Maison de Médicis

Introduction «Lorenzaccio» est un drame romantique écrit par Alfred de Musset en 1834, sur une idée de George Sand, qui lui avait fait lire son manuscrit Une conspiration en 1537. Il y décrit un héros romantique, Lorenzo de Médicis. L'intrigue de cette pièce est reprise d'événements réels racontés dans une chronique de la Renaissance sur la vie de Florence au XVIe siècle : la Storia fiorentina de Benedetto Varchi. Mais Musset a modifié la fin de l'histoire. En effet dans la réalité, Lorenzo s'enfuit

Alexandre de Médicis, tyran dépravé qui, avec l’appui des Allemands, règne par la terreur, pratiquant bannissements et arrestations arbitraires depuis la reddition de la ville en 1530. Florence est alors un lourd enjeu entre Charles Quint et le roi de France François Ier. La ville fait l’objet de quelques soulèvements démocratiques et républicains, mais les Médicis restent en place jusqu’au milieu du XVIe siècle. Cousin d’Alexandre par une branche cadette, Lorenzo de Médicis (notre Lorenzaccio)

par un homme —, ne rompt pas avec l’habitude de remanier la pièce afin de l’adapter à la scène. [pic]I/ Un drame à deux dimensions L’action se déroule à Florence en janvier 1537. Lorenzo de Médicis, jeune débauché cynique, pourvoit aux plaisirs de son cousin, le tyran de Florence, le duc Alexandre de Médicis. Peu à peu derrière le masque de l’homme corrompu apparaît un autre Lorenzo, bien différent du méprisé Lorenzaccio, puisqu’il aspire à assassiner le duc et ainsi à offrir aux Florentins la possibilité

Dans les trois textes étudiés, nous pouvons constater qu’il y a des similitudes sur la scène du meurtre d’Alexandre de Médicis. En effet, nous pouvons déjà mentionner que chez Georges Sand et Musset, cette scène se trouve à la fin de leur pièce : La scène IV chez Sand, et la dernière scène de l’avant-dernier acte IV chez Musset. Cela suppose donc que ce meurtre n’enclenche pas la pièce de théâtre mais est le fruit du cheminement des premières scènes. Cependant, hormis la place de cette scène dans

maniériste. Il devient le portraitiste officiel de Côme de Médicis, le duc de Florence. Il s'est beaucoup inspiré des oeuvres de Michel-Ange et de Raphaël. Le maniérisme se caractérise par la multiplication des éléments, par des symboliques, par son érotisme, la déformation et la torsion des corps, la recherche du mouvemet, la modification des proportions des parties du corps et le contraste des tons. Le tableau: C'est le duc Côme de Médicis qui a commandé ce tableau pour l'offrir au roi de France

volonté de parvenir à ses fins » . De plus, cet homme exerce les fonctions de secrétaire à Florence. Suite à la prise de pouvoir de cette ville par les Médicis, il est exilé. En 1513, il écrit alors De Principatibus, traduit « Le Prince » qu’il dédie d’abord à Julien de Médicis et ensuite, à la mort de ce dernier, il le voue à Laurent de Médicis, afin de rentrer en grâce auprès de cette famille. C’est pourquoi, Machiavel propose dans Le Prince le comportement que doit posséder un dirigeant avec

pierre. En 1488, Michel-Ange est envoyé en formation chez un peintre florentin Ghirlandaio, mais il y reste peu de temps car dès l'âge de 15 ans, la richissime famille des Médicis remarque son talent. En bon mécène, Laurent le Magnifique engage donc le jeune adolescent qui découvre alors la collection de statues antiques des Médicis et les utilise pour étudier seul l'anatomie et la sculpture. Ce qui l'amène à dire plus tard qu'il s'est formé par lui-même. Ses talents Michel-Ange est un homme à la

son amante durant toute sa vie. Femme d’une grande beauté, elle est très courtisée, ce qui inquiète Raphaël qui, d’un naturel jaloux, n’hésite pas à interrompre son travail pour la rejoindre. En 1513 le pape meurt. Sous son successeur Léon X — un Médicis — Raphaël voit croître ses responsabilités et son influence. En 1514, le pape lui confie le chantier de la basilique Saint-Pierre après la mort de Bramante et les fouilles d’antiquités à Rome. Cette dernière période de sa vie est caractérisée par

peinture, sculpture,…). Michel-Ange a toujours renié cet apprentissage car il a toujours prôné l’art comme un art libéral. Michel-Ange est très rapidement remarqué par Laurent de Médicis. Il suit à Florence des cours de médecine ce qui va influencer sa peinture par sa connaissance de l’anatomie. A la mort de Laurent de Médicis il quitte Florence. Suite à cela il voyage beaucoup et lit beaucoup de la littérature antique et contemporaine. Il est actif à Rome entre 1503 et 1512 : il reste très proche de

debout sur le corps de Méduse qu’il vient de décapiter, l'épée dans sa main droite tandis que sa main gauche est levée en signe de triomphe, la tête du monstre tenue par les cheveux. La tête de Méduse brandie dans les airs symbolise la victoire des Médicis, expulsés de la ville par les républicains de Florence en 1494. En raison des éléments trop fragiles (ailes des sandales et du casque, sabre à la lame recourbée, bras tendu tenant la tête de Méduse, etc.) pour les sculpter dans le marbre, Cellini