des rôles, comme s’ils étaient lassés de jouer indéfiniment la même pièce en boucle. (malgré les points d’exclamation) Le dialogue est ponctué de l’expression « Comme c’est curieux ! » Selon une autre didascalie, « la pendule sonne vingt fois » puis « une fois » puis « plusieurs fois » = la dimension temporelle est absurde, la règle de l’unité de temps est alors effacée. (Les longues didascalies font presque un effet

registre épique. Ce registre est utilisé pour louer les exploits du héros. Sauf que dans ce cas, Cocteau l'utilise pour le Sphinx. En effet, dans sa tirade, le Sphinx énumère ce qu'il pourrait faire à Œdipe, il enchaîne les actions et les phrases sont longues. Il utilise beaucoup d'hyperboles : « plus que ». Bien sur, il y a le champ lexical du combat.Ensuite, il utilise aussi le registre dramatique. En effet, Œdipe utilise une forte exclamation « Lâchez-moi ! » qui éveil tout de suite la curiosité des

distingue tout d'abord de la littérature classique par de nombreuses différences : la cadre spatio-temporel, la situation énonciation...En effet, différents types d'énonciations peuvent être représentés par la typographie et la mise en page. Comme les didascalies qui indiquent au lecteur : le lieu dans lequel se déroule l'action dans Rhinocéros de Eugène Ionesco où Bérenger « se précipite dans l'escalier » mais aussi d'autres informations que le lecteur n'aurait pas pu avoir (« bruits, la porte de la salle

intensifie encore plus la beauté du texte. B. Le rôle des didascalies D’autre part, les didascalies, initiales et ajoutées aux paroles des personnages, nous donnent des informations complémentaires sur les personnages, leur caractère, leur costumes ainsi que le contexte spatio-temporel pour l’une, et d'un autre côté sur les déplacements, les gestes, les intonations de la parole et les mimiques des personnages pour l’autre. Les didascalies retransmettent souvent les gestes des personnages, c'est ainsi

l’organisation du texte (scène, nom des personnages, didascalies), dans les informations délivrées. Champ lexical de la famille: notre petite fille, mon petit garçon, ma fille. Présente les personnages principaux, la famille ( parker), le voisin, le docteur Mackenzie-King, l'épicier d'en face, l'épicier du coin. La didascalie initiale présente le décor : rôle traditionnel de cette didascalie qui ouvre le texte. La description du décor est longue mais elle reste très peu détaillé : «  un fauteuil

c'est-à-dire le dénouement : il ne lui reste plus qu'à jouer le dernier acte de cette tragédie qu'il a lui-même montée. Caligula est d'abord seul en scène devant son miroir, il se lance dans un long monologue, ou plutôt dialogue avec lui-même, dans une longue tirade qui occupe les deux tiers de la scène. Il y fait le bilan désespéré de son action, puis il s'offre aux coups des conjurés qui surgissent et on assiste sur scène à la mort de Caligula et de son fidèle confident, Hélicon. Nous étudierons tout