Mont Saint Helens

pouvoir d’une nouvelle et jeune génération. Mais les jeunes romantiques sont condamnés, parce qu’ils sont nés une génération trop tard, bien après le désastre de Waterloo. Il ne leur reste plus qu’à lire les exploits de Napoléon «  Le Mémorial de Sainte-Hélène », qui fait l’objet d’un culte de la part de Julien « la perte de son livre qu’il adorait », « c’était de tous celui qu’il affectionnait le plus », nous pouvons ici remarquer les formules hyperboliques pour exprimer son amour pour ce livre. Julien

de Julien Julien nous montre qui a un gout poussé pour le bonapartisme, un esprit révolutionnaire caché en lui, il nous le montre en allant lire alors qu’il est de garde à la scie, et il ne lit pas n’importe quel livre, il lit le mémorial de Sainte-Hélène qui est « LE » livre de la jeune génération qui a cru à la révolution de 1830. De plus sa haine pour sa famille nous montre l’approche d’une très certaine révolte qui marquera certainement le début de son histoire. III) Les enjeux d’une telle

entreprend, il faut donner les deux tiers à la raison, et l'autre tiers au hasard. Augmentez la première fraction, et vous serez pusillanime. Augmentez la seconde, vous serez téméraire. | | [Napoléon Bonaparte] | | Extrait de Le mémorial de Sainte-Hélène | | | Les règlements sont faits pour les médiocres et les indécis ; rien de grand ne se fait sans l'imagination. | | [Napoléon Bonaparte] | | | | | Je ne voudrais pas être à la place de Dieu, c'est un cul de sac. | | [Napoléon

poussa vers | | |la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était | | |tombé son livre; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène (4). | | | | |25 |

Fierro Alfred, Garnier J., Huart C., Tulard J., Nouvelle bibliographie critique des mémoires sur l’époque napoléonienne, Paris, 1991, éd. Droze. _ Journal et souvenirs de Girardin, Paris, 1828, éd. Moutardier. _ Las Cases E., Le mémorial de Sainte-Hélène, quatre-vingt-dixième édition, Librairie Garnier Frères, 1930, Paris. _ Tulard J., Napoléon, 1977, Paris. _ Vidalenc J., L’opposition sous le Consulat et l’Empire, annales de Normandie, 1969, Paris- Rouen. Ouvrages traitant des campagnes

a ici un topo inversé : le père en colère contre son fils (ligne 23 à 25) « il le poussa vers la maison ».Normalement le père furieux aurait du le chassé de chez lui. Ce qui aurait alors été un stéréotype. Julien adore le livre « Mémorial de Sainte-Hélène » écrit par Napoléon Ier (ses mémoires). Julien est bonapartiste. Axe 2 : Le portrait du héros. Un portrait particulier, inhabituel. Il a les joues pourpres  colère. Les yeux baissés  il contient ses émotions car il a peur de la brutalité de

l’entrée dans l’armée napoléonienne, mais au contraire l’habit noir ecclésiastique qui, sous la Restauration, conduit « à tout ». Dès le début du roman, le lecteur sait immédiatement que l’une des lectures favorites de Julien est le Mémorial de Sainte-Hélène qui lui avait était donné par le vieux chirurgien-major qui « en mourant, lui avait légué sa croix de la Légion d’Honneur, les arrérages de sa demi-solde, et trente ou quarante volumes, dont le plus précieux venait de faire le saut dans le ruisseau

Cette scène se prolonge par la vision du père Sorel négociant le salaire de Julien, avec Monsieur de Rénal . Dans le livre, Julien est « a cinq ou six pieds plus haut, à cheval sur l’une des pièces de la toiture … Julien lisait … Le Mémorial de Sainte-Hélène » . Aussi bien dans le livre que dans le film, on comprend dès les premières minutes ( ou chapitres ) que Julien n’est pas comme les autres . Contrairement au film, Madame Derville, dans le livre, fait tout pour être avec Julien, alors que

rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène . Stendhal, Le Rouge et le Noir, chap. IV. (1830) B. Au plan collectif 1. Les livres ont souvent préparé et favorisé les grandes mutations politiques et sociales. Les Lumières, 1848, mai 68 (Sartre, Marx, Freud) 2. Engagement de l’écrivain

charpentier. Agée de 19 ans, il est victime d’un père et de frères brutaux, qu’ils le méprisent à cause de son intelligence. Le jeune homme a une grande mémoire il peut réciter par cœur le nouveau testament, il connait aussi par cœur le Mémorial de Sainte-Hélène car il voue une adoration sans limite à Napoléon Bonaparte. L’abbé Chélan protège Julien de sa famille brutale et il lui permettra de faire ces premiers pas dans la bourgeoisie provinciale chez les Rênal, qui est la famille du maire de Verrières