Luminescence

Reflector). Cette propriété qui fait que la couche active émet de la lumière s'explique par le phénomène de la photoluminescence qui est une puissante technique optique permettant de caractériser les matériaux semi-conducteurs et les isolants. La luminescence ou photoluminescence résulte d'une excitation lumineuse. Le principe de fonctionnement est très simple : à l'aide d'un rayonnement (monochromatique), on excite les électrons d'une substance étudiée et l'on détecte la lumière émise par cette dernière

Diderot e UFR de Physique 2.2.1 Processus d’interaction Sch´matiquement on peut distinguer diff´rents processus : e e E2 hν ❄ ✲ E2 h(ν ± ∆ν) E1 ✲ ✻ E2 hν E1 ✲ ❄ hν ✲ hν ✲ E1 Emission spontan´e e ou fluorescence ou luminescence Absorption Emission stimul´e e Excitation par OEM (hν n´cessaires) e Figure 6 - Interaction rayonnement-mati`re e • L’´mission spontan´e : isotrope, elle fournit des photons d’´nergie hν = E2 − E1 e e e incoh´rents entre eux. e Si N1

quantité de lumière nécessaire, afin d’éviter le suréclairage (utilisation d’un nombre excessif de sources lumineuses créant une lumière intense et gênante, souvent présente dans les zones urbaines. La prolifération du suréclairage contribue à la luminescence du ciel nocturne urbain, à la lumière intrusive ainsi qu’à l’éblouissement). Lumière intrusive : éclairage non intentionnel d’endroits où la lumière est inutile, indésirable. Eblouissement : éclairage excessif et intense causant une gêne visuelle

enzyme contenant 2 sous-unités (α et ß) codées respectivement par les gènes luxA et luxB. Les gènes luxC, luxD et luxE codent pour des protéines impliquées dans la conversion d’acides gras en une longue chaîne d’aldéhyde nécessaire à la réaction de luminescence. On note quatre fonctions principales : 1) l’éclairage, 2) l’appât, 3) la protection et 4) la communication. Chez les bactéries, la luciférase catalyse l’oxydation de la riboflavine mononucléotide réduite (FMNH2) et une longue chaîne

Les parois intérieures de tube étant revêtues par une matière phosphorescente, ces rayons émettent de la lumière. La croix située entre la cathode et l’anode produit l’ombre sur l’anode. Ainsi, on peut prouver que les rayons sont la cause de la luminescence. Ce tube fut utilisé comme instrument de mesure de signaux variant dans le temps à une vitesse très rapide. On appelle cet instrument un oscilloscope. En 1907, le système fut utilisé comme un intégrateur d’images, inventé par

T100 signifie tritium dont l’activité vaut 100 mCi, soit 3,7 · 109 Bq. Nota Bene : ces montres sont maintenant interdites en France (voir site indiqué en bibliographie). – Lorsqu’on ôte la pile d’une montre à quartz, on continue à distinguer la luminescence : l’énergie lumineuse ne provient pas de la pile. Il reste alors deux hypothèses : soit les aiguilles sont recouvertes de matière phosphorescente, soit elles portent des tubes au tritium. – Seules des aiguilles au tritium brillent encore, après

OXYDATION CHIMILUMINESCENTE DU LUMINOL La détection de taches de sang résiduelles par chimiluminescence utilise le luminol comme réactif principal. Il fut synthétisé en 1934 par Huntress, Stanley et Parker ( J. Am. Chem. Soc. 56, 241). La luminescence du luminol fut découverte par Weber en 1942 ( Ber. 75, 565 (1942) ) et expliquée par celui-ci et d'autres chercheurs en 1943 ( Ber. 76, 366 (1943) ) La solution utilisée par les enquêteurs contient dans des proportions diverses du luminol

[35]: S. Glenis, G. Horowitz, G. Tourillon et F. Garnier, Thin Solid Films 1984, 111,93 [36]:S. Glenis, G. Tourillon et F. Garnier, Thin Solid Films 1986, 139, 221 [37] : W. Riess, S. Karg, V. Dyakonov, M. Meier et M. Schwoerer, Journal of Luminescence 1994, 60-61, 906 [38]: G. Gustafsson, O. Inganäs, M. Sundberg et C. Svensson, Synthetic Metals 1991, 41, 499 [39]:F.J. Esselink et G. Hadziioannou, Synthetic Metals 1995, 75, 209 [40]:N.S. Sariciftci, L. Smilowitz, A.J. Heeger et F. Wudl, Science

l’eau oxygénée en eau et dioxygène (H2O2 + H2O2 –› O2 + 2 H2O). La production de dioxygène gazeux entraîne la formation de mousse ; le luminol (3-aminophthalhydrazide de formule C8H7N3O2) est une molécule qui possède la particularité d’émettre une luminescence (des photons) en présence d’un activateur (l’eau oxygénée). La présence d’un catalyseur accélère fortement cette réaction chimique, et c’est le cas du fer (contenu dans le sang), qui permet donc d’observer la présence de taches de sang dans l’obscurité

1 eV correspond à la quantité d'énergie reçue par un électron accéléré par une différence de potentiel de 1 volt. Cette énergie équivaut à environ 1,6 10-19 joules. RAPPORT DU GRIP 98/5 17 naissance à des phénomènes tels que les luminescences et les aurores. Dans les régions polaires, les lignes de force du champ magnétique sont en lien direct avec le vent solaire. L'ionosphère est donc facilement bombardée par les particules énergétiques et l'énergie qu'elles libèrent lors de leur