Marivaudage Et Badinage

et du hasard , MARIVAUX (1730) I ) Entrer dans l'oeuvre ... entrer dans le marivaudage 1° Première approche : le titre Derrière cette personnification de l'amour et du hasard , se cache en effet toute la clé de l'histoire . Le jeu... Silvia doit épouser Dorante mais la jeune fille est inquiète à l'idée de se marier à un homme

aura une troisième et une quatrième. Il n'y aura en revanche aucun dialogue Coelio / Marianne sauf dans la scène 5 de l'acte II mais il s'agit d'un malentendu puisque Marianne croit parler à Octave. Dans cette scène où Marianne excelle dans le marivaudage, les paroles échangées ne manquent pas d'être très ambiguës. Texte étudié : OCTAVE. - Belle Marianne, vous dormirez tranquillement. - Le coeur de Coelio est à une autre, et ce n'est plus sous vos fenêtres qu'il donnera ses sérénades. MARIANNE. -

relevé comme chez Molière : les personnages savent faire preuve d’esprit ; ils rebondissent habilement sur les idées de l’autre, en se livrant à ce que l’on a appelé depuis « marivaudage », ce jeu sur des sentiments en partie affectés et en partie ressentis, défini par Sylvia déguisée en Lisette elle-même comme un « badinage ». Le style cependant ne refuse pas par moments un vocabulaire et des tournures de caractère familier dont les jeunes nobles se servent pour jouer aux valets. Chez Giraudoux

donner le reste de sa vie. Le "jeu" consiste en badinage amoureux, en déguisements, en jeux de mots. Les mots séparent l'homme de la femme. Comme maîtresse typique de ces temps et de cet endroit, Silvia distingue clairement l'amour-tendresse et l'amour-désir et elle fait usage de l'un pour augmenter l'autre. Ces détours subtils de l'intrigue, des mots, des moeurs religieuses font le style capricieux de la Régence et du règne de Louis XV: le marivaudage. Malgré l'ignorance de Silvia dans les

c'est au tour des valets de se trouver seuls. On sait à partir de I, 1 que Arlequin éprouve une attirance pour Lisette (récit de Lisette) on s'attend donc à une scène galante. Problématique : Comment cette scène fait écho de façon burlesque au badinage amoureux de Silvia et Dorante ? Ia symétrie avec la tête à tête galant de Silvia et Dorante : 1-L'opposition entre l'homme qui courtise et la femme qui modère : Comme entre Silvia et Dorante, la tradition galante est que l'homme courtise et la femme

étroits. L’homme transparaît derrière l’image sociale et la convention sociale se substitue à un enseignement humain; la complicité progresse peut-être même en amitié. Et finalement le rapport entre les personnages suit les caractéristiques du Marivaudage, car les valets sont avant tout des hommes et les personnages sont avant tout des acteurs La convention sociale est parodiée par les valets « Un honnête homme ne prend pas garde à une chambrière » mais également par les maîtres par des formules

de l’érotisme et de la chair. Le climat seul fait loi, ramenant l’homme à un aspect primitif où tous se comprennent sans recours à l’usage conventionnel du langage. C’est le cas par exemple pour l’Allemande éclatant d’un rire invoquant le marivaudage, le badinage. La caméra fait par la suite un gros plan sur un Italien regardant la poitrine d’une femme alors que celle-ci lui parle d‘archéologie. Le cinéaste nous livre ici un regard satirique sur le cliché du macho Italien: celui-ci arbore une chaîne

s’exprimer dans le théâtre. Pour commencer, nous étudions la liberté de l’auteur dans l’écriture de sa pièce. Il écrit pour exprimer des idées, défendre un idéal. Par exemple, Alfred de Musset dans On Ne badine pas avec l’amour dénonce le badinage et le marivaudage. Il s’autorise à critiquer des mœurs de son époque. La comédie, elle, a une fonction de critique sociale. Beaumarchais, dans Le Mariage de Figaro revendique la liberté de choisir sa vie. Napoléon Bonaparte confirme même cette vision de la

esclaves, de Marivaux Année 2010-2011 SOMMAIRE 1- Le théâtre au XVIIIème siècle a- Le drame bourgeois b- La tragédie c- La comédie : la comédie française et le théâtre italien 2- Biographie de Marivaux 3- Qu’est ce que le Marivaudage ? 4- Résumé de L’île des esclaves 1- Le théâtre du XVIIIème siècle A- Le drame bourgeois Le drame bourgeois est un genre théâtral né au XVIIIe siècle sur un concept élaboré par Diderot et Beaumarchais. Le drame bourgeois est

fraicheur d’une jeune fille en la personne de Flaminia. Cela nous amène à la notion de marivaudage, style qui rend compte avec un extrême raffinement de l’expression des sentiments. Il consiste en un échange de propos galants à des fins de séduction. Ce style typique du théâtre de Marivaux est en somme un badinage élégant et précieux. Jean-François de La Harpe, écrivain du même siècle, définit le marivaudage comme un « mélange de métaphysique, de locutions triviales, de sentiments alambiqués et