Monowitz-Buna

se posait des questions surtout au sujet de sa mère et de sa sœur. Arriva le jour où ils furent envoyés au travail, marchèrent dans la campagne, traversèrent des villages, les gardiens courtisant des jeunes filles, pour entrer dans un nouveau camp : Buna. Chapitre IV Le camp était «vide et mort». Mais le responsable «faisait l’impression d’être bon». Sous des tentes, ils attendirent d’être incorporés «dans des commandos de travail», étant mis en garde contre le «commando de la construction». Un des

posait des questions surtout au sujet de sa mère et de sa sœur. Arriva le jour où ils furent envoyés au travail, marchèrent dans la campagne, traversèrent des villages, les gardiens courtisant des jeunes filles, pour entrer dans un nouveau camp : Buna. Chapitre IV Le camp était «vide et mort». Mais le responsable «faisait l’impression d’être bon». Sous des tentes, ils attendirent d’être incorporés «dans des commandos de travail», étant mis en garde contre le «commando de la construction»

des questions surtout au sujet de sa mère et de sa sœur. Arriva le jour où ils furent envoyés au travail, marchèrent dans la campagne, traversèrent des villages, les gardiens courtisant des jeunes filles, pour entrer dans un nouveau camp : Buna. Chapitre IV Le camp était « vide et mort ». Mais le responsable « faisait l’impression d’être bon ». Sous des tentes, ils attendirent d’être incorporés « dans des commandos de

posait des questions surtout au sujet de sa mère et de sa sœur. Arriva le jour où ils furent envoyés au travail, marchèrent dans la campagne, traversèrent des villages, les gardiens courtisant des jeunes filles, pour entrer dans un nouveau camp : Buna. Chapitre IV Le camp était «vide et mort». Mais le responsable «faisait l’impression d’être bon». Sous des tentes, ils attendirent d’être incorporés «dans des commandos de travail», étant mis en garde contre le «commando de la construction».

le savoir la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres - plus de cinq cents - aucun survivant. Nous savons aussi que même

déportés étaient Polonais. Triangles portés dans les camps nazis pour identifier l’origine des déportés. • Le premier convoi de déportés a eu lieu le 27 mars 1942. 565 personnes quittèrent Drancy pour Auschwitz. A Auschwitz-Birkenau-Monowitz, des trains arrivaient presque tous les jours. Les déportés venaient souvent de Pologne et Norvège. Le premier convoi est arrivé de Slovaquie le 26 mars 1942. Plus tard, d’autres convois sont arrivés en application de « la Solution Finale de la question

le savoir : la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich ; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres - plus de cinq cents - aucun survivant. Nous savons aussi que même ce

de le savoir: la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres -plus de cinq cents- aucun survivant. Nous savons aussi que même ce semblant

le savoir : la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich ; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres — plus de cinq cents — aucun survivant. Nous savons aussi que même ce

de le savoir: la nuit les engloutit, purement et simplement. Aujourd'hui pourtant, nous savons que ce tri rapide et sommaire avait servi à juger si nous étions capables ou non de travailler utilement pour le Reich; nous savons que les camps de Buna-Monowitz et de Birkenau n'accueillirent respectivement que quatre-vingt-seize hommes et vingt-neuf femmes de notre convoi et que deux jours plus tard il ne restait de tous les autres – plus de cinq cents – aucun survivant. Nous savons aussi que même ce