Meursault La Révolte

 Le texte présenté est extrait de L'Etranger de Albert Camus, paru en 1942. L'œuvre de Camus se caractérise par deux thèmes principaux: celui de l'absurde qui naît du décalage entre un besoin d'idéal et le monde réel et celui de la révolte crée par le spectacle des crimes engendrés par l'humanité. Dans L'Etranger, Camus présente un homme que des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort ANNONCE DES AXES I/Le

par deux thèmes principaux : celui de l'absurde qui naît du décalage entre un besoin d'idéal et le monde réel (comme dans la Peste dans lequel l'auteur dépasse cet absurde en proposant un nouvel humanisme : celui de l'entraide) et de celui de l a révolte crée par le spectacle des crimes engendrés par l'humanité. Dans l’Étranger Camus présente un homme que des des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. LECTURE

principaux: celui de l'absurde qui naît du décalage entre un besoin d'idéal et le monde réel (cf. Le Mythe de Sisyphe, 1951 ou encore La Peste dans lequel l'auteur dépasse cet absurde en proposant un nouvel humanisme: celui de l'entraide) et celui de la révolte crée par le spectacle des crimes engendrés par l'humanité. Dans L'Etranger, Camus présente un homme que des circonstances extérieures vont amener à commettre un crime et qui assiste, indifférent, à son procès et à sa condamnation à mort. LECTURE

seulement cela : il est une passion de l’absurde. L’homme ab-95 surde ne se suicidera pas : il veut vivre, sans abdiquer aucune de ses certitudes, sans lendemain, sans espoir, sans illusion, sans résignation non plus. L’homme absurde s’affirme dans la révolte. Il fixe la mort avec une attention passionnée et cette fascina- tion le libère : il connait la « divine irresponsabilité » du condamné à mort. Tout est permis, puisque Dieu n’est pas et qu’on meurt. Toutes les expériences sont équiva-100 lentes

seulement cela : il est une passion de l'absurde. L'homme absurde ne se suicidera pas: il veut vivre, sans abdiquer aucune de ses certitudes, sans lendemain, sans espoir, sans illusion, sans résignation non plus. L'homme absurde s'affirme dans la révolte. Il fixe la mort avec une attention passionnée et cette fascination le libère : il connaît la « divine irresponsabilité » du condamné à mort. Tout est permis, puisque Dieu n'est pas et qu'on meurt. Toutes les expériences sont équivalentes, il convient

symboliquement contrairement au 19 ème siècle. Néanmoins certains écrivains introduisent des symboles dans les noms des personnages. C’est le cas dans l’Etranger de Camus, où le nom du personnage de Meursault ( personnage principal de l’œuvre) symbolique la contraction entre « mer » et « soleil ». En effet, Meursault est un personnage qui a peu de « lumière » et qui est froid et hypocrite envers la société (il ira jusqu’à tuer un arabe). I-b) L’identité du personnage Deuxièmement, l’identité du personnage

liberté, la passion, le défi et la révolte. Quant à la carrière camusienne, elle s’articule autour de L’absurde et la révolte.Correspondant à une étape de son itinéraire philosophique ; une sorte de prise de conscience du non-sens de la vie qui conduit à l’idée que l’homme est libre de vivre, quitte à payer les conséquences de cette liberté. Représentée par l’Etranger(1942), le Mythe de Sisyphe(1942), Les Justes(1950), l’Etat de Siège(1948). La révolte de Meursault dans l'étrangé est celle d’une nature

œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des communistes et conduit à la brouille

– Publication de L’Étranger et du Mythe de Sisyphe. Notoriété. • 1944 : – Rencontre avec Jean-Paul Sartre. • 1945 : – Création de la pièce de théâtre Caligula. • 1947 : Publication de La Peste. Immense succès. • 1951 : – Publication de L’Homme révolté. – Situation algérienne vécue comme un drame personnel. • 1956 : Publication de La Chute, œuvre pessimiste. • Octobre 1957 : Prix Nobel. Neuvième Français à obtenir le prix Nobel. • 4 janvier 1960 : Mort dans un accident de voiture, manuscrit inachevé

de personnages aux identités fictives. A son ami, Michel Gallimard, qui lui rendait visite en compagnie de son épouse Janine et de leur fille, il confia qu’il travaillait sur un roman, un troisième cycle en quelque sorte, après l’absurde et la révolte, « ce serait sur l’amour»…Il n’ira pas jusqu’à la fin de cet ambitieux projet. Il meurt dans un accident de voiture le 04 Janvier 1960. Mots-clés: Amour. Enfance. Pauvreté. Origines. Absurdité. Incompréhension. Abstract: In Albert Camus’s The