Ma gueule

ne pensant qu’à son propre bonheur, ses loisirs et ses amours (Cécile) à une femme intellectuelle, chique mais hautaine (Anne). Nous pouvons citer également La chambre des officiers de Marc Dugain, roman dans lequel des blessés de guerre (des « gueules cassées ») sont confrontés au regard des autres et appréhendent les réactions, les regards choqués, les yeux ébahis : « La femme se retourna. Les yeux exorbités, elle lâcha son chiffon et une miche de pain qu’elle tenait de l’autre main. ». Ici l’auteur

FICHE DE LECTURE * Biographie : Marc Dugain est né au Sénégal le 3 Juillet 1957 où son père était coopérant. Il est revenu en France à l'âge de sept ans et durant son enfance, il accompagnait son grand-père à la maison des Gueules Cassées de Moussy-le-Vieux, château qui avait accueilli les soldats de la Première Guerre mondiale mutilés du visage. Il étudie ensuite les sciences politiques et la finance. Il obtient finalement son diplôme de l'Institut d'études politiques de Grenoble et devient

»P17 R7 ; « Vous êtes tout décoiffé ! »P18 R1 ou encore « Vos vêtements sont tout chiffonnés ». Ces citations montrent bien que Bérenger ne prend pas soin de lui. Bérenger apparait aussi comme un alcoolique avec « Vous puez l’alcool »P17 R3 ou « Gueule de bois »P17 R4. Il n’est pas très ponctuel et sérieux car il arrive en retard à son rendez-vous avec Jean : « Toujours en retard »P14 R4. Enfin Bérenger est un admirateur des gens comme Jean pour leur soin et leur façon de vivre, on le voit avec

| |- Interprétation  : La société allemande d’après guerre | |Les mutilés (plus les prothèses dans la vitrine) rappellent les anciens combattants mutilés ou « les gueules cassées » pour qui le retour | |à la vie normale est difficile. Certains vivent dans la misère (ils mendient par exemple). | |Otto dix montre la difficulté à affronter le regard des autres. On ne voit

une « culture de guerre » où la haine de l’ennemi est véhiculée par tous les moyens. • Le bilan humain de ce conflit est effroyable.Pendant ces quatre années, 67 millions de soldats ont été mobilisés et presque 10 millions sont morts. La vue des gueules cassées, c’est-à-dire des 18 millions d’anciens combattants blessés, entretient longtemps le souvenir de la guerre.  Comment organiser la paix après un conflit aussi meurtrier ? • Il s’agit tout d’abord de réorganiser la carte de l’Europe. Le traité

l’auteur le dévalorise. L’auteur nous dépeint un Jean plutôt autoritaire à travers les nombreuses critiques qu’il adresse à son ami Bérenger : Il lui reproche son manque de propreté, ses éternels retards, son alcoolisme : « vous puez l’alcool » « gueule de bois » « langue bien chargée ». Jean incarne la raison et l’autorité. On le voit notamment par l’emploi de nombreux impératifs : « tenez » « mettez celle-ci » « regardez la tête que vous avez » « gardez la cravate ». Il se sent supérieur, voir

soldats est victime de troubles psychiques dus aux chocs mentaux et physiques qu’ils ont reçus tout au long de cette « boucherie ». Jamais auparavant, des combattants n’ont pu voir de tels dégâts sur leur propre corps et celui de leurs camarades. Les « gueules cassées » sont les survivants de la Première Guerre mondiale ayant subi une ou plusieurs blessures au combat et affectés par des séquelles physiques graves, notamment au niveau du visage. Elle fait référence également à des hommes profondément marqués

sous nos dents de la boue, de la boue… de la boue… de la boue… partout. A tout moment du jour et de la nuit, on est alertés, les bords des tranchées, s’éboulent, croulent, coulent. (Analyse : cours de français.) Document 4 : Les gueules cassées, tableau d’Otto Dix. On observe à travers le film que la guerre change les hommes physiquement comme moralement. Ils subissent des blessures irréparables. Ces horribles souvenirs de la guerre, celle que l’on appelait la grande guerre

vous trouvez ? JEAN.- Je ne suis pas aveugle. Vous tombez de fatigue, vous avez encore perdu la nuit, vous bâillez, vous êtes mort de sommeil... BÉRENGER.- J'ai un peu mal aux cheveux... JEAN.- Vous puez l'alcool ! BÉRENGER.- J'ai un petit peu la gueule de bois, c'est vrai ! JEAN.- Tous les dimanches matin, c'est pareil, sans compter les jours de la semaine. BÉRENGER.- Ah non, en semaine c'est moins fréquent, à cause du bureau... JEAN.- Et votre cravate, où est-elle ? Vous l'avez perdue dans vos

diverses métaphores. Les mots « tomber », « perdu », « mort », indiquent un état de mourrant, en tout cas de déchéance. La langue utilisée par Jean pour décrire cet état est une langue châtiée. Bérenger lui répond par des métaphores populaires (« gueule de bois », « mal aux cheveux »), Jean indique qu’il s’agit d’une habitude par la figure d’accumulation « tous » et « sans compter », et par le restrictif moins fréquent ironique qui indique qu’il est aussi un mauvais employé. Sa description physique