Madame Bovary Romantisme

FLAUBERT, MADAME BOVARY Gustave Flaubert a marqué la littérature française par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Madame Bovary (1857) À la fois contesté (pour des raisons morales) et admiré de son temps (pour sa force littéraire), il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus grands romanciers de son siècle avec en particulier Madame Bovary

Jusqu'à maintenant, nous avons étudié les incipits de textes réalistes, dont les chefs de file sont Flaubert avec Madame Bovary, et Balzac avec La Cousine Bette,caractérisés par un besoin d'infime précision et de détails extrêmement précis, ainsi le réalisme vise à imiter le réel dans la littérature. Dans Aurélien, d'Aragon, nous avons affaire à un mouvement tout à fait différent nommé le surréalisme. Effectivement, Louis Aragon fut un des créateurs de ce mouvement littéraire présent au XXème siècle

"Mme Bovary", est l'histoire d'une jeune femme d'origine paysanne, du nom d'Emma Rouault, qui par de drôles de circonstances épouse le docteur Charles Bovary, de son village natal, celui-ci devenu veuf récemment. Leur mariage est plutôt arrangé par les parents des futurs époux que décidé purement par amour. Après le mariage le jeune couple s'installe à Tostes. Monsieur Bovary est un homme honnête et respectable mais d'un naturel très naif et resté un peu le fils à sa maman. Il est aimé par son entourage

INTRO : Gustave Flaubert, écrivain français reconnu comme le "père" du réalisme, achève son chef d'oeuvre en 1857 : "Madame Bovary", un roman d'apprentissage du XIX ème siècle qui décrit la vie d'une jeune femme remplie d'espoir dans les joies du mariage qui finalement se traduit par une vie misérable de désillusions pour l'héroïne, Emma Bovary. L'incipit démarre sur le portrait de Charles dans sa jeunesse, préfigurant l'adulte dans l'avenir. En premier lieu, nous aborderons la description de Charles

Galaad, dans les Romans de la Table Ronde. Le duc de Nemours dans La Princesse de Clèves. On le trouve souvent présenté en opposition au héros positif. Vautrin, dans La Comédie humaine de Balzac. George Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant. Emma Bovary, dans Madame Bovary de Flaubert. Meursault, dans L’Etranger de Camus. Le héros négatif L’anti-héros Son apparence : banal, ordinaire, voire laid Ses relations à la société : souvent à part, dans un monde qu’il ne comprend pas. Plusieurs personnages qui agissent

l’Histoire. Il est facile d’y monter, difficile d’en descendre. Mais pourtant, ce train n’a encore rien d’effrayant, il a même du charme ; à tous ses passagers il promet des aventures, et avec elles le bâton de maréchal. Encore plus tard, pour Emma Bovary(4), l’horizon se rétrécit à tel point qu’il ressemble à une clôture. Les aventures se trouvent de l’autre côté et la nostalgie est insupportable. Dans l’ennui de la quotidienneté, les rêves et rêveries gagnent de l’importance. L’infini perdu du monde

Virginie, et madame Bovary précisant être mariée à un homme. Leur deuxième point commun est qu'ils connaissent tout deux un destin pour le moins malheureux ou tragique. Paul est hors du bateau, emporté par la mer, les jambes en sang, avec l'incapacité de rejoindre le bâteau, madame Bovary elle, est dans un mariage sans amour, elle s'ennuie, "sa vie était froide". Ils présentent également quelques différences. Paul s'obstine à essayer de rejoindre le bâteau et Virginie, tandis que madame Bovary elle, ne

monde d'habitudes paisible et insignifiant. Cependant, cette description est parcimonieuse et métamorphose la réalité. Le verbe « miroitait » traduit métaphoriquement le mirage qui anime Emma. Les images de grandeur, « plus vague que Emma Bovary, jeune mariée, mène à Yonville une vie qu'elle juge médiocre et peu conforme à ses rêves. Elle se met à imaginer la vie parisienne. Paris, plus vague que l'océan, miroitait donc aux yeux d'Emma dans une atmosphère vermeille. La vie nombreuse

Flaubert naquit en 1821 à Rouen (ville qu’il détestait) et est décédée en 1880. Il est le fils d’un chirurgien Rouennais. Il doit à la fortune de son père de pouvoir consacrer son temps à l’écriture dans sa propriété de Croisset. Son premier roman Madame Bovary (1857) est condamné par l’immortalité. Un voyage en Tunisie lui inspire Salammbô (1862), roman de l’Antiquité, tandis que L’éducation Sentimentale (1869) retrace les échecs de sa génération. Il écrit encore La tentation de Saint-Antoine (1874)

baisers... », un monde qui va l'enfermer dans un rêve romanesque aussi inaccessible qu'inconsistant et qu'elle cherchera toujours en vain à faire coïncider avec une réalité que ces romans-là, précisément, cherchent à fuir. En somme, s'il y a dans Madame Bovary une critique virulente de la littérature d'inspiration romantique et autres keepsakes, sortes de romans-photos de l'époque, c'est bien parce qu'ils sont une négation de la vie réelle, une sorte de drogue, ou mieux de poison, dont on « avale de