Mansarde

que les châtelains du lieux accordaient humblement et par devoir de charité, accueil et protection aux pèlerins lors de leur voyage. Le château demeura agencé ainsi jusqu'à nos jours : le corps de logis principal a trois étages dont le dernier est mansardé. Il est flanqué à un angle, d'une tour rectangulaire surélevée – l'ancien donjon. Un autre bâtiment de moindre importance, qui abrite l'entrée, lui est accolé perpendiculairement. Un large escalier de pierre, à la romaine, entre les grandes salles

malade afin de lui soutirer de l’argent. Elle en vient à vendre ses dents pour subvenir aux besoins de sa fille. 5 10 15 20 25 Fantine jeta son miroir par la fenêtre. Depuis longtemps elle avait quitté sa cellule du second pour une mansarde fermée d’un loquet sous le toit ; un de ces galetas dont le plafond fait angle avec le plancher et vous heurte à chaque instant la tête. Le pauvre ne peut aller au fond de sa chambre comme au fond de sa destinée qu’en se courbant de plus en plus

avoir lieu n'importe où et que n'importe qui puisse jouer le personnage ». De plus, elle compare le texte théâtral avec les autres textes de fiction qui, contrairement à celui-ci, permet au lecteur de vivre et voir imaginairement ce qu'il lit : « la mansarde de Lucien Rubempré [...] le champ de bataille de Guerre et paix sont des lieux sur lesquels le lecteur reçoit assez de renseignements pour se les figurer à loisir, même si ces figurations sont individuellement avez différentes. De même, les personnages

contredit le principe canonique de l’assujettissement des pièces à la dispo- sition des murs porteurs; la fenêtre en longueur apparaît comme l’inverse de la fenêtre verticale, anthropomorphique; enfin, le toit terrasse s’impose à la place des mansardes, les chambres de bonne et les étendages étant remplacés par des pièces de réception «en contact direct avec le jardin supérieur».

éducation possible, les gâtant sans relâche et dépensant sans compter pour elles. Lorsque Goriot avait encore de l’argent, elles persistaient à venir mais au fur et à mesure du roman, le père Goriot monte dans les étages de la pension Vauquer jusqu’à la mansarde et cette déchéance est évidemment concomitante avec son appauvrissement. Mais lorsqu’il est sur son lit de mort, ayant absolument tout donné, ne lui restant même pas un sous pour se chauffer, ses filles inventent des excuses pour justifier leur absence

Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne; on changea de logement; on loua sous les toits une mansarde. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle

Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac, le père Goriot. Vautrin : quarantaine d'années, se fait passer pour un ancien commerçant, mystérieux. Père Goriot : 69 ans, pitoyable rentir, vit dans une mansarde, plus âgé et ancien des pensionnaires, on ne sait pas où passe son argent, on le soupçonne d'entretenir des femmes du monde, on le raille. Eugène de Rastignac : fils d'une famille noble et désargentée de Charente, venu faire son droit à Paris, rêve

improvement that allowed for a moderate cost the transportation of bigger pieces. In contrast, in the courtyards, plaster, bricks, millstones and other stones of cheaper quality are used for obvious reasons of economy. Dormers windows ornamented the mansard roof while French windows were dominating the facades creating a rhythm. The windows normally had masonry frames and the space above the lintel was often filled with decorative carving. Pilasters but more frequently vertical rusticated bands emphasized

Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux. Elle prit son parti, d'ailleurs, tout d'un coup, héroïquement. Il fallait payer cette dette effroyable. Elle payerait. On renvoya la bonne; on changea de logement; on loua sous les toits une mansarde. Elle connut les gros travaux du ménage, les odieuses besognes de la cuisine. Elle lava la vaisselle, usant ses ongles roses sur les poteries grasses et le fond des casseroles. Elle savonna le linge sale, les chemises et les torchons, qu'elle

peut éclore et ravager une ville, si l’on ouvre le fatal ballot de laine où il est comprimé. De temps en temps, elle se disait bien : — Adeline et moi, nous sommes du même sang, nos pères étaient frères, elle est dans un hôtel, et je suis dans une mansarde. » Mais la générosité de la famille à son égard ne se dément pas (95). On a procuré son indépendance à cette fille qui a peur de toute espèce de joug (elle ne veut pas loger chez la baronne, a rejeté toutes les propositions de mariage et ne veut