Malraux Une Vie Ne Vaut Rien Mais Rien Ne Vaut Une Vie

enfant d'une fratrie de six, son œuvre littéraire est grandement influencée par sa participation dans trois guerres majeures que sont les deux guerres mondiales et la guerre d'Espagne. Au cours de cette dernière, il va notamment rencontrer André Malraux, luttant à ses côtés en faveur des républicains, lutte qui lui inspirera son célèbre ouvrage Pour qui sonne le glas, son premier grand succès littéraire. Découlera de ces conflits l'épuration du style d'Hemingway, qui peu à peu se rapproche du style

la plaisir sans aucun souci moral : cette idée d’Aristote, a particulièrement été reprise par Gautier (Préface de Mademoiselle de Maupin et de ses Poésies en 1832), Banville puis le Parnasse : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. »(Gautier). 1. les arguments favorables sont : • d’un point de vue historique, une réaction nécessaire, au XIXe siècle, contre l’engagement romantique qui ne voyait plus, dans la poésie en particulier

une conscience plus aigu de la conscience que nous avons du monde. D’où le problème :l’art, en tant que production humaine, modifie t-il réellement la qualité de notre rapport à la réalité concrète, notre expérience du monde ? Permet-il de changer la vie, ou bien est-ce le jugement, l’état d’âme suscités en nous par l’œuvre d’art qui modifient notre manière d’appréhender et de comprendre le monde, l’œuvre d’art étant en elle-même inutile et donc sans « efficacité » pour modifier quoi que ce soit ? Pour

Kirilov La création sans lendemain LE MYTHE DE SISYPHE. Appendice L'ESPOIR ET L'ABSURDE DANS L'OEUVRE DE FRANZ KAFKA [7] À PASCAL PIA [9] O mon âme, n’aspire à la vie immortelle, mais épuise le champ du possible. PINDARE 3e Pythique [11] Les pages qui suivent traitent d'une sensibilité absurde qu'on peut trouver éparse dans

........................... Texte A. Emmanuel Carrère, L’Adversaire (quatrième de couverture) .................................................................. Texte B. Deborah Ross, « Pour elle, la vie n’est vraiment qu’un long fleuve tranquille », The Independent .......... Texte C. André Malraux, Antimémoires ................................................................................................................. Sujet 3. Objet d’étude : La poésie ....................................

Laclos étudie toute une société avec une froideur impassible; il représente avec la même vérité les corrupteurs et les victimes. Valmont, le machiavélique séducteur, et Mme de Merteuil, sa criminelle inspiratrice, ne nous laissent rien ignorer d’eux-mêmes dans leurs révoltantes confidences, et sont habiles à nous révéler aussi, en les perçant à jour, les pensées de ceux dont ils se jouent. Quant au style, il s’adapte avec souplesse à chaque personnage : les lettres de l’ingénue Cécile

pour autant. * Madame Bovary (la publication de ce roman lui vaut d’être poursuivi en justice pour immoralité. Ce roman va ensuite être reconnu comme un chef-d’œuvre.) * L’Education sentimentale * Bouvard et Pécuchet (inachevé) * Les frères Goncourt * Germinie Lacerteux * Guy de Maupassant Écrivain réaliste et fantastique (élève de Flaubert) * Contes de la bécasse * Une Vie Autres écrivains du 19ème siècle : * Jules Verne Romancier

révolutionnaire. Maïs aussi : morbidité des avant-gardes fascinées par la logique inéluctable de leur fin, emprunts exotiques ou sursauts réactionnaires, tel le kitsch, promu style officiel de notre époque par André Malraux, néo-rétro, Hervé Fischer, L’histoire de l’art est terminée (1981) 6 rien n'a manqué à l'épopée prométhéenne, pas même le bec rongeur de l'aigle/nouveauté, ni l'automutilation de l'artiste. Redécouvrir la fonction anthropologique de l'art - en s'aidant de la sociologie interrogative

■ ■ ■ ■ ■ PRÉFACE Mon Directeur Général m’avait demandé, alors que j’étais jeune fonctionnaire, de lui préparer un projet de discours pour une inauguration. J’avais mis en exergue dans le texte deux citations de Sun Tsu, philosophe chinois du VIe siècle avant notre ère (L’art de la guerre), qui était une de mes lectures du moment. Ayant eu le privilège d’être dans la foule qui assistait au discours, je goûtais à ce plaisir secret d’entendre mes phrases dites par le haut personnage, sans en changer

avaient surgi dès la plus haute Antiquité des récits dont les ressemblances désormais sautaient aux yeux, les "vies de héros", de surhommes, d’êtres à mi-chemin de la condition des dieux et de la vie humaine ordinaire. Les récits dans lesquels s’est exprimé le désir d’héroïsme, d’arrachement à la banalité de la vie, de supériorité sur le reste du monde, d’élévation à une condition quasi divine, forment un genre littéraire reconnaissable entre tous, l’épopée. L’analyse de ces productions conduit à discerner