Mort de rire

RIRE, POUR QUOI FAIRE ? « Le rire est le propre de l’homme » écrivait Rabelais. Rien n’est moins sur de nos jours si l’on en croit les dernières recherches scientifiques qui montre que les rats, les chats et les singes sont capables de rire lorsqu’ils sont stimulés pour répondre à certaines situations. La problématique posé par ce thème nous entraîne au cœur de la condition humaine mais aussi nous conduit à évaluer les relations que nos entretenons avec nos semblables. Alphonse Allais disait

signe de la découverte. Nous verrons ainsi si ce passage parodiant manifestement les récits de voyages du Moyen-Age, ne relèverait pas davantage d’un partage d’une expérience humaniste où l’auteur montrerait toute l’importance de l’esthétique du rire carnavalesque. Au XVIème siècle, où écrire consistait souvent en une réécriture, telle la mimésis d’Aristote (cf. La poétique), il n’est pas étonnant de retrouver dans ce texte une parodie des récits de voyages du Moyen-Age en vogue à l’époque

émerger une réflexion sur l’homme et sa condition. Nous pouvons nous poser la question de savoir comment le théâtre et plus précisément la comédie peut amener sous des aspects plutôt légers à réfléchir sur des sujets plus sérieux tels que celui de la mort par exemple. Nous verrons pour cela dans un premier temps les moyens mis en œuvre à travers des thèmes graves faisant émerger une réflexion sur l’homme et sa condition puis dans une deuxième partie les moyens mis en œuvre à travers le registre comique

« Le rire est-il un bon moyen pour aborder des sujets sérieux ? » Dans le but de faciliter la compréhension de cette dissertation, je pense qu’il peut être intéressant de la commencer en définissant le mot « rire » car c’est bien sûr le mot le plus important de ce sujet. Rire : manifester un sentiment de gaieté par un mouvement des lèvres, de la bouche, accompagné de sons égrenés. Le rire, c’est aussi quelque chose de communicatif, lorsque quelqu’un rit, on a tendance à vouloir rire aussi et

Henri Bergson, né le 18 octobre 1859 à Paris où il est mort le 4 janvier 1941[1], est un philosophe français mais aussi un homme d’action. Il fut aussi professeur au Collège de France. Il a publié quatre principaux ouvrages : d’abord en 1889, l’Essai sur les données immédiates de la conscience, ensuite Matière et mémoire en 1896, puis L'Évolution créatrice en 1907, et enfin Les Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1927. Son œuvre est étudiée

plus ; je me meurs, je suis mort, je suis enterré. N’y a-t-il personne qui veut me ressusciter […] » (L. 9/10) entraînant un rapprochement avec le personnage biblique de Jésus. Harpagon cherche le coupable de cet affreux crime et il mettra tout en œuvre pour le retrouver car « sans [son argent], il [lui] est impossible de vivre » (L.11). Il se prend lui-même pour le voleur, ce qu’indique la didascalie « Il se prend lui-même le bras » (L.6) : cette situation cocasse fait rire les spectateurs ; Harpagon

profondément qu’il a dû inventer le rire. L’animal le plus malheureux et le plus mélancolique est comme de bien entendu le plus allègre » Nietzsche. Fragments posthumes." Que l’homme ait la capacité de rire, il suffit d’observer le réel pour en être assuré. Qui n’a pas été secoué d’un rire irrépressible à la vue d’un homme glissant sur une peau de banane, du professeur tombant de son estrade ou se ridiculisant dans un lapsus éloquent ? Les éclats de rire sont une donnée de fait. Ce qui ne

bout de la nuit, de 1932, est l'objet du vécu du personnage principal durant la première guerre mondiale. Et enfin, le dernier extrait, La condition humaine de Malraux, publiée en 1933, décrit les dernières heures de vie de Kyo, personnage condamné a mort suite à la guerre entre les nationalistes et les communistes. Ces quatre extrait présentent un personnage principal incarnant une ou plusieurs valeur(s). Ici, la valeur va être définie par ce sur quoi le personnage s'appuie pour être. En s'appuyant

Texte n°5 :Flaubert, Madame Bovary: la mort d’EmmaIntro En 1857 paraît  Madame Bovary  qui deviendra le symbole du réalisme, et une référence pour la génération d’écrivains naturalistes qui arrive. Œuvre scandaleuse à l’époque, Flaubert gagne finalement le procès pour immoralité intenté contre son livre, et rencontre le succès. Il cherche à montrer les faiblesses humaines, à travers une peinture précise de la réalité.  Ainsi,  Madame

effrayante, le rire la rend moins sérieuse. Dans son affiche de campagne Présidentiel de 1981, Coluche désacralise par le rire le rôle des politiciens. Quand à Olivier Mongin, il répond aux questions de Gilles Heuré pour le magasine Télérama, paru le 10 mai 2006, sur l’humour d’aujourd’hui. Et pour terminer, ce dossier est complété par un article de journal Le Figaro Magazine, édité le 17 juin 2006, par Jean-Mars Parirsis, qui s’interroge sur l’avenir de l’humour. Comment se sert-on du rire ? Peut-on