Mme De Beauséant

Le Père Goriot est un roman social, un roman psychologique et un roman policier. - l’ éducation de Rastignac qui reçoit trois leçons ( celle de Mme de Beauséant celle de Goriot, celle de Vautrin ). - le drame du père Goriot (qui est fait sur le modèle du roi Lear ) -le roman policier,de Vautrin, le forçat évadé qui est opposé à la société Mettons de côté l’ intrigue policière pour nous intéresser au thème de générations , bien présent dans ce livre. En ce qui concerne

(Rastignac), de l’opportunisme (Vautrin), de la vénalité (Anastasie et Delphine) ou encore de l’immoralité (Les amis de Mme de Beauséant lors de sa ruine). II. Détails de l’hypocrisie intra-muros. Vautrin Dans le livre, de nombreuses démonstrations de l’hypocrisie parisienne ont lieux à l’intérieur même de la Pension Vauquer. Lorsque Vautrin exerçait ses prétendues démonstrations envers Mme Vautrin, c’était évidemment uniquement dans le but de la flatter afin de bénéficier de quelques privilèges, ce

l'appartement le plus riche de la pension. Eugène de Rastignac : Ce personnage fait sa première apparition dans La Peau de Chagrin où il fait la cour à une riche et jolie petite veuve. Dans Le Père Goriot, il est un jeune "ambitieux" qui sera initié par Mme de Beauséant, la duchesse de Langeais et Vautrin. Il a « un visage méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus… ». Son visage est séduisant et ses manières aristocratiques le rendent élégant. Voir le portrait (p.76). C’est un jeune provençal

jamais vous aimez, gardez bien votre secret! Ne le livrez pas avant d’avoir bien su à qui vous ouvrirez votre cœur. (l.2679-2684) Procédé : Comparaison entre l’impératif et le conditionnel Explication : Dans cette première partie du monologue, Mme de Beauséant explique Rastignac comment agir pour ne pas se faire manipuler et lui fait comprendre que la société parisienne est basée sur les faux-semblants et seule la loi du plus fort est de mise. Il doit donc constamment sur ses gardes. Elle lui donne

mais en vain, il sera enterré au Père-Lachaise, célèbre cimetière de Paris. Eugène de Rastignac : Jeune homme 21 ans fils du baron de Rastignac, venu de Charente pour étudier le droit à Paris. Il est conseillé par sa cousine, Mme de Beauséant et par son amante, Mme de Nucingen. Ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu’au bout les conseils criminels de Vautrin. Ami d’Horace Bianchon (médecin), il n'a pas de talent et cherche une riche maîtresse pour le faire entrer dans la haute aristocratie

de Restaud au désespoir. Marquis d'Ajuda-Pinto C’est un dignitaire, personnage de haute et riche noblesse portugaise, impertinent, et vaniteux, il hante les salons avec l’assurance que lui donne sa position. Il est l’amant de la vicomtesse de Beauséant ce qui ne l’empêche pas d’épouser une demoiselle de Rochefide. Jean-Esther van Gobseck C’est à lui que le père Goriot règle une dette contractée par sa fille Anastasie. Maître Derville Derville est l’avoué du père Goriot. Antoinette de

Vauquer. Il fera tout son possible pour aider le Père Goriot. b) Les personnages fréquentant les salons du Faubourg Saint-Germain On a d'abord le personnage de Mme de Beauséant. Il s'agit de la cousine éloignée d'Eugène de Rastignac, épouse de M. de Beauséant décrit comme un homme blasé et sans intérêts (« Monsieur de Beauséant, semblable a beaucoup de gens blasés, n'avait plus guère d'autres plaisirs que ceux de la bonne chère »). Figure du « tout-Paris », elle vit dans un hôtel particulier

nom de la comtesse Eve Hanska l'œuvre Eugénie Grandet. Cette histoire parle d'une jeune fille, Eugénie Grandet, qui tombera amoureuse de son cousin de Paris, Charles Grandet. Son père qui est très avare va vite mettre fin à cette courte idylle. M. et Mme Grandet meurent et Eugénie garde la fortune. Après sept ans d'attente pour Charles, elle apprendra qu'il ne veut plus d'elle. La riche héritière, devenue très avare comme son père, épousera un président de la cour en premières noces et un marquis en

sa vison péjorative de la société pour montrerI'hypocrisie qui pour elle signifie : « sans pitié » et « se méfiez ».Mme de Beauséant donne ses moyens pour réussir dans la société parisienne, les relations sociales, la femme et sa richesse. Dans ses arguments clés elle explique qu’il faut manipuler les femmes : « servez-vous d'elle », « soyez l'homme quel distingue, les

Les effets magiques de sa filiation aristocratique sont clairement perçus pas Eugène ainsi placé en position centrale. Une phrase résume ses réflexions : « l’étudiant… comprit qu’il avait un état dans le monde en étant cousin avoué de Mme de Beauséant ». Cette constatation se trouve concrétisée tout au long de la soirée par de multiples expressions qui sont autant de marques de son adoption dans le monde : « Il reçut le plus gracieux accueil de la maréchale…tous les jeunes gens lui jetaient