Montaigne Des Cannibales Philosophie

grands hommes. Il s'agit là, pour l'auteur d'une évidence première sur laquelle il ouvre son discours et qu'il se propose seulement de chercher à comprendre : Pour quelle raison tous ceux qui ont été des hommes d'exception, en ce qui regarde la philosophie, la science de l'Etat, la poésie ou les arts, sont-ils manifestement mélancoliques, et certains au point même d'être saisis par des maux dont la bile noire est l'origine, comme ce que racontent, parmi les récits concernant les héros (tw~n hJrwikw~n)

4. La Fontaine, Fables, III, 2, « Les Membres & l’Estomac », (1668) 5. Montaigne, Essais, Livre I, XXXI, « Des cannibales » (1580) 6. Diderot, Le Neveu de Rameau, « La Pantomime des gueux » (1762), publié en 1891

plate, que l’eau est simplement de l’eau, que l’air est simplement de l’air, la nature la nature, et l’esprit l’esprit... » Le souci de ne pas commettre d’anachronisme a aussi l’avantage de réduire ses connaissances à celles de l’Antiquité, des philosophies présocratiques. La Terre reste donc désespérément plate, Sujet 3 comme l’appuie bien la répétition de l’adjectif « plate » et l’eau, l’air, la nature ne recèlent décidément aucun secret... C’est aussi un être à la vue courte qui croit que

CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE paradis perdu. C'est 18. dans cet ensemble culturel, que naît v6ritablement le mythe du "ban sauvage1'Nourrie par les textes classiques. la littérature française redécouvre le "bon sauvage" au XVleme siècle avec Montaigne, et l'&lève à son zénith avec Rousseau au XVlll6me siècle. Mais entre les deux se situe un auteur aujourd'hui peu connu et pourtant très important, dont la contribution au mythe du "bon sauvage" est remarquable: Lahontan. Ne en 1666, le baron

plate, que l’eau est simplement de l’eau, que l’air est simplement de l’air, la nature la nature, et l’esprit l’esprit... » Le souci de ne pas commettre d’anachronisme a aussi l’avantage de réduire ses connaissances à celles de l’Antiquité, des philosophies présocratiques. La Terre reste donc désespérément plate, Sujet 3 comme l’appuie bien la répétition de l’adjectif « plate » et l’eau, l’air, la nature ne recèlent décidément aucun secret... C’est aussi un être à la vue courte qui croit que « le

plate, que l’eau est simplement de l’eau, que l’air est simplement de l’air, la nature la nature, et l’esprit l’esprit... » Le souci de ne pas commettre d’anachronisme a aussi l’avantage de réduire ses connaissances à celles de l’Antiquité, des philosophies présocratiques. La Terre reste donc désespérément plate, Sujet 3 comme l’appuie bien la répétition de l’adjectif « plate » et l’eau, l’air, la nature ne recèlent décidément aucun secret... C’est aussi un être à la vue courte qui croit que «

langues slaves, scandinaves, germaniques, anglo-saxonne, les langues d’oïl et d’oc. Une littérature va utiliser ces langues vulgaires et cette littérature est faite de théâtre et de poésie. La littérature scientifique comme la théologie, le droit, la philosophie ne s’exprime alors qu’en latin. Même si on assiste à une progression rapide des langues vulgaires, le latin conserve un primat pour les matières scientifiques. C’est une langue européenne de culture, elle devient un instrument de communication universel

scandinave, langue germanique, langues anglo-saxonnes, langue d’oc et langue d’oil, dialecte italien et ibérique. Ces dialectes sont oraux mais se font écrire. La littérature [théâtre et poésie] vont utiliser ces langues barbares. Théologie, philosophie, droit, science ne s’expriment alors qu’en latin. Le latin conserve un prima dans la communication scientifique. C’est une langue européenne de culture. Il sera l’instrument de communication universel pour les gens cultivés au Moyen Age. A l’époque

culturelle (l’apartheid ou la réserve indiennne), les politiques de ségrégations culturelles luttent désespérémment contre la menace de la co-existence identitaire et du dialogue culturel. C’est ce même déni du dialogue qu’on voit dans certaines philosophies africaines telles que la Négritude et la “African Personality” qui s’accrochent à une certaine essence monologique de la culture par rapport au peuple noir. Connus par des discours différents, ce qui réunit les adeptes de l’idéal culturel, voire

apparaît comme la langue idéale, jusqu’au 12ème s, le latin est en pratique la seule langue écrite. Ces dialectes vont être moraux, à partir du 12ème s les dialectes étaient juste oraux. Dans la littérature scientifique de l’époque (la théologie, philosophie, droit) on s’exprime jamais dans les langues locales mais en latin. Le latin va apparaître comme une langue européenne de culture, un instrument de communication universel pour les gens cultivés du Moyen-Age. C’est pas une langue spécifiquement