Madrigal

dernière syllabe fini que le dandy lui fourra dans la bouche un cuillerée de son mélange. Onuphrius eût bien voulu se sauver mais une chaîne magique le clouait au fauteuil. Il lui fallut continuer et cracher cette odieuse mixture en friperies et en madrigaux quitessenciés. Le manège se renouvela à chaque vers, mais personne n’avait l’air de s’en apercevoir. Le pauvre poète était à la torture, des gouttes de sueur ruisselaient de ses temps. Quand tout fut fini, le dandy prit délicatement les rimes et

l’influence baroque de Théophile de Viau et celle du burlesque naissant, ou chez L’hermite. Par contre elle s’épanouit chez Voiture. Les poètes précieux mettent le sonnet à leur service en accentuant la subtilité de la pointe. Ils ont aussi redonné vie au madrigal(petit poème amoureux), au blason (qui décrit en détail le corps féminin en le magnifiant), et surtout le rondeau(surtout Voiture) ( forme qui doit comporter une strophe de 4 ou 5 vers, une strophe de 2 ou 3 vers suivis du refrain et une strophe de

chantant dès le matin. FIGARO. Voilà précisément la cause de mon malheur, Excellence. Quand on a rapporté au ministre que je faisais, je puis dire assez75 joliment, des bouquets à Chloris, que j’envoyais des énigmes aux journaux, qu’il courait des madrigaux de ma façon ; en un mot, quand il a su que j’étais imprimé tout vif, il a pris la chose au tragique et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’amour des lettres est incompatible avec l’esprit des affaires. LE COMTE. Puissamment raisonné ! Et

Vous tourner aussitôt vers ma faible beauté? MYRTIL Croyez-vous qu'elle soit à ce point offensée? CHLORIS Qui? ma beauté? MYRTIL Non. L'autre... CHLORIS Ah!—J'avais la pensée Bien autre part, je vous l'avoue, et m'attendais A quelque madrigal un peu compliqué, mais Sans doute, vous voulez parler de Rosalinde Et de courroux auquel son coeur crispé se guinde... N'en doutez pas, elle est vexée horriblement. MYRTIL En êtes-vous bien sûre? CHLORIS Ah! ça, pour un amant Tout récemment

les marqueteurs, des modèles à imiter, jusque dans leurs pièces les plus symboliques de la Renaissance que sont le « studiolo », et la galerie d’antiquités. Les danses et la musique qu’on y pratique sont nouvelles ; leurs termes techniques (le madrigal, la pavane, la gaillarde), sans équivalent dans les autres langues, seront adoptés tels quels ; même chose pour la pratique de l’escrime. Aussi les souverains et princes d’Europe font–ils appel aux artistes et artisans italiens, avant même les

pour la poésie roumaine moderne. Le sym-bolisme est opposé à toute littérature antérieure qui doit être abandonnée, selon lui, à cause de sa facilité et de sa stérilité. : «La poésie du sentimentalisme facile, des aspirations prétentieuses, des madrigaux et des romans mièvres, a fait son temps et il nous faut espérer, dans l’intérêt de l’art et pour notre propre satisfaction qu’elle ne reparaîtra plus ». Plus tard, en 1917, Apollinaire remarquait lui aussi que, chez tous les créateurs modernes

Fleurs du Mal........................................................... 193 I. – Épigraphe pour un livre condamné.................................. 193 II. – L’examen de minuit......................................................... 194 III. – Madrigal triste................................................................ 195 IV. – À une malabaraise. ..........................................................197 V. – L’avertisseur.................................................................

.................................................121 5 I. – Epigraphe pour un livre condamné .......................................... 121 II. – L’examen de minuit ................................................................. 121 III. – Madrigal triste ........................................................................ 122 IV. – A une malabaraise................................................................... 123 V. – L’avertisseur ...............................................

Fleurs du Mal........................................................... 193 I. – Épigraphe pour un livre condamné.................................. 193 II. – L’examen de minuit......................................................... 194 III. – Madrigal triste................................................................ 195 IV. – À une malabaraise. ..........................................................197 V. – L’avertisseur.................................................................

C’était là le motif qui faisait que sa porte Était fermée à tous. En effet, eh ! qu’importe À son cœur occupé cette cour qui la suit ? Ces beaux fils, ces dandys qui l’enchantaient naguères Lui semblent maintenant ou guindés ou vulgaires ; Leurs madrigaux musqués la fatiguent ; le bruit Et le jour lui font mal ; tout l’excède et l’ennuie. Sur sa petite main son front penche et s’appuie, Son bras potelé pend au bord de son fauteuil, La pauvre enfant ! Voyez, sa joue est toute pâle. Le dépit a