Mélancholia De Verlaine

groupe |« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » | | | |vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème |— Paul Verlaine, Poèmes saturniens, Melancholia — VI : Mon rêve familier | | | |consonantique variable (opposé : contre-assonance) |

avis sur un sujet et indiquer ses sentiments dans un but plus large, pour défendre une cause qui dépasse son cadre de vie : ce sera alors une poésie engagée et non une poésie lyrique ! Prenons un exemple : un extrait de Melancholia de Victor Hugo : Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils

rimes qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable (opposé : contre-assonance) reprise du son /an/ : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » — Paul Verlaine, Poèmes saturniens, Melancholia — VI : Mon rêve familier l'homéotéleute répétition d'un son ou d'un groupe de sons à la finale de plusieurs mots successifs « cette tour était la flèche la plus hardie, la plus ouvrée, la plus menuisée, la plus déchiquetée

qui s’accouplent sur un groupe vocalique formé d’une voyelle tonique identique et d'un phonème consonantique variable (opposé : contre-assonance) | reprise du son /an/ : « Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant » — Paul Verlaine, Poèmes saturniens, Melancholia — VI : Mon rêve familier | l'homéotéleute | répétition d'un son ou d'un groupe de sons à la finale de plusieurs mots successifs | « cette tour était la flèche la plus hardie,la plus ouvrée,la plus menuisée,la plus déchiquetée

regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO (1802-1885) Melancholia (extrait) (Recueil: Les contemplations) « Melancholia » est un poème pathétique réaliste. Il décrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine. Il insiste sur le fait que ce sont les enfants et non

 Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent

Ainsi, la poésie peut servir d’instrument de dénonciation. Ainsi, le poème à viser argumentative« Melancholia » dénonce l’injustice sociale de l’époque. L’auteur est partisan d’un travail d’adultes et non d’enfants, un travail qui donne la liberté à l’àme jeune « au nom dii travail saint, fécond et généreux qui fait le peuple libre et rend l’homme heureux

1. Explication d'ordre historique Cirque, fête foraine sont opposés au matérialisme de l'ère industrielle. "Tâche claire dans la grisaille d'une époque cendreuse". Cf. Victor HUGO qui s'oppose au travail des enfants dans Les Contemplations, "Melancholia", "La cendre est sur leur joue". "Ilot chatoyant" ≠ "atmosphère charbonneuse" 2. Image que les artistes donnent d'eux même "Une façon détournée et parodique de poser la question de l'art". "Depuis le romantisme (…), le bouffon, le saltimbanque

s’écoute, se regarde et chante ses sentiments. Cette mise à nu peut avoir une portée universelle. II MAIS SON ŒUVRE ATTEINT UNE DIMENSION UNIVERSELLE Le lecteur peut se reconnaitre A] du particulier à l’universel : poème> dimension générale [Verlaine «Mon rêve familier» => annonce un poème intime mais il ne peint pas UNE seule femme mais TOUTES « est-elle brune, blonde ou rousse ? »] [Paul Eluard «  La dame de carreau » pas qu’une femme => à la fois écolière et amante infidèle. Il avoue

conditions inhumaines du travail des jeunes enfants au XIXème siècle, Hugo « donne » -au sens littéral- la parole à ces pauvres victimes : « Ils semblent dire à Dieu : - Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes » (« Melancholia », Les Contemplations) Dans les Châtiments, il se dresse contre l’oppression de Napoléon III, le liberticide , et , sur tous les tons, lyrique, burlesque, épique, il stigmatise le crime inexpiable de Napoléon le Petit. « Le poète a un pied dans