Moderato Cantabile Personnage Traditionnel

du Nouveau théâtre : L'originalité propre du théâtre de Ionesco ou de celui de Beckett serait d'exprimer dans un langage absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toute possibilité de communication, ôte toute cohérence à l'intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. -Refus du réalisme, des personnages et de l’intrigue. Souvent on ne trouve pas de personnalités marquées ni d’intrigue dans le sens « narratif » du terme. -Le lieu où se déroule l’action

l’histoire de personnages qui subissent des péripéties. I. Le langage romanesque Narrateur : Celui qui raconte l’histoire, qui prend en charge le récit. Il n’existe que deux types de narrateur : interne ou externe. Il est interne quand il est un personnage qui fait partie de l’histoire ; il est externe quand il ne fait pas partie de l’histoire. Auteur : Celui qui a écrit le livre. L’auteur n’est le narrateur que dans un seul cas de figure : l’autobiographie (auteur=narrateur=personnage). Personnage

d'avant-guerre, mais aussi dans le roman psychanalytique. Il remet en question tout ce que rencontre les personnages. Exemples du nouveau roman : « La Chute » (Camus), « Moderato Cantabile » (Marguerite Duras). La modification, roman de Michel Butor, incarne plus que jamais ce courant. Le héros est l'antihéros par excellence, l'histoire est antihistoire, l'intrigue est réduite au maximum. Le personnage désigné par « vous » part en Italie pour rejoindre sa maîtresse en train, et change d'avis en cours

L’Ère du soupçon 1957 Robbe-Grillet, La Jalousie 1957 Butor, La Modification 1958 Marguerite Duras, Moderato Cantabile 1959 Nathalie Sarraute, Le Planétarium 1953 Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman 1960 Claude Simon, La route des Flandres 1964 Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V. Stein 1965 Pérec, Les choses  Principes  Nouvelle conception du personnage : contrairement au personnage traditionnel, il n’est plus doté d’une caractérisation complète (il n’a pas forcément de nom, n’est pas décrit

Moderato Cantabile – Marguerite Duras I) Incipit : Du début jusqu'à « Je ne veux pas apprendre le piano, dit l'enfant » 1.Mise en contexte Moderato Cantabile fut publié en Janvier 1958. La france à cette période présente un contraste entre une situation économique positive et une situation politique très troublée. En 1958, une crise entraîne la chute de la Ivème république et le retour au pouvoir du général De Gaulle. Marguerite Duras est un écrivain qui fut lié à de nombreux bouleversements

maison d’Anne: où elle se rend contre que le monde deans lequel elle vit n’est pas celui qu’elle voudrait. _La salle au dessus du café: où se déroulent les cours de piano du fils d’Anne et où celle-ci est un personnage en retrait. Ce lieux est aussi celui dans lequel on retrouve un personnage récurrent Mlle Giraud la sévère professeur de piano. La Philosophie Les romans de Duras sont des livres traitant majoritairement de l’amour impossible. Ici les obstacles à lamour sont nombreux: son fils

littéraires de la seconde moitié du XXme siècle. Le texte : incipit de La Modification ; d'où un contrat à remplir de la part du narrateur vis-à-vis du lecteur. Plan : 1. les éléments romanesques traditionnels 2. Un traitement particulier d'une écriture traditionnelle 1. Les éléments romanesques traditionnels a) Le cadre spatio-temporel : "heure à peine matinale" ; une entrée dans le train (métaphore de l'entrée dans le roman ?) (champ lexical du train). b) un début "in medias res". la présence du

chez elle où elle a invité des connaissances mais sa pensée est ailleurs. Marguerite Duras appartient au nouveau roman. Moderato Cantabile est un rythme dans une partition musicale que l'enfant d'Anne s'obstine a ne pas respecter lors de ses leçons de piano. L’intérêt de ce passage réside dans la mise en scène d'un dîner à la fois romanesque et poétique mais vécu par un personnage esseulé. La nourriture est personnifiée dans le texte, les êtres humains sont anonymes. Le dîner s'ordonne autour du

(Problèmes du Nouveau Roman, 1967, Pour une théorie du Nouveau Roman, 1971). Ces trois essais constituent une théorie du roman, sans être pour autant un manifeste d'école. Ils prônent notamment l'abandon des éléments traditionnels de l'écriture romanesque, qu'il s'agisse de la conception du personnage héritée du récitHYPERLINK "http://www.espacefrancais.com/notion/r.html" \l "recit" balzacien, de la notion d'intrigueHYPERLINK "http://www.espacefrancais.com/notion/i.html" \l "intrigue", ou encore du principe

voudrions être ». Le succès des romans est-il uniquement lié au fait que le lecteur veuille s’imaginer à la place d’un personnage ? Tout d’abord, nous verrons en quoi Bellesort peut avoir raison. Par la suite, nous nous demanderons comment cette affirmation peut-être rejetée. Regardons alors, en quoi un roman à succès permet au lecteur de se retrouver à l’intérieur d’un personnage. Dans un premier temps, nous nous intéresserons au réalisme. Les auteurs de ce mouvement peignent, bien évidemment,