Moralisatrice Fable

Sujet d’écriture d’invention (bac blanc) : Ecrire une fable dans le style de La Fontaine dont la morale serait « l’argent ne fait pas le bonheur ». L’ingénue Brebis Un jour, une brebis dans son pré, Se dit, après son petit-déjeuner, Qu’elle devrait aller visiter Les lointaines et diverses contrées. Elle alla voir le grand lapin blanc Qui était fort intelligent : « Bien le bonjour, mon ami, J’ai besoin de vos conseils Pour aller explorer les merveilles Des nombreux autres pays. Car je ne sais de quoi

porter au texte. La fable qui nous occupe se situe dans le septième livre, c'est-à-dire au centre du recueil. En sixième position dans le livre 7, la fable intitulée « La Cour du Lion » met en scène sa majesté des animaux qui, souhaitant connaître l’ensemble de son royaume, organise un grand festin où se retrouvent tous les animaux. La fable de Phèdre (« Leo regnans », IV, 14) étant incomplète, La Fontaine se serait plutôt inspiré de Jacques Régnier (Apologi Phaedrii, 1ère partie, fable 33, « Le Lion,

paroles du renard qui dit cela au petit prince, autrement dit les valeurs morales sont essentielles, dans le texte le petit prince se sent responsable de la rose car il s'en est occupé. Le laboureur et ses enfants. Comme l'apologue ou l'essai, la fable a pour but de faire passer un message, de faire réfléchir son lecteur. C'est le style de texte qu'adopte Jean de la Fontaine, au 17ième siècle, pour faire passer des leçons de morales à ses lecteurs à l'époque du classicisme, où les écrivains sont

monarchie absolue, l’injustice comme Diderot et Voltaire. Au 20ème siècle, l’essai s’intéresse à l’art, à la littérature, aux faits de sociétés, aux problèmes qui concernent l’avenir de l’homme et de la planète. 2) Argumentation indirecte La fable et le conte philosophique relèvent de l’argumentation indirecte. Le conte philosophiques à l’origine est oral puis devient un genre littéraire. Il en existait dès l’Antiquité gréco-latine et en Orient. Il avait une double vocation, divertir et instruire

2) Les formes de l'apologue : a. La parabole : Récit allégorique Biblique qui propose un enseignement religieux et moral. b. La fable : Met souvent en scène des animaux symbolisant le monde des Hommes et des situations exemplaires. Le récit invite à procéder par induction : passer du cas à une réflexion générale.  Un art de la séduction : la fable est un discours argumentatif fondé davantage sur la persuasion. Il s'agit d'entraîner l'adhésion du lecteur par le récit (l'humour ou l'émotion

La fable classique : Lafontaine, Les obsèques de la Lionne Mise en situation -17e siècle, sous le règne de Louis XIV, le régime est une monarchie absolue de droit divin. Jean de La Fontaine (1621-1695) écrit 2 recueils de 6 livres chacun, le seconde livre dont il est ici question, parait entre 1678 et 1695. -Les Obsèques de la Lionne viennent de ce livre, et sont inspirés d’une fable d’Abstémius, du recueil d’une centaine de fables Hécatomythion, écrits vers la fin du 14e siècle, sous la renaissance

sont aveugles envers eux mêmes (L29) « Lynx: bonne vue et taupes: aveugles » Ils ont été insultés mais ils ont oubliés et ils repartent chez eux content ( L26) : autosatisfaction III. La moralité Morale ne se rattachant pas spécifiquement à la fable mais générale ( L28) comparaison homme/animaux ( L31) Dénonciation de la vérité, critique de l'homme On ne vaut jamais nos défauts mais très bien ceux des autres Justification de cela : Métaphore de la besace ( L 35) Conclusion : Ce texte permet

croire au surnaturel. Mais après la consultation d’un spécialiste en la matière, à savoir un orfèvre, la supercherie est aussitôt dévoilée (une feuille d’or avait été habilement appliquée sur la dent). La morale de FONTENELLE, placée au début de la fable, « Assurons-nous bien du fait avant que de nous inquiéter de la cause », est ainsi illustrée par ce récit plaisant qui condamne la crédulité dont font preuve certains, qui montre la nécessité de dénoncer le charlatanisme et de lutter contre l’obscurantisme

II) Une fine analyse du comportement III) Quel est donc l’enseignement moral de cette fable ? Les membres et l’estomac : I) Une fable à la structure complexe 1) Le plan de la fable 2) Mise en parallèle des trois niveaux du récit II) Une morale à la gloire de l’ordre établi de la hiérarchie ? 1) Une fable qui a toutes les apparences d’un acte de soumission au roi 2) Un texte mimé 3) Le pouvoir de la fable La besace : I) Un récit alerte, in médias res (début abrupt) 1) L’absence de description

dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste. I) Une fable habilement menée : a. Un Préambule qui rappelle les récits mythologiques tragiques : • Evoque tragédie d"Œdipe roi" (Sophocle) : Peste à Thèbes, on recherche coupable du châtiment divin. • Peste définie par "mal" avant d'être nommée,une attente