Mon Rêve Familier Paul Eluard

de bataille. Au milieu de ces images si difficiles à imaginer, Apollinaire ajoute des allusions à sa bien-aimée, et ce à plusieurs reprises, comme dans les vers «Il y a dans mon porte-cartes plusieurs photos de mon amour».   «Liberté», Paul Eluard. Paul Éluard est un poète français né en 1895 est mort en 1952. Il fut initié dès l'enfance à la dure réalité de la douleur, contraint d'interrompre ses études pour entrer en sanatorium puis il devint le témoin fraternel après sa mobilisation de la souffrance

par utilisation de nombreuses méthodes (figures de rhétorique, allitérations et assonances parmi d’autres) : figures de rhétorique : Ainsi, dans "La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur" extrait du recueille Capitale de la douleur, Éluard utilise neuf métaphores qui creusent une redéfinition constante du regard et du monde. De plus, dans son poème "La Belle Matineuse", Vincent Voiture utilise couramment et avec aisance les différentes figures de styles comme au tout premier

lecture analytique : 1/ Une allée du Luxembourg, Gérard de Nerval, Odelettes, 1832. 2/ A une passante, Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Tableaux parisiens, XCII, 1857. 3/ Mon rêve familier, Verlaine, Poèmes saturniens, 1866. 4/ La Loreley, Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913 5/ « La courbe de tes yeux… », Paul Eluard, Capitale de la douleur, 1926 6/ Femme noire, Léopold Sédar Senghor, Chants d’ombre, 1945. Textes complémentaires : Fantaisie, Gérard de Nerval, Odelettes, 1832 (Bordas, Textes

mouvement : * Représenter la société dans tous ses aspects * S’appuyer sur une démarche scientifique * Donner au lecteur l’illusion de la réalité Les thèmes : * L’ascension sociale et la chute (impossibilité d’atteindre l’objectif rêvé) * Le monde du travail * La puissance des instincts (personnages habités par leurs instincts) * La maladie et la mort Auteurs : * Gustave Flaubert Flaubert, sans le vouloir, devient le chef de file des écrivains réalistes de sa génération

(Thibault, R. Martin Dugard) : écrivains peintres des problèmes sociaux, intellectuels et moraux de leur temps. - réveil religieux : volonté d’approfondissement de la conscience chrétienne chez des écrivains catholiques - Le Soulier de satin de Paul Claudel : exaltation de la catholicité triomphante au siècle d’or espagnol et renoncement des amants à vivre leur passion interdite - François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, et George Bernanos, Sous le soleil de Satan :

souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique, Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir, Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète Nous regardait d'un oeil fâché, Épiant le moment de reprendre au squelette Le morceau qu'elle avait

bruits et sources des couleurs,

 Parfums éclos d'une couvée d'aurores
 Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence
 Le monde entier dépend de tes yeux purs
 Et tout mon sang coule dans leurs regards. Paul ELUARD, Capitale de la douleur (1926) Les Poètes   J'en ai tant vu qui s'en allèrent Ils ne demandaient que du feu
 Ils se contentaient de si peu
 Ils avaient si peu de colère J'entends leurs pas j'entends leurs voix Qui disent des choses banales


égalité du mal et du cercueil ; Quoique le plus petit vaille le plus prospère ; Car tous les hommes sont les fils du même père ; Ils sont la même larme et sortent du même oeil. On vit, usant ses jours à se remplir d'orgueil ; On marche, on court, on rêve, on souffre, on penche, on tombe, On monte. Quelle est donc cette aube ? C'est la tombe. Où suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnu Vous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu, Impur, hideux, noué des mille noeuds funèbres

réussie: l'homme. Ou mieux encore, la femme. Dessin: Robert Petit-Lorraine Jean-Pierre Rosnay 2 TABLES DES MATIÈRES AUTEURS A. de Lamartine G. de Nerval A. de Musset V. Hugo Ch. Baudelaire P. Verlaine A. Rimbaud G. Apollinaire P. Éluard L. Aragon R. Char H. Michaux R. Desnos P. Fort F. Ponge J. Prévert L. Sédar Senghor Notes …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………

votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté. Les amours de Cassandre de Pierre Ronsard LE BAROQUE Accablé de paresse et de mélancolie, Je rêve dans un lit où je suis fagoté, Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté, Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie. Là, sans me soucier des guerres d'Italie, Du comte Palatin, ni de sa royauté, Je consacre un bel hymne à cette oisiveté