Ma gueule

milliers d'hectares sont gravement contaminés par les métaux lourds et parfois par les armes chimiques que l'on démantèle ou que l'on fait pétarder sans précautions suffisantes. À ceci s'ajoutent de graves séquelles psychiques et sanitaires ; gueules cassées, trauma psychologiques, choc et contre-choc de la grippe espagnole qui a fait plus de morts (40 à 100 millions selon les estimations) que 4 ans de guerre, non-dits notamment quant aux répressions des mutineries de 1917 chez les Français, les

première guerre mondiale, il s’engage avec enthousiasme dans l’armée allemande. A la fin de la guerre, Otto quitte Gera pour Dresde ou il commence à adopter l’expressionisme et le collage. Il décide de peindre les horreurs de la guerre, notamment des « gueules cassées » les infirmes estropiés par la guerre ( Les Joueurs de Skat, le marchand d’allumettes et Rue de Prague ». Cette œuvre est très détaillée et colorée mais je trouve qu’elle ne montre pas assez la bataille.

« dégénéré», les Nazis lui interdisent d’enseigner et confisquent 260 de ses œuvres. Certaines de ses toiles sont brûlées par les Nazis Provenance : Les joueurs de Skat est un tableau retranscrivant les horreurs de le Grande Guerre au travers de « 3 gueules cassées » De 1920 à 1924, Otto Dix réalise une série d’œuvres inspirées par les images d’horreur du front et montrant les conséquences physiques de la Grande guerre sur les anciens combattants. Otto Dix a aperçu trois mutilés de guerre jouant aux

la folie du monde. Une construction du tableau particulière qui fait apparaître une humanité disloquée. Les quatre thèmes du tableau : - La guerre, dont l'atrocité fascinait Otto Dix, est évoquée par les corps démembrés des deux "gueules cassées". La vitrine de prothèses rappelle aussi les mutilations des soldats morts ou blessés. La jambe de la femme, les bras des passants évoquent aussi les membres du corps que les mutilés ont perdus. - La pauvreté en Allemagne après la

scène de théâtre. LA DÉSHUMANISATION DUE À LA GUERRE La chambre des officiers parait en 1998 et connait ungrand succès. Ce bref roman, sobre et concis, a été inspiré à l’auteur par son enfance passée avec son grand-père au château des « Gueules cassées ». Écrit du point de vue du personnageprincipal, il retrace l’histoire d’Adrien Fournier, jeune officier français grièvement blessé à la face dès le début de l’offensive de 1914. Adrien passe la guerre à l’hôpital du Val de Grâce, à Paris

durant les combats s’ajoutent l’omniprésence de la mort, le manque d’hygiène, la soif, le froid, la faim. A la fin de la guerre, près de 1,4 millions de soldats sont tués ou portés disparus. Et le pays est durablement traumatisé avec ces milliers de « gueules cassées » et de blessés infirmes. La guerre a aussi des conséquences démographiques très lourde en favorisant la « dénatalité » (les « classes creuses ») et en multipliant le nombre des orphelins et des veuves de guerre. A l’arrière, le monde des

sur toile fut peinte en juillet 1920, deux ans après la première guerre mondiale. Elle se trouve à Stuttgart en Allemagne. Sur ce tableau, on peut voir deux corps déformés qui représentent les soldats revenant de la guerre blessés physiquement (« gueules cassées »). Il témoigne de la situation de pauvreté en Allemagne après la guerre avec le mendiant et la petite fille marchant pieds nu. La scène se déroule à Dresde en Allemagne, ville que les Alliés bombarderont 25 ans après la parution de ce tableau

comme soldat pendant la Première Guerre mondiale et l'horreur de la guerre va marquer la plupart de ses oeuvres. Après la guerre, il réalise deux tableaux montrant les conséquences physiques de la Grande guerre sur les anciens combattants. Les « Gueules cassées » avec le tableau des Joueurs de cartes (1920) et les estropiés avec le tableau Rue de Prague(1920). Contexte historique Au début des années 1920, les états n’ont pas peur de montrer la dévastation physique laissée par la guerre, à la

rassasit pas, l'atrocité et la violence des combats, la destruction des familles avec la perte du mari ou de fils. Enfin, on apprend aussi que la guerre a eu de terribles conséquences : les survivants sont détruits physiquement, ils sont appelés « les gueules cassées », ou traumatisés par cette redoutable expérience de la guerre. Cependant, cette nouvelle peut aussi s'apparenter à la poésie Le Petit Soldat de R. Bacri et la peinture Les joueurs de Skat d'Otto Dix car ils déplorent tous deux la guerre et

guerre jouent aux cartes, éclairés par une ampoule à tête de mort. Leur corps sont mutilés. Leur aspect est effroyable : mâchoire, œil, oreille arrachés, crâne défoncé, prothèses en bois ou en acier. Ces anciens combattants étaient surnommés les « gueules cassées » ou les « baveux » car beaucoup n’avaient plus de lèvres, ni de mâchoire pour retenir leur salive. Sens : Ce tableau a pour but de dénoncer, à travers une représentation d’une humanité disloquée, le traumatisme et l’absurdité