Lycée Montesquieu

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser (…) Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la disposition des choses le pouvoir arrête le pouvoir » Montesquieu, l’Esprit des Lois, Livre XI, Chapitre IV L’article 16 de la Déclaration des droits de l’Homme, « Toute société dans laquelle (…) la séparation des pouvoirs (n’est pas) déterminée, n’a point de Constitution », met en lumière le caractère essentiel du principe de séparation des pouvoirs

commencent en fait à la fin du XVII° siècle, avec Fontenelle et Bayle, dont on dit qu’ils sont les pères fondateurs du XVII° siècle ; elles s’achèvent avant la révolution, avec Sade et les Anti-Lumières. Quatre grands noms ont marqué ce siècle : Montesquieu, Voltaire, Rousseau et Diderot (voir plus loin dans le cours les chapitres qui leur sont consacrés). On appelle le XVIII° siècle le « siècle des Lumières », car après la mort de Louis XIV, en 1715, il y a une explosion en France d’une croyance

l'étranger). Mais, dans un habit européen, personne ne l'approchait à part lorsqu'il disait qu'il était Persan. Lettre XXXVII : Usbek à Ibben (Smyrne) Usbek dresse le portrait de Louis XIV. Le ton ironique de cette lettre montre la présence de Montesquieu qui semble ne pas adhérer à la politique de Louis XIV. En effet, celui-ci est décrit comme un personnage égocentré qui dilapide les richesses du pays et corrompt le système. Lettre LXIII : Rica à Usbek Rica se languit du retour d'Usbek. Rica

d’une critique interne de la pensée des Lumières : la politique pure de Rousseau est incompatible avec les diverses formes de mediation entre le peuple et son gouvernement(représentants,partis politiques,division du pouvoir)qu’imaginaient Locke et Montesquieu pour conjuguer liberté de l’individu et légitimité de l’autorité. - >. - Au-delà de la protection des libertés privées,de la poursuite d’un compromise entre intérêts et de l’instauration d’un équilibre des pouvoirs,la démocratie est alors définie

l'exaltation des sciences, par la lutte contre l’obscurantisme, l’irrationnel, l’inégalité et contre l'ordre social de leur temps .Ce siècle a connu les plus grands hommes, les plus grands penseurs, encore très présents aujourd'hui : Voltaire, Diderot, Montesquieu, et bien d’autres encore. En quoi les philosophes des Lumières ont t’ils influencés la littérature et leur temps ? D’en un premier temps nous parlerons des valeurs des Lumières puis leur œuvres et pour finir leur influences politiques. I

travail | Revue de presse | IAE Montpellier, Master 2 SIRH, Promotion 2012-2013. Revue de Presse | « Les hommes naissent bien dans l'égalité, mais ils n'y sauraient demeurer. » Charles-Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, dit Montesquieu Nos aînées s'étaient battues pour les droits civiques des femmes. Nos mères se sont battues pour les droits économiques et sociaux. Mais il nous reste à réaliser l'égalité réelle, qui se diffuse dans toutes les institutions de la société

primordiale, la religion ne pouvait être que détrônée de son pouvoir ; l’absolutisme était ainsi remis en cause. C’est dans ce contexte que le Contrat social de Rousseau apparait ; le rôle de l’Etat est donc de garantir les libertés individuelles. Pour Montesquieu, il devient nécessaire de limiter le pouvoir par le pouvoir : c’est la théorie de la séparation des pouvoirs. Ces pensées vont ouvrir une voie pour les démocraties modernes en mettant fin à l’Ancien Régime. Les révolutions sont alors en marche.

de la puissance législative et de l’exécutive » Montesquieu (dans son œuvre l’Esprit des lois 1748) Le principe de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l’Etat afin de protéger les individus de l’arbitraire et d’empêcher aux abus liés à l’exercice des missions souveraines. La séparation des pouvoirs trouve son origine dans le travail de John Locke lui même inspiré par des écrits aristotéliciens, mais c’est Montesquieu qui reprend cette notion et la développe. La séparation

dernière partie du texte, des lignes 29 à 44, Montesquieu multiplie les allusions, souvent ironiques, envers la monarchie française. Tout d’abord par l’évocation des guerres qui ruinent le pays (l. 33-34-35) et des références à la vente des « titres d'honneur » (l.33), titres de noblesse, charges et offices, qui n’ont d’autre fonction que d’alourdir les caisses du souverain {en renforçant l’administration du royaume. } Les critiques de Montesquieu portent aussi sur la politique particulièrement

Biographie de Montesquieu :(1689-1755) Charles Louis de Secondat C'est un écrivain et philosophe français. Il est baron de la Brède et de Montesquieu. Né en 1689 d'une famille de magistrats et de bonne noblesse au château de la Brède près de Bordeaux, il porte d'abord se nom auquel il sera toujours très attaché. Ses parents ont choisi un mendiant pour être son parrain pour que toute sa vie il se souvienne que les pauvres sont ses frères. Il a fait des études de droits. 1714 :