Masse monétaire

solde de la balance commerciale, taux de chômage). Tout en évoquant d’autres politiques complémentaires (politique des revenus, politique de l’emploi…), l’étude de la politique conjoncturelle est limitée à la politique budgétaire et à la politique monétaire. Le budget de l’État est utilisé soit à des fins de soutien à la croissance par un accroissement des dépenses budgétaires ou par une baisse de la fiscalité, soit à des fins anti-inflationnistes par des mesures inverses. Il exerce également un rôle

politique monétaire Partie I - Le cadre de la politique monétaire 1. Qu’est-ce que l’Eurosystème ? Euro système c’est la BCE plus la banque centrale national des états membre de la zone euro. L'Eurosystème, dont la Banque nationale fait partie depuis le 1er janvier 1999, se compose de la Banque centrale européenne (BCE), dont le siège est à Francfort, et des banques centrales nationales des Etats membres qui ont adopté l'euro (la zone euro). Il est chargé de mener la politique monétaire pour

L’inflation est un effet durable et auto entretenue des prix. Elle a pour effet d’augmenter la masse monétaire à une valeur supérieur à celle des biens à laquelle elle correspond, ce qui a pour effet de pousser les prix à la hausse. Le taux d’inflation se maintient depuis quelques années autour de 2,5 %, la BCE mène un combat d’envergure afin de la faire baisser. On a pu le constater avec la non indexation du livret A en début d’année. Cette inflation est occasionnée par la hausse des couts notamment

véritablement. Telle est la raison pour laquelle a été dressée une liste des actifs que l’on peut considérer comme étant de la monnaie : les agrégats monétaires. A - les agrégats et contreparties. Le contenu des agrégats monétaires prête à discussion et est périodiquement remodelé notamment lorsque surgissent des innovations financières. Les agrégats monétaires sont des indicateurs statistiques de la quantité de monnaies en circulation ; ils reflètent la capacité de dépense des agents non financiers résidents

keynésiens et les monétaristes, amplifié la crise : les mesures prises dans le cadre de politiques monétaires trop restrictives (visant à limiter la création de monnaie) dans un contexte de besoin de liquidités stimulé par une croissance importante et un essor des emprunts liés à la spéculation, ont été à contre-courant des besoins de l'économie. Pour Milton Friedman, toute baisse soudaine de la masse monétaire est en effet un facteur de «grave dépression» (toute hausse soudaine ayant des effets tout aussi

explicatifs de l’inflation s’élargissent néanmoins à des interprétations structurelles comme la structure oligopolistique des marchés avec les entreprises qui fixent des prix non conformes a la théorie de la concurrence pure et parfaite, ou le pouvoir monétaire des banques qui en accordant crédit et avances injectent du pouvoir d’achat supplémentaire dans l’économie et donc indirectement de la quantité de monnaie. L’environnement international joue également un rôle, que ce soit par le rôle de la globalisation

circulation des marchandises conformément à la formule classique M-A-M où M désigne la marchandise et A comme Argent désigne la monnaie. C’est en partant de l’analyse du troc et de ses inconvénients que les économistes justifient cette fonction monétaire. En effet, notent-ils, le troc requiert que l’individu propriétaire du bien A et voulant obtenir le bien B rencontre un individu qui possède du bien B et recherche du bien A. On parle alors de « double coïncidence des besoins ». Comme celle-ci est

l’Etat = 5674 Crédits à l’économie ? Crédits à l’économie = concours à l’économie – (portefeuille – titres) Crédits à l’économie = 28681 – 1597 Crédits à l’économie = 27084 2/ Tableau : Les agrégats monétaires et leurs contreparties Ressources Agrégat M4 Masse monétaire M3 Masse Monétaire M2 Monnaie M1 Année 2007 (MDT) 30116 29853 28197 11 083 Contreparties Créances nettes sur l’extérieur Année 2007 (MDT) 7807 Crédits intérieurs Créances nettes sur l’Etat Concours à l’économie

Croissance et inflation L’inflation est un phénomène majeur du 20èm siècle, elle apparaît même comme une rupture brutale après un siècle de sagesse monétaire. C’est véritablement à l’occasion de la Première Guerre mondiale que l’inflation s’installe. Ainsi aux poussées inflationnistes limitées succède peu à peu une inflation galopante (période d’inflation à deux chiffres, années 70), puis rampante (situation durable et modérée de la hausse du niveau général des prix). En effet, on assiste depuis

intentions, des projets des agents économiques : c’est une grandeur désirée mais pas forcément réalisée. La demande de monnaie est une encaisse monétaire désirée. C’est la quantité de monnaie qu’un agent souhaite détenir à une période. La demande de monnaie n’est pas le retrait en billet ou en pièce sur le compte d’un particulier. Cette notion d’encaisse monétaire désirée est apparue en Angleterre chez des économistes de l’école de Cambridge (PIGOU et ALFRED MARSHALL qui seront les professeurs de KEYNES)