Morale Et Justice

sinon violence / pas de confiance. - Le juste à l’échelle de l’individu : Kant et l’impératif catégorique : il faut se comporter comme on veut que les autres le fasse pour que ce soit moral. => puisse être une maxime/règle universelle. - Les lois s’appuient sur la conscience morale ou la conscience morale fait les lois ? => L’état permet de réguler la violence donc impose des lois justes et condamne l’injustice pour que les hommes puissent vivre

Relayée par les médias, l'affaire Humbert illustre le débat sur la relation entre droit et éthique. En effet, elle soulève la question de savoir, si une personne ne pouvant se donner la mort peut être assistée par une autre personne. D'un point de vue moral deux réponses sont possibles : on peut considérer la vie comme valeur suprême comme le font par exemple les catholiques et dans ce cas aider à donner la mort est interdit ou l’on peut considérer que chacun a le droit de vivre dans la dignité et de

Cette vision amène à penser que droit et morale sont liés. En effet, la conception romaine du droit est essentiellement basée sur l’idée de justice. Les romains, dont l’enseignement du droit était à l’origine fait par l’ordre religieux, pensaient que les préceptes du droit étaient de « vivre honnêtement, de ne faire tort à personne et de rendre à chacun son droit […] à partir d’une connaissance des réalités humaines et divines » (Celse). Ainsi la morale était indéniablement imbriquée dans le droit

autres sans éprouver de l'affection de l'amour ou de l'attachement pour autrui. On peut s’étonner qu'on veuille associer nos sentiments affectifs tel que l'amour ou l'amitié aux droits d'équités, dans la mesure ou le désir désorganise la justice. Autrement dit par amour nous pourrons être amené à l'injuste et nos sentiments seront toujours mis en avant. D’ailleurs ressentir un sentiment d'injustice envers quelqu'un résulterait du fait que l'on aime pas. On aura tendance à penser qu'il

Comparez la règle de droit et la règle morale « Le droit se préoccupe des attitudes extériorisées tandis que la morale s'intéresse au for intérieur », Kant. La règle de droit est une « règle de conduite dans les rapports sociaux, générale, abstraite et obligatoire, dont la sanction est assurée par la puissance publique ». Les règles morales sont les normes qui distinguent entre le bien et le mal, ainsi ces règles ne peuvent pas assurer la sécurité juridique qui est le but de la règle de

courants : * Dans un premier temps, une conception idéaliste dite du droit naturel où il y a un lien entre le droit et la morale où l’éthique : C’est le droit naturel * Dans une deuxième conception plus anglo-saxonne, c’est le droit positif qui prévaut selon laquelle il n’y a pas de liens entre la morale et le droit qui n’est alors que l’expression d’un besoin morale à un moment donnée. B) Distinction entre la règle de droit et la norme Dans nos sociétés, il existe un ensemble de normes

grecs, les gens qui sont heureux sont ceux qui ont de la chance (Antiquité). Bonheur= eudemonia= bon démon. L’eudémonisme est la doctrine qui dit que le bien suprême est le bonheur et l’hédonisme est celle qui prône le plaisir. Bien moral ≠ Bien moralement, neutre= ce que l’on désir, ce que l’on recherche. Les critère du souverain bien : universalité, fin en soi c'est à dire une fin qui n’est pas un moyen, autosuffisance. Les différents sens du Bon *

Droit et morale s’opposent-ils ? André Comte Sponville nous dit que « La morale n'est légitime qu'à la première personne. La morale ne vaut que pour soi ; pour les autres, la miséricorde et le droit suffisent. ». Ici, l'auteur pose très clairement la question des rapports entre la morale, la justice et le droit puisque ces trois concepts sont intiment liés. En effet, comme le suggère Paul Ricoeur, le droit sans la morale, ce n'est pas la justice. En fait, la morale est du domaine de l'individu

imprécise puisqu’elle pourrait s’appliquer à d’autres règles dont certaines n’ont rien de juridique (règles religieuses ou morales). Certaines règles de droit ne font que reprendre des règles religieuses ou morales. La règle de droit ne se distingue donc pas toujours des autres règles par son objet même s’il est vrai que le droit réglemente parfois des domaines étrangers à la morale ou la religion (règles du code de la route). La conséquence c’est que pour distinguer la règle de droit des autres règles

dommage, on doit faire en sorte quelque soit le moyen de replacer la victime dans l'état d'avant la commission du dommage (cela peut être en dommages et intérêts = récupération par équivalence, en nature). Cet article énonce par ailleurs une règle morale religieuse, car dans la tradition catholique, on nous apprend qu'il ne faut pas faire de mal à son prochain. On peut ainsi faire le parallèle avec d'autres règles de la vie en société. (art.1834 : "Les conventions doivent être exécutées de bonne foi"