Lumière Sourde

nuit était tiède; une superbe nuit d'été, moins la lune et les étoiles. C'est quelque chose, je l'avoue. Lee ciel nuageux nous annonçait une averse, mais nous enveloppait d'ombres. Un silence profond régnait partout; personne sur la route; pas de lumières aux fenêtres des maisons voisines. Des morts, rien que des morts! Nous étions dans le cimetière. Joseph Labruère connaissait la fosse. Tiens! je ne voulais pas le nommer, celui-là... N'importe, allons! Joseph Labruère nous dit: --Venez par ici.

entendu des murmures étranges Autour de sa demeure, et que de mauvais anges Venaient pendant la nuit y prendre leurs ébats. C’étaient des bruits sans nom inconnus à l’oreille, Comme la voix d’un mort qu’en sa tombe réveille Une évocation ; de sourds vagissements Sortant de dessous terre, et des rumeurs lointaines, Des chants, des cris, des pleurs, des cliquetis de chaînes, D’épouvantables hurlements. V Même dame Gertrude avait, un jour d’orage, Vu de ses propres yeux, du milieu d’un

jette des objets Pierre Guisnel : Régie Générale Gaëlle Héraut : Elle 1 Virginie Lacroix : Elle 2 Manu Marchand : L’homme Guitare Gilles Masson : DJ Hélène Messent, Juliette Messent, Érolf Totort : Les plasticiens du bidule beau Vincent Millet : Lumières Roderick Wheatley : L’homme qui court Scénographie, mise en scène et videos : Sellig Nossam Et aussi en voix et à l’image : Guislaine Berger, Duncan Couffy, Clémence Françoise,Christian Jardin, Alexandra Legrand, Alma-Lïa Masson-Lacroix, Lou-Lilâ

suggère la passion et le désir. Leur parenté avec le fleuve qui s'écoule évoque leur caractère insaisissable et fuyant. Leur apparition sous la lune (v.3 : « Qui raconte avoir vu sous la lune ») leur confère une nature nocturne qui contraste avec la lumière des cheveux blonds. Ainsi sécurité du réel et sortilège des chimères s'incarnent et se combattent dans ces deux types antithétiques de femmes.   B/ L'obsession et les chimères  Les femmes aux cheveux verts obsèdent le poète, le maintiennent sous

 laissant tomber de sa bouche des gouttés de sauces ». Obligé d'avoir une « serviette nouée dans le dos comme un enfant ». Flaubert en fait une description  plutôt péjorative.  Il continue par la suite de l'accabler : il le fait passer pour un homme sourd (« un domestique lui nommait tout haut dans l'oreille les plats... »), se moquant des traits de vieillesse qu'il présente (« bégayant », « ce vieil homme aux lèvres pendantes » et aux « yeux éraillés ». Malgré toutes ces observations déplaisantes, 

mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselaient la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où Je voyais des constellations. Décembre 1854. HUGO, LES CONTEMPLATIONS V, 9 Etude I/ Le cadre 1/ Un univers banal • Le poète nous fait pénétrer d’emblée dans un univers banal et quotidien où les sentiments

poésie, je ne vais pas me priver de cet art juste pour deux ou trois sots. Mardi 25 septembre 1998: Je me suis rendu pour la première fois à l’exercice d’écriture qu’est la poésie. En rentrant dans la salle, j’ai immédiatement ressenti une étrange lumière me traverser le corps. La salle m’a soudain paru lumineuse, immense et même coloré… Etrange sensation, je dois dire. Enfin, je m’assieds à côté de ce surprenant Paul qui ne prête aucune attention à ma venue et ne daigne même pas lever un cil. Une

de cécité dans le monde. Dans la plupart des pays d'Asie et d'Afrique, elle provoque environ la moitié de tous les cas de cécité. * La cataracte résulte d'un changement de la transparence du cristallin normal qui devient opaque, empêchant la lumière de pénétrer dans l'oeil. Elle entraîne une perte progressive de la vue puis la cécité. Elle peut avoir différentes origines : certains enfants en sont atteints dès la naissance et certaines cataractes apparaissent à la suite de traumatismes.

morts Elle est douce la nuit caresse d’une rousse le miel des méridiens des pôles sud et nord   Je crains pas cette nuit Je crains pas le sommeil absolu Ça doit être aussi lourd que le plomb aussi sec que la lave aussi noir que le ciel aussi sourd qu’un mendiant bêlant au coin d’un pont   Je crains bien le malheur le deuil et la souffrance et l’angoisse et la guigne et l’excès de l’absence Je crains l’abîme obèse où gît la maladie et le temps et l’espace et les torts de l’esprit   Mais

de nuit du pôle.      Depuis lors, la Lune entendit les chacals piaulant par les déserts de thym,  − et les églogues en sabots grognant dans le verger. Puis, dans la futaie violette, bourgeonnante, Eucharis me dit que c'était le printemps.      − Sourds, étang, − Écume, roule sur le pont, et par dessus les bois; −draps noirs et orgues, − éclairs et tonnerres − montez et roulez; − Eaux et tristesses, montez et relevez les Déluges.      Car depuis qu'ils se sont dissipés, − oh les pierres précieuses