Marquise Cibo

piège par une personne qui n'est d'autre que la marquise de Merteuil qui m'amène ici à ce jour. Ces derniers temps, la Marquise et moi même nous étions rapprochées comme je vous l'avais exprimé dans mes lettres précédentes et mes sentiments envers elle s'était accrus, nos rendez-vous devenait fréquent et je trouvais sa compagnie des plus agréable. C'est avec honte que j'ose même vous dire que je ressentais de l'affection très profonde pour la Marquise, vous comprendrez mes propos en poursuivant votre

personnage de Prévan. Il convient donc de se demander quelle est l'importance de ce personnage dans le roman? Nous verrons d'abord en quoi il sert à la compréhension de la société libertine, avant d'étudier la manière dont il révèle le personnage de la Marquise de Merteuil. Enfin, nous verrons comment Prévan illustre l'idée de Liaisons Dangereuses, le fil conducteur du roman. Les libertins, ou roués, sont au centre de ce roman, et Prévan donne à voir quels sont leurs principes, leur manière d'agir.

roman retrace au travers de lettres les manœuvres de la marquise de Merteuil et du Vicomte de Valmont, deux pervers libertins qui racontent leurs exploits respectifs, dans un jeu complexe de défi et séduction. Le vicomte a réussi à séduire l'austère et dévote Mme de Tourvel, pendant que son époux, président au Parlement de Paris est retenu en province pour un procès. Jalouse de Mme de Tourvel et de l'amour qu'elle inspire à Valmont, la marquise de Merteuil a hâte que le coup de grâce soit donné à sa

hahahala vie de Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir de Stendhal. • Ex : les romans d'apprentissage. Le héros, jeune homme souvent plein de grâces (Cf. Julien Sorel assimilé à une « jeune fille déguisée »), est à la conquête de la capitale (héroïsme) => paysan (Julien Sorel ou Duroy de Bel Ami) ou aristocrate ruiné (Cf. Rastignac), il est désireux d'échapper à son milieu et est près à tout pour arriver. Ambition et réussite. Traits de caractères qu'apprécie le lecteur : vit à travers son personnage

sorte de miroir à l’envers (cassé) en 3 temps 1er temps Les objets emblématiques de l’apparence sont détruits, a pris la mort de Valmont avec désespoir. Même pièce qu’au début (toilette), miroir jeté à terre, symbolique du malheur, image de la Marquise qui se casse elle-même, chose insupportable puisqu’elle vit dans l’apparence, son alter-ego est mort… Seule dans son boudoir, ouvre les portes en criant (éclat), elle est seule, on dirait un pantin désarticulé, elle chancelle, ivre de colère, fureur

assez de son passé de séducteur hors pair. Il s'affirme en tant que libertin, il tient à sa liberté et méprise le monde en général. Son talent d'écriture se manifeste par un cynisme qui fait écho à celui de la Marquise de Merteuil, sa grande complice. Le Vicomte n'accepte les défis de la marquise de Merteuil, que pour afficher une nouvelle tête à son tableau de chasse. Mais vont naître dans son cœur des sentiments qui lui coûteront la vie. Cet être en effet, serpent devant l'éternel, n'aspirera alors

jalouse ou une féministe avant l’heure ? » La Marquise de Merteuil est un des personnages clé de ce roman. Madame de Merteuil est une libertine accomplie qui, dès son plus jeune âge, comprend que sa condition de femme est une faiblesse et fait d’elle une proie facile. Et au fils des lettres que nous avons lues, nous pouvons remarquer que cette femme est avide de revanche qui a très vite décidé de se venger de son statut de femme. La Marquise joue avec tout le monde que ce soit des femmes ou des

rôle clé : en effet, sa pureté et sa dévotion lui attirent la passion de Valmont, mais aussi la terrible jalousie de la machiavélique Mme de Merteuil, ce qui la mènera à la une mort tragique après que Valmont l’ait quitté, sous l’influence de la Marquise. Elle tombe ainsi dans le piège des deux libertins, « La voilà donc vaincue, cette femme superbe qui avait osé croire qu'elle pourrait me résister ! Oui, mon amie, elle est à moi, entièrement à moi ; et depuis hier, elle n'a plus rien à m'accorder

La marquise de Merteuil au vicomte de Valmont La Lettre XXXIII du roman épistolaire « Les Liaisons dangereuses » va à l’encontre de l’écriture épistolaire du fait que Mme de Merteuil n’encourage point la stratégie employée jusque là par Valmont afin de séduire Mme de Tourvel. Le jeune libertin communique, et séduit Mme de Tourvel par lettres. Ce mode de communication n’est pas approprié selon Mme de Merteuil du fait qu’il laisse un temps de réflexion au correspondant. Mme de Merteuil expose son

que de les commettre. En effet, dans la citation ci-dessus G. Farasse se questionne même sur l’hypothèse que les héros de ce livre accompliraient unique ment pour avoir le plaisir de les raconter. Cela signifie que le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, en manipulant et séduisant leurs victimes respectives, ne cherchaient qu’à impressionner l’autre par besoin de vengeance sur des faits passés. Dans ce cupide paris qui les oppose, l’envie de se sentir supérieur dépasse l’enjeu-même