Montagnes de Brume

Contemplations (livres I à IV) Texte 8 : Livre IV, poème XIV : « Demain, dès l’aube » P1. Lycée Lacassagne. 2022-2023 Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. 5 Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la

furieux combat, les deux combattants, tels Roland et Olivier dans « Le mariage de Roland » (de La Légende sémitique : c’est l’Épopée de Gilgamesh, roi d’Uruk (Sumer, développé le poème en akkadien, langue dirigent vers les montagnes des cèdres pour tuer le monstre Huwawa. Ishtar2 invite Gilgamesh à devenir son époux ; il l’insulte en lui rappelant que tous ses amants ont pris la route des Enfers. Pour se venger, Ishtar place sur le chemin de des siècles), deviennent les meilleurs

pas vus, moi ? ” Il répondit : “ Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, abat les édifices, déracine les arbres, soulève la mer en montagnes d'eau, détruit les falaises, et jette aux brisants, les grands navires, le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, - l'avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe, pourtant. ” Je me tus devant ce simple raisonnement. Cet homme était

moi ? » Il répondit : « Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, abat les édifices, déracine les arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit les falaises, et jette aux brisants les grands navires, le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, – l’avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe, pourtant. » Je me tus devant ce simple raisonnement. Cet homme était

moi ? » Il répondit : « Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, abat les édifices, déracine les arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit les falaises, et jette aux brisants les grands navires, le vent qui – 11 – tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, – l’avez-vous vu, et pouvezvous le voir ? Il existe, pourtant. » Je me tus devant ce simple raisonnement. Cet homme

pas vus, moi ? » Il répondit : « Est-ce que nous voyons la cent millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le vent, qui est la plus grande force de la nature, qui renverse les hommes, abat les édifices, déracine les arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit les falaises, et jette aux brisants les grands navires, le vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, – l’avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe, pourtant. » Je me tus devant ce simple raisonnement. Cet homme était un

le feu, tandis que les panneaux centraux ont des couleurs chaudes au premier plan et froide à l’arrière plan. -Sur le panneau de gauche, on voit des soldats avec des armes et un sac à dos. Ils tournent le dos au spectateur, ils marchent dans la brume et forment une armée de soldats sans identité. Les lignes sont horizontales et suivent le brouillard. -Sur le panneau central, il reprend la composition des tranchées. L’arrière plan de ce panneau représente les ruines des maisons écroulées. Au premier

| | |- Sur la côté : les mois les plus chauds sont de décembre à février (26 à 30°C), les plus froids de juin à août | | |(10 à 19°C). Une brume très humide est persistante est présente de mai à mi septembre, c’est une région où l’on | | |voit que très rarement le soleil (sauf pour la région frontalière de l’Equateur où il fait beau toute l’année). | |

pense même pas à chercher un abri." [ibid. p.78] La tempête arrive avec le silence: aucun vent, l'immobilité totale de la nature est un prélude de ce qui va arriver: "Au début, il n'y a pas de vent. Tous les bruits sont suspendus, comme si les montagnes retenaient le souffle. C'est cela qui fait battre mon coeur, ce silence qui vide le ciel, qui fige tout. [ibid. p. 79] Puis le vent se manifeste, ce n'est pas le vent ami, celui qui apporte la chaleur et la joie de vivre, celui que Lalla, l'héroïne

d'un projecteur, d'un réverbère, d'une veilleuse; lumière électrique; lumière du gaz. Les crinières de leurs casques, et leurs grands manteaux blancs soulevés derrière eux passaient sur la lumière des becs de gaz, qui se tordaient au vent dans la brume (FLAUB., Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 276). La lumière de la lampe électrique, le temps d'un éclair, la frappa en plein visage (BERNANOS, Crime, 1935, p. 742). Mes yeux sont trop fatigués pour me permettre une lecture prolongée à la lumière artificielle