Mystères joyeux

Est-ce que vous direz à d'autres vos chansons? 105 Nous vous comprenions tant ! doux, attentifs, austères, Tous nos échos s’ouvraient si bien à votre voix ! Et nous prêtions si bien, sans troubler vos mystères, L'oreille aux mots profonds que vous dites parfois ! Répondez, vallon pur, répondez, solitude, 110 Ô nature abritée en ce désert si beau, Lorsque nous dormirons tous deux dans l'attitude Que donne aux morts

cette époque. On ne s'étonnera pas dans ces conditions de trouver dans cette œuvre tant d'explorateurs, de scientifiques, d'ingénieurs capables de résoudre les problèmes qui se posent à eux et d'expliquer par la même occasion aux jeunes lecteurs les mystères d'un vaste monde, que l'on aborde alors avec une frénésie de savoir. La dimension symbolique Dans cette perspective, le héros romanesque, après une phase préparatoire, passe par une mort symbolique (évanouissement, perte supposée de la vue, combat

jours Etude d’une œuvre intégrale : La Peau de Chagrin de Balzac (1831) EXTRAIT N°1 Au premier coup d’œil les joueurs lurent sur le visage du novice quelque horrible mystère : ses jeunes traits étaient empreints d’une grâce nébuleuse, son regard attestait des efforts trahis, mille espérances trompées ! La morne impassibilité du suicide donnait à son front une pâleur mate et maladive, un sourire amer dessinait de légers

ver. Sa Folie, son idée était là, dans cette tête, obstinée, harcelante, dévorante. Elle mangeait le corps peu à peu. Elle, l'Invisible, l'Impalpable, l'Insaisissable, l'Immatérielle Idée minait la chair, buvait le sang, éteignait la vie. Quel mystère que cet homme tué par un Songe ! Il faisait peine, peur et pitié, ce Possédé ! Quel rêve étrange, épouvantable et mortel habitait dans ce front, qu'il plissait de rides profondes, sans cesse remuantes ? Le médecin me dit: "Il a de terribles accès

Dans la quatrième strophe, le poète entrechoque les images et les éléments « dans le golfe d’une source tourne la clé d’un fleuve entr’ouvant la verdure », il semble ouvrir des portes multiples dans le visible, posséder la clé du monde et de ses mystères. Le poète n’a-t-il pas accès à l’invisible ? n’est-il pas en parfaite harmonie avec la nature ? L’image est volontairement obscure, surréaliste (elle peut rappeler les tableaux oniriques de Dali) et fait penser aux exercices d’écriture automatique

Endymion Endymion s’endort sur le mont solitaire, Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère, Qu’elle adore en secret, un enfant, un pasteur. Il est timide et fier, il est discret comme elle ; Un charme grave au choix d’une amante immortelle A désigné son front rêveur. C’est lui qu’elle cherchait sur la vaste bruyère Quand, sortant du nuage où tremblait sa lumière, Elle jetait au loin un regard calme et pur, Quand elle abandonnait jusqu’à son dernier voile, Tandis qu’à ses côtés une pensive

écueils en décombres, L’Océan l’épouvante, et toutes sortes d’ombres Passent dans son esprit : la mer, les matelots Emportés à travers la colère des flots. Et dans sa gaîne, ainsi que le sang dans l’artère, La froide horloge bat, jetant dans le mystère, Goutte à goutte, le temps, saisons, printemps, hivers ; Et chaque battement, dans l’énorme univers, Ouvre aux âmes, essaims d’autours et de colombes, D’un côté les berceaux et de l’autre les tombes. Elle songe, elle rêve, — et tant de pauvreté

contemple à genoux ; Mais autour de tant de lumière Pourquoi tant d'ombre, ô sort jaloux ?Dieu lui donna tout, hors l'aumône Qu'il fait à tous dans sa bonté ; Le ciel qui lui devait un trône Lui refusa la liberté.Oui, ton aile, que le bocage, Que l'air joyeux réclame en vain, Se brise aux barreaux d'une cage, Pauvre grande âme, oiseau divin !Bel ange, un joug te tient captive, Cent préjugés sont ta prison, Et ton attitude pensive, Hélas, attriste ta maison.Tu te sens prise par le monde Qui t'épie, injuste

réverbère, le renard. Scène 4 Elément de décor : idem scène 3. Personnages : le petit prince, le vaniteux qui porte un haut de forme avec une plume. Sur scène, le petit prince apparaît et curieux s’approche du vaniteux. Texte Le vaniteux : (joyeux) : Ah ! Ah ! Voilà la visite d’un admirateur ! Le petit prince : Bonjour. Qui êtes-vous ? Vous avez un drôle de chapeau. Le vaniteux : C’est pour saluer quand on m’acclame. Je suis le vaniteux. Malheureusement, il ne passe jamais personne par ici

abstractions pour, au contraire, multiplier les cas concrets. FAIRE DES PHRASES COURTES La coupe classique d'une phrase française « sujet – verbe – complément » est un modèle idéal. Mais si vos phrases se succèdent sur ce modèle, ce ne sera pas joyeux. Il nous faut tout à la fois être inventifs, rigolos, accrocheurs, dramatiques, en ne perdant cependant jamais de vue les salarié-e-s à qui nous voulons nous adresser. Alors n'hésitez pas à varier : des phrases courtes, des phrases heurtées, des