Misanthropie

spatio-temporel resserré, avec peu de personnages, c’est donc une nouvelle. II. Un personnage énigmatique 1. William Legrand est un homme ayant subi des revers de fortune, un ami proche du narrateur. 2. Les traits dominants du personnage sont sa misanthropie (il vit sans liens sociaux, dans une hutte construite sur une île), sa grande intelligence (« heureusement servie par des facultés spirituelles peu communes »). Il souffre, en outre, de troubles du caractère (« des alternatives d’enthousiasme et

comme un homme fort simple, grossier et sot, «si positif, si terre à terre, si lourd» (page 104). Il ne sait rien, ne comprend rien, ne devine rien, n’a jamais rien compris ni pensé hors la bijouterie et la pêche à la ligne qui satisfait surtout sa misanthropie, car la passion de la mer, qui conférait à d’autres leurs lettres de noblesse, ne l’élève en rien, et il demeure, sur l’océan, un paisible pêcheur bedonnant à chapeau de paille. Il a l’art d’irriter : quand il s’emporte et quand il s’émeut, quand

comme un homme fort simple, grossier et sot, «si positif, si terre à terre, si lourd» (page 104). Il ne sait rien, ne comprend rien, ne devine rien, n’a jamais rien compris ni pensé hors la bijouterie et la pêche à la ligne qui satisfait surtout sa misanthropie, car la passion de la mer, qui conférait à d’autres leurs lettres de noblesse, ne l’élève en rien, et il demeure, sur l’océan, un paisible pêcheur bedonnant à chapeau de paille. Il a l’art d’irriter : quand il s’emporte et quand il s’émeut, quand

souffrances de l’enfantement d’une œuvre. Quand il ne parle pas de son travail, c’est pour rappeler les grands modèles, les sources exemplaires, et ridiculiser les « robinets », les « poseurs » romantiques, toutes les forfanteries littéraires. La misanthropie se mêle à la hauteur de vue et le romancier échafaude des théories critiques de l’histoire de l’esprit humain qui ne manquent ni de sel ni de pertinence. Tout est prétexte à pensée, et la moindre chaussure, happée par le jeu métaphorique, devient

qui identifient Dieu et le monde ou qui soutiennent que Dieu est l’unique réalité; divinisation de la Nature. Misanthrope: Adjectif et nom. Du grecques mise = haïr, et anthrôpos = homme. Qui aime la solitude, fuit ses semblables. Voir aussi misanthropie: disposition d’esprit qui pousse à fuir la société. Autobus magique: La société Yutan Construction Company à abandonné ce bus pendant la construction d'une route visant à déservir l'arrière pays pour les chasseurs et trappeurs. Le bus a été

est essentielle chez Alain, c'est que nous devons chercher le vrai d'un homme dans ses pensées et non dans ses passions. Comprendre que les discours d'un homme emporté, par exemple, sont purement mécaniques, c'est une manière de se délivrer de misanthropie et de mieux reconnaître son semblable, « un animal qui a charge d'esprit » (P.B., LXXI, 8 avril 1922). Ce refus de donner un sens à des paroles et à des actes qui n'expriment rien d'autre que des mouvements du sang, de la lymphe et de la bile,

que l'imagination du peintre soit allée jusqu'à adapter un carquois, des ailes et un bandeau sur le cadavre d'un animal domestique; l'allégorie serait vraiment trop obscure. Je crois plutôt que le titre a été composé suivant la recette de Misanthropie et Repentir5. Le vrai titre serait donc: Personnes amoureuses mangeant une gibelotte. Maintenant, sont-ils jeunes ou vieux, un ouvrier et une grisette, ou bien un invalide et une vagabonde sous une tonnelle poudreuse? Il

qu'il y a à prendre soin de son âme Socrate avant de répondre à Cébès avait mis en garde ses interlocuteurs contre le danger qu'il y a à devenir misologue c'est-à-dire à haïr la raison et le raisonnement. Ainsi la misologie est comparable à la misanthropie qui est la haine de l'humanité ; le misanthrope hait les hommes parce qu'il a perdu conance en eux, de même que le misologue hait la raison parce qu'il a perdu conance en elle, c'est ce qui risque d'arriver à tout homme qui se trouve confronter

en question la bonté de l’individu. Mais, lorsqu’on appartient à une société, l’action devient condamnable, et le signe, donc, d’une nature mauvaise. Diderot renforce sa conviction théorique dans le spectacle du célibat « que l’imprudence, la misanthropie, la légèreté, le libertinage, forment tous les jours ». Voilà des êtres qui étouffent leurs sentiments pour fuir une union « qui doit les rendre meilleurs », soit dans l’isolement, soit « dans des unions qui les rendent toujours pires », conclut-il

des vices de la société de son temps. A des sujets intemporels hérités de la farce ou du fabliau ( le cocu, le pédant, le jaloux) on ajoute * la peinture des travers liés à la seule époque classique : préciosité (les Précieuses ridicules), misanthropie et hypocrisie sociale de la galanterie (le Misanthrope), dévotion pervertie (Tartuffe), bourgeois parvenu et noble ruiné ( Bourgeois gentilhomme).On insiste aussi dans la mise en scène sur la perversion des relations sociales. *Comme dans