Montaigne La Vraie Liberté C Est Pouvoir Toute Chose Sur Soi

avancé, la chose devient ridicule, Socrate, et, pour ma part, j'éprouve à l'égard de ceux qui cultivent la philosophie un sentiment très voisin de celui que m'inspirent les gens qui balbutient et font les enfants. Quand je vois un petit enfant, à qui cela convient encore, balbutier et jouer, cela m'amuse et me paraît charmant, digne d'un homme libre et séant à cet âge, tandis que, si j'entends un bambin causer avec netteté, cela me parait choquant, me blesse l'oreille et j'y vois quelque chose de servile

qu’ils ne comprennent pas, ils font gloire de leur ignorance. - Les religieux placent leurs traditions humaines au-dessus des préceptes du Christ. - Les religieux se détestent entre eux et il y a une surmultiplication inutile des ordres religieux. Montaigne (Les cannibales) - Les indigènes sont décrits comme des sauvages, des barbares… - Sauvages = naturels, proches de la nature - Pour notre civilisation, le terme «sauvage»est péjoratif, car notre société s’est corrompue et éloigné de la nature. - On

2 Notions : conscience- inconscient – violence – mémoire – liberté • La conscience caractérise essentiellement l’homme 1. René Descartes (1596-1650) : « je pense, donc je suis.», Discours de la méthode. 2. René Descartes : « je suis une chose qui pense. » Méditations métaphysiques. 3. Blaise Pascal (1623-1662) : «La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît

Biographie de Michel de Montaigne Michel Eyquem, seigneur de Montaigne, naît le 28 février 1533 au château familial de Saint-Michel-de-Montaigne, en Dordogne. Il appartient à une famille de négociants bordelais nouvellement anoblis Philosophe, il se passionne pour les auteurs antiques comme Cicéron ou encore Virgile. Son éducation et son goût pour l'humanisme le pousse à explorer, avec ses travaux d'écriture et en particulier les Essais dès 1571, il prend l'être humain comme objet d'étude. .

Madeleine est ensuite divinisé. (fin du texte) b) générosité du héros Dévouement extrême (double) : il sauve son ennemi Fauchelevant et permet à Javert de le démasquer. Après son exploit, il reprend l’apparence du bagnard (Jean Valjean) en toute humilité et modestie car «souffrance heureuse et céleste (l.45) : il s’est fait démasqué mais il l’a fait ce qu’il fallait (conscience tranquille). CONCLUSION Madeleine accède au statut de héros -> tension extrême et rédemption.

L’IMAGINATION En parodiant le célèbre titre de Diderot, la question fondamentale semblerait être : Est-elle bonne, est-elle mauvaise ? Mais est-ce vraiment la question ? Certes pour toute une tradition philosophique l’imagination est fortement critiquée, ou du moins il faut s’en méfier puisqu’elle serait maîtresse d’erreur et de fausseté. Mais une telle critique ne repose-t-elle pas une conception limitative de l’imagination ? En quoi consiste-t-elle ? Une distinction constante est établie :

'Essais de psychanalyse' le sujet « Il ne faut pas empiéter sur l'avenir en demandant avant le temps ce qui ne peut venir qu'avec le temps. » Arthur Schopenhauer 'Aphorismes sur la sagesse dans la vie' le sujet « La vraie liberté est de pouvoir toute chose sur soi. » Montaigne 'Journal' la morale « Le plaisir est l'objet, le devoir est le but. De tous les êtres raisonnables. » Voltaire 'Stances' la morale « Le devoir est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » Emmanuel

des moines jansénistes. Selon la doctrine du jansénisme, l'homme n'obtient que son salut que si Dieu l'y prédestine en lui accordant la grâce dès sa naissance. À cette époque déjà, les jansénistes sont condamnés par l'Église et persécutés par le pouvoir royal. Racine entre à Port Royal quand sa grand-mère s'y retire, c.-à-d. en 1649. Il fait de 10 à 14 ans beaucoup de latin à Port-Royal. Il va rencontrer Blaise Pascal à ce couvent et c'est un philosophe célèbre. L'éducation de Racine se fait

la réalité dans laquelle l’homme vit aujourd’hui ; face, d’un côté, à la persistance de la religion (à la question religieuse qui se maintient et demeure avec force) et de l’autre, le dénie et l’indifférence vis-à-vis de la religion (l’absence de toute culture religieuse). Ces deux tendances traversent notre société. La religion est indépassable et on ne peut s’en passer (« famine spirituelle »), inversement le désintéressement croissant à l’égard du sentiment religieux montrerait comment il

nous procure de la noblesse car c’est ce qui nous distingue de l’univers. C’est pourquoi, même si nous sommes faibles face à ce dernier, nous devons mettre toute notre dignité dans la pensée comme le dit Pascal dans les Pensées : «Toute notre dignité consiste en la pensée». Donc, nous sommes perdants face à l’univers mais nous avons quelque chose que lui n’a pas. En outre, pour Pascal, l’homme n’a rien à attendre de la vie terrestre, il faut juste qu’il sauve son âme. Donc, la conscience permet