Monowitz-Buna

es déjà plus un. Si c’est un homme est un récit autobiographique. Primo Levi le précise dans la préface, tous les faits qu’il relate sont véridiques : alors qu’il a 24 ans, il est fait prisonnier par la milice fasciste et déporté dans le camp de Monowitz ( Auschwitz III). Il y restera de décembre 1943 jusqu’en janvier 1945. CHAPITRE 1 : Le voyage ( 11 à 20) 1943. Primo Lévi est un jeune juif italien de 24 ans. Il s’est engagé avec quelques amis dans la résistance contre le fascisme et le nazisme

en juillet 1941. En 1943, il rentre dans un réseau clandestin mais il est vite emprisonné et envoyé au camp de Fossoli puis de Monowitz en Pologne. D’abord affecté aux travaux de force comme tous les autres, il est finalement recruté dans un Kommando de chimie ce qui lui permet d’avoir des conditions de vie moins pénibles. Le 27 janvier 1945 le camp de Monowitz est libéré par l’armée rouge(les russes). A la suite de quoi, il travaille comme infirmier dans le camp de transit de Katowice en Pologne

celui de Dante, dans La Divina Commedia. Le narrateur décrit ensuite la structure du camp et son règlement. Il évoque les différentes catégories de prisonniers et leur condition de travail. Durant ces 15 premiers jours passés dans le camp de Monowitz, Primo Levi montre l'horreur et la violence de ce monde impitoyable, il y évoque la première nuit dans le Block, le réveil, les problèmes d’hygiène, la distribution du pain qui devient une véritable monnaie d’échange. Le narrateur semble perdre

de l’arrivée dans le camp. Les "voyageurs" sont triés par sexe, âge et état de santé général.Les femmes, les enfants et les vieillards partent pour les chambres à gaz. Primo Levi fait partie des " bons pour le travail". Il est destiné au camp de Monowitz. CHAPITRE 2 : Le fond ( 21 à 38) Primo Levi évoque le trajet en camion jusqu’au camp. Les prisonniers subissent alors une séance de destruction de la personnalité : on leur enlève leurs vêtements, puis c’est la tonte des cheveux et le rasage,

fait partie de ceux qui sont bons pour le travail. Il est destiné au camp de Monowitz. Primo Levi évoque le trajet en camion jusqu’au camp. Les prisonniers sont traités comme du bétail : on leur enlève leurs vêtements, on leur tond les cheveux et la barbe, on leur fait prendre une douche, on leur tatoue un numéro sur le bras, puis on leur donne une tenue de déporté. Durant ces 15 premiers jours passés dans le camp de Monowitz, Primo Levi montre l'horreur et la violence de ce monde impitoyable et inhumain

italien de naissance, chimiste de formation (il est docteur en chimie), de profession et de vocation, il devint écrivain afin de montrer, transmettre et expliciter son expérience concentrationnaire dans le camp d'Auschwitz[->0], où il fut emprisonné à Monowitz[->1] au cours de l'année 1944. Auteur désormais connu, il écrivit des histoires courtes, des poèmes et des romans. Poème écrit par Primo Lévi le 10 janvier 1946, placé en tête du livre, comme épigraphe (citation en tête d'un livre ou d'un chapitre

l’escalier, soit il s’est suicidé, ce qui va à l’encontre de son œuvre qui apparaît comme un long combat pour la vie. Bibliographie : 1947 : Si c'est un homme 1963 : La Trêve, récit de son périple pour rejoindre Turin après avoir été libéré du camp de Monowitz. 1966 : Histoires naturelles, un recueil de récit de sciences fiction publié sous le pseudonyme "Damiano Malabaila". 1971 : Vice de forme, dans les mêmes thématiques que l'œuvre précédente. 1975 : Le système périodique, récit de sa carrière de chimiste

la sélection, d'où les deux directions : soit les chambres à gaz, soit le " Zentral Sauna ", et, après une période de quarantaine, l'affectation dans une équipe de travail ou le transfert à Monowitz. - Auschwitz III, Monowitz, camp de travail situé près d'une usine d'armement et d'usine de caoutchouc : La Buna. La vie dans le camp: Il doit s'habituer aux règles du camp, comme tout déporté. Pour ses compatriotes italiens et pour lui-même, cela est d'autant plus difficile qu'ils ne parlent ni yiddish

République sociale de Salo. Il est emprisonné au camp italien de Fossoli di Carpi puis livré aux allemands et déporté à Auschwitz le 20 février 1944, avec 650 autres juifs italiens. Il y travaillera au laboratoire de chimie de l'usine de caoutchouc de Monowitz d'où il sortira le 27 janvier 1945, lors de la libération du camp par l'Armée rouge soviétique. Atteint de scarlatine, il restera à l'infirmerie du camp et ne retrouvera l'Italie qu'en octobre 1945 après un périple en Europe de l'Est. Après la libération

elle revêt pour lui une importance particulière. Quarante lecteurs allemands lui écriront et seront accueillis avec sympathie. C'est également cette version que lira le docteur Müller, l'un des civils que Levi avait le plus souvent rencontrés à la Buna. 3. Temps Le récit se situe à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, au moment où la Shoah est « à son apogée ». Les juifs sont exterminés dans les camps comme Auschwitz ou sont envoyé dans des camps de travails pour y être exploités jusqu’à épuisement :