Mérinides

rapporte Otmane Mansouri, historien. L’attaque porte un coup fatal au makhzen des Mérinides. Avec la conquête de Sebta, les Portugais prouvent à l’Europe que le Maroc n’était pas celui que l’on redoutait tant. Le makhzen s’affaiblit. Incapable de conserver toutes les forces politiques et religieuses unies sous son pouvoir, il perd aussi les revenus des taxes issus du commerce à destination de Sebta. La dynastie mérinide prend fin en 1465. Au nord, le sultanat Wattasside qui prend la relève décline rapidement

dans le cadre d’Etats centralisés, tels que ceux des Almoravides, Almohades et Mérinides. Sijilmassa, à l’ombre de Marrakech ou de Fès, n’était plus en contrôle de ses destinées. Même si elle devait encore filer une longue période de prospérité, elle n’avait apparemment plus les ressorts de se préparer et de s’adapter aux changements de l’histoire environnante. A l’aube du 15 ème siècle, et crépuscule des Mérinides, le grand commerce était devenu maritime, contournait le Sahara par l’Atlantique

dans l'Ouest algérien et sur une partie du sud d'Algérie et au Maroc actuel. Ces derniers rejettent l'autorité des Fatimides et des Omeyyades à la fois, selon l'historien Ibn Khaldoun. Minaret de Mansourah à Tlemcen, mosquée bâtie sous le sultan mérinide Abu Yaqub Yusuf an-Nasr C’est à partir de 1048, dans certaines régions du Sud, que des tribus arabes, principalement les Banû Hilâl et les Banu Sulaym, immigrent en Afrique du Nord. Ces « terribles bédouins » hilaliens furent envoyés par le pouvoir

connaissait alors sa période de prospérité et de gloire. De nombreux écrivains et poètes venus d'Andalousie et d'ailleurs, attirés par l'intense activité culturelle et artistique, contribuèrent par leurs écrits à son rayonnement. L'avènement des Mérinides, qui prirent la ville en 1269, eût des conséquences désastreuses sur Marrakech qui se voyait abandonnée par ses savants et artisans et délaissée au profit de Fès. Cette période s'acheva en 1551, lorsque le Sultan Saâdien, Mohamed El Mahdi, dont la

l’explosion de l’unité de la communauté, lorsque deux nouvelles dynasties revendiquèrent le califat : les Fatimides, chiites (909-1171), et les Omeyyades de Cordoue (929-1031). D’autres dynasties revendiquèrent par la suite le califat : les Almohades, les Mérinides et les Hafsides. Quoique les califes conservèrent toujours leur autorité religieuse et doctrinale, leur pouvoir fut encore plus affaibli par la délégation de leurs autres fonctions à des généraux de différentes dynasties persanes et turques, appelés

sont succédées et ont marqué l’histoire régionale de façon plus ou moins importante (Afrique du nord, péninsule Ibérique) ; par ordre de succession on peut citer : les A l m o ravides (XI-XIIe siècle), les Almohades (XII-XIIIe s i è cl e ) , les Mérinides, les Ouattassides, les Saadiens et les Alaouites enfin, dynastie fondée au XVIIe siècle, règnent encore aujourd’hui. De 1912 à 1956, le Maroc est sous protect o rat français et espagnol. C’est durant cette période (et sur la partie sous protectorat

est l’un des plus vieux métiers du monde. Dés que le commerce est né, le problème de son financement s’est posé et les banques apparaissent. Au Maroc, il n’existe pas d’étude systématique sur l’histoire de la banque. Cependant, sous les mérinides, Grènes avait envoyé ses ressortissement exercé le métier de banquier dans les ports marocains. Si l’installation des premières banques au Maroc date du 19eme siècle, à l’initiative des puissances étrangères qui avaient des visées coloniales

avec précision le vrai fondateur de Casablanca, anciennement nommée Anfa. Certains prétendent que la cité fut fondée au temps des Romains, d’autres plaident plutôt en faveur des Phéniciens ou encore des berbères Zénètes. Sous l’égide de la dynastie Mérinide, Anfa demeure une petite ville ouverte sur les transactions maritimes avec l’étranger. Ses habitants, des marins et des pirates, n’hésitent pas à attaquer les bateaux. Les Portugais, pour protéger leur commerce, envahissent et détruisent complètement

par la difficulté de gouverner un si vaste empire, commeçait son déclin. Ce fut d'abord l''Espagne, qui échappa au califat almohade, suivi par la Tunisie (1236) avec les Hafsides, Tlemcen (1239) avec les Abd-Alwadides, le Maroc (1269) avec les Merinides, qui prirent Marrakech. Ce fut la fin de la dynastie almoravide. C'est ainsi que la dynastie berbère des almohades régna sur l'Afrique du Nord et sur la moitié de l'Espagne de 1147 à 1269. Chaque révolution, chaque mouvement de caractère idéaliste

ville par le califat de Damas puis de Cordoue. Les Almohades s’y installent lors de leur expansion vers l’Espagne continentale avant de la céder aux royaumes ibériques : les musulmans d’Al Andalus conservent le contrôle de la ville jusqu’à l’époque mérinide, lorsqu’en 1415 la ville, déjà florissante, est conquise par les Portugais. La configuration géomorphologique de la ville impose à ces derniers d’en réduire les dimensions suivant le traditionnel atalho (réduction des dimensions de la ville par la