Massacre de Mỹ Lai

les gens, Vivant leurs vies dans la paix... ». Elle a été écrite au moment où les Etats-Unis sont enlisés dans la guerre du Vietnam. Lors de ce conflit, les atrocités commises par l’armée américaine, comme le massacre de My Lai en 1968 où 504 civils hommes, femmes, enfants et bébé sont massacrés, ce qui choque l’opinion publique. John Lennon qui vit à ce moment-là aux Etats-Unis va prendre position et compose cette chanson. Son engagement lui valut des ennuis avec le gouvernement américain qui tentera

renforcement de l'armée sud-vietnamienne. Parallèlement, les attaques aériennes éprouvent les communistes. En outre, Hô Chi Minh, le chef mythique, meurt le 2 septembre 1969. Nixon reprend l'escalade en 1970, mais la révélation du massacre de villageois à My Lai, commis en 1968 trouble la conscience d'une Amérique inquiète du sort des prisonniers et du chiffre croissant des pertes humaines. Nixon relance alors le dialogue avec Hanoi. Au Viêt-nam, l'Armée populaire, déclenche en mars une puissante

l’intervention des EU. Les dirigeants n’ont pas de stratégie pour gagner cette guerre. des mouvements contestaires souhaitant le retrait des troupes se font entendre de plus en +. S’ajoute à cela les atrocités de la guerre découvertes tel le massacre de My Lai effectué en 1968, et le nombre important de civil vietnamien tués accroit aussi les protestations. èL’opinion américaine estime que l’amérique s’est surengagé dans ce conflit. C’est une remise en question de l’engagement américain au niveau

progressivement et le Sud Vietnam est conquis pas les communistes en avril 1975. La guerre a fragilisé les finances Américaine et a eut des effets désastreux sur l'opinion national et international (photo de population victime de bombardement, massacre de My Laï) et ils viennent de connaître leur première défaite de l'histoire. Le résultat est un certain relatif retrait de la scène international jusqu'à la fin des années 70 ce qui permet à l'URSS de soutenir l'arriver au pouvoir de régime communiste

individus acceptent de torturer plutôt que de désobéir et de se rebeller contre l'autorité. Une récente émission de téléréalité le confirme. Laurent Bègue, Jean-Léon Beauvois, Didier Courbet et Dominique Oberlé D’abou Ghraib en Irak au massacre de My Lai au Vietnam, de la guerre d’Algérie aux horreurs de l’ex-Yougoslavie, les violences entre groupes sont universelles. Dans certains cas, on explique ces actes par la soumission des individus aux ordres d’une autorité et non par des tendances individuelles

de montrer la réalité du conflit et parfois des victoires américaines. Le petit écran est le relais bien souvent des atrocités de la guerre, influençant l'opinion publique dans l’engament contre cette « guerre sale ». A l'exemple du massacre médiatisé de My Lai, 500 civils Vietnamiens sont tués par les GI américains. La presse désormais farouchement opposée aux actions militaires, compare les GI aux Nazis sévissant durant la seconde guerre mondiale. L'horreur est exposée au grand public et marque

indirects). La chute de Phnom Penh et celle de Saigon deux ans après le repli des forces américaines révèle l’ampleur de la défaite et ébranle le prestige du leadership des Etats-Unis. Le nombre élevé de pertes humaines, les révélations sur le massacre de My Lai et les antagonismes qui divisent l’opinion provoquent une profonde crise morale. Le syndrome vietnamien touche ainsi plusieurs couches de la population, et en premier lieu les soldats qui reviennent du front et qui sont traumatisés par l’expérience

même que l’opposition du peuple américain était à son paroxysme. L’administration est également accusée d’avoir manipulé l’information en ne choisissant de montrer que les tués du côté américain et occultant les massacres des populations locales comme des soldats ennemis. Le massacre de My Lai en 1969, au cours duquel le lieutenant américain William Calley a sauvagement tué des civils vietnamiens, est également critiqué de façon très violente, d’autant plus que Calley sera gracié par Nixon un an plus

lendemain de l’offensive du Têt, les images révèlent des soldats épuisés, la guerre change peu à peu de visage. Les journalistes, sur place, relayent le sentiment de défaitisme qui se développe au sein de l’armée américaine. De plus, la révélation des massacres commis par les américains sur les populations civiles sont rapportés par les journalistes et choquent profondément les familles américains. A Saigon où leshttp://abonnes.lemonde.fr/archives/article/1968/02/01/les-mythes-s-effondrent_2480637_1819218

philosophe Hannah Arendt qui, dans des reportages controversés, vit en ce criminel de guerre plus un bureaucrate qu'un cruel antisémite. L'épilogue de son livre Soumission à l'autorité est pour une bonne part consacré à la guerre du Vietnam et au massacre de My Lai. Il insiste sur le fait que les situations d'autorité des régimes fascistes ne sont pas absentes de nos sociétés occidentales : « Les exigences de l'autorité promue par la voie démocratique peuvent elles aussi entrer en conflit avec la conscience