Mythe D Hier

cesse de poursuivre et auquel il ne peut échapper, est ainsi appuyé par la répétition des mêmes noms de rues (Boulevard circulaire, rue des Arpenteurs,...), des événements, etc. Le lecteur perd la notion du temps (d'où le clin d'œil "Si tu confonds hier et aujourd'hui, ça va pas mieux", p 262) et la phrase finale, "autour de lui les spectres familiers dansent la valse..." illustre par l'allusion à la danse ternaire le cycle infini dans lequel les personnages sont enfermés. Alain ROBBE-GRILLET Les

L'étranger ALBERT CAMUS(1942) L’Étranger fait partie de la trilogie que Camus nomme « cycle de l’absurde. Cette trilogie comprend également l’essai philosophique intitulé Le Mythe de Sisyphe et la pièce de théâtre Caligula. L'auteur : Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Dréan en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français. Il a aussi été un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats

tellement irrité ! et pour comble d’imprudence, sur le carton blanc derrière le portrait, des lignes écrites de ma main ! et qui ne peuvent laisser aucun doute sur l’excès de mon admiration ! et chacun de ces transports d’amour est daté ! Il y en a d’avant-hier. Toute ma réputation tombée, anéantie en un moment ! se disait Julien, en voyant brûler la boîte, et ma réputation est tout mon bien, je ne vis que par elle… » Voilà donc que le danger d’être découvert semble convaincre Julien qu’il faut tout à

les mots ; ce qui me révoltait c’est qu’une phrase négligemment lancée : « Il faut… il ne faut pas », ruinât en un instant mes entreprises et mes joies. L’arbitraire des ordres et des interdits auxquels je me heurtais en dénonçait l’inconsistance ; hier, j’ai pelé une pêche : pourquoi pas cette prune ? pourquoi quitter mes jeux juste à cette minute ? Partout je rencontrais des contraintes, nulle part la nécessité. Note : révérence = respect Document d'accompagnement - Inspection de l'Enseignement

vécu la première au front. Pourtant, elle avait bien eu lieu… Toutes les démocraties installées en Europe n’avaient pas résisté à la montée des fascismes. Le culte des Führer, Duce, Caudillo et autres guides ne peuvent cependant tout expliquer. Le mythe du surhomme, notion chère à Nietzsche, datait du siècle précédent. Il préfigurait les événements qui n’allaient pas tarder à se produire…dans le siècle des idéologies. Les germes avaient été plantés au XIXe siècle. Karl Marx avait élaboré sa thèse

nobles, ou des êtres légendaires voués inexorablement à leur perte. C'est dans ce contexte que Racine crée Andromaque, titre éponyme qui fut représentée pour la première fois en 1667. Le nom de cette pièce évoque immédiatement pour le spectateur le mythe des Atrides et la Guerre de Troie. Dans cette écriture versifiée, Racine nous livre l'histoire d'Andromaque, la jeune veuve troyenne d'Hector tué par les grecs lors de la guerre de Troie. La scène 1 de l'Acte 1 s'ouvre sur les retrouvailles entre deux

définit la corrélation entre la liberté de l’homme et la fatalité à laquelle il est soumis. Or la loi, sous toutes ses formes est en réalité un concept qui permet à l’homme d’accéder à la vie et aux hommes de vivre en communauté. Aujourd’hui comme hier, les lois sont la source première de chaque société quelle que soit leur identité. Nous pouvons alors nous demander en quoi les lois sont-elles nécessaires à la liberté ? Comment cette liberté trouve-t-elle sa place dans le respect des lois ? Et

romantique Victor Hugo (1802-1885) revient à une conception épique du roman : il devient la conscience du peuple, qui doit accentuer, dramatiser les événements pour leur donner un sens symbolique. → Les misérables de V.Hugo : il élève jusqu'au mythe le personnage du forçat (Jean Valjean) et deux enfants => Causette : enfant persécuter et Gavroche : symbole du courage et de la liberté. Hugo rend hommage à Gavroche dans un oxymore célèbre :  « Cette petite grande âme venait de s'envoler »

lance publiquement dans la tragédie à partir de 455. Dans ces œuvres, les femmes décrivent la passion physique et morale comme Electre, Clytemnestre et Agathe dans la pièce de Jean Giraudoux. L’Electre de Giraudoux apparait comme la réécriture d’un mythe et pour l’auteur, il s’agit d’une « tragédie bourgeoise ». De plus, les Petites Euménides représentent le chœur de la pièce, l’intermédiaire entre les personnages et les spectateurs, elles font des commentaires sur les personnages de l’histoire, et

est-elle arrivée là ? A l’aide d’un bombardement d’images, explique Naomi Wolf, la femme s’est vue progressivement imposer un modèle physique asexué, désincarné et par définition inaccessible : le mythe moderne de la beauté. Flanqué de ses deux acolytes-le culte de la minceur et le culte de la jeunesse-le Mythe de la Beauté a réussi, en vingt ans, non seulement à remettre les femmes sous contrôle, mais aussi à faire des ravages considérables. Haine de soi, troubles sexuels, insomnies, dépressions nerveuses