Mélancolie Dans Le Misanthrope Molière

qu’il faille que je sois L’homme égaré qui ne sait où il va. » Charles d’Orléans, « Ballade LXIII », XVe siècle Citations littéraires expliquées Tôt orphelin, ayant vécu loin des siens, Charles d’Orléans fait souvent figure de poète de la mélancolie. Dans la ballade LXIII, il peint un cadre allégorique et se présente en train de parcourir « la forêt d’Ennuyeuse Tristesse ». Il y rencontre la déesse d’Amour qui lui demande où il va. Le poète répond alors, en un vers qui constitue le refrain

Tandis que j'agonise, mes confrères usent le sampleur J'écrirai mes poèmes à l'ombre des jeunes filles en pleurs Demande à la poussière si mon art est le démon Je suis l'idiot de l'histoire, l'étranger d'une saison A l'école des flammes, même le misanthrope détale Le sort te met à l'épreuve pour voir ce que tes nerfs valent On a qu'une vie mon bel ami et puis la fin Mes mots passants d'idées à feuilles en élan vain Or la tristesse, je ne vois pas et prends racine Du coup mon « flow » berce ton

Racine ou de Molière. 165 CHAPITRE 31 Repères généraux Le texte théâtral (PAGES 158 à 163) Le premier chapitre consacré au genre théâtral rappelle les particularités du texte théâtral destiné à la fois à la représentation et à la lecture. C’est parce qu’on peut le lire, et qu’on peut prendre intérêt et plaisir à cette lecture, que le genre théâtral relève de la classe de français. Mais savoir lire un texte de théâtre demande une attention spécifique, ce que Molière a rappelé

Le Théâtre, du texte à la scène I/ Scènes d’exposition : Le Misanthrope, de Molière (1666), acte I, scène 1 PHILINTE, ALCESTE. PHILINTE Qu'est-ce donc? Qu'avez-vous? ALCESTE Laissez-moi, je vous prie. PHILINTE Mais, encor, dites-moi, quelle bizarrerie... ALCESTE Laissez-moi là, vous dis-je, et courez vous cacher. PHILINTE Mais on entend les gens, au moins, sans se fâcher. ALCESTE Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre. PHILINTE Dans vos brusques chagrins

littéraire, Balzac a également été marqué par l’atmosphère gothique. Le néogothique fleurit à la période roman- tique en s’opposant aux colonnades et aux toits plats de l’architecture classique. En littérature, le gothique se traduit par une mélancolie des lieux, par le biais de paysages en ruines et par la présence de châteaux forts. Dans La Duchesse de Langeais, Balzac insiste justement sur les lieux élevés : le cloitre est construit sur le modèle des églises gothiques et est situé à l’extrémité

termes réellement opposés. • Les antiphrases qui expriment une idée par son contraire. > Le registre lyrique Associé à la lyre d’Orphée, prince des poètes, le registre lyrique vise à traduire les émotions et les passions du locuteur, comme la mélancolie, la nostalgie, les regrets, la douleur, mais aussi la joie, le bonheur, l’enthousiasme. C’est pourquoi on retrouve les thèmes de l’amour, de la fuite du temps, de la solitude, de la nature, de la désillusion. On peut reconnaître le registre lyrique

réveille pour de bon plus tard avec comme chef de file, Charles Perrault, qui va lire devant l'académie française un immense poème « le siècle de Louis le Grand » en 1687. Les Modernes défendent Louis XIV ; les Anciens l'Antiquité. Perrault oppose Molière, Racine etc. aux autres auteurs tels que Sophocle. Boileau y répond dans sa Satire n°10 (sur les femmes) où il loue les auteurs antiques. Ils se répondent tour à tour. Il faut attendre 1694 pour que les 2 adversaires se réconcilient officiellement

Corneille……………………………………………………………………….32 III. Comédies du XVIIe siècle……………………………………………………………………………34 A. L’auteur……………………………………………………………………………………………………….35 B. Exemples………………………………………………………………………………………………………36 1. « Dom Juan » de Molière……………………………………………………………………………..37 2. « Les Fourberies de Scapin » de Molière……………………………………………………..39 IV. Comédies du XVIIIe siècle…………………………………………………………………………….42 A. Les auteurs…………………………………………………………………………………………………….43 B. Exemples………………………………………………………………………………………………………..44 1. « Le Mariage

remplirent […] les arrosèrent de sauce et les couronnèrent […] ». Cette impression est renforcée par des métaphores à caractère hyperbolique traduisant la multitude « se déversèrent », « des meutes », « des essaims », « des faisceaux de mains ». B   Molière fait de son personnage Harpagon un désespéré à qui, en prenant son argent, on a quasiment pris la vie. Une disproportion, une exagération propre à la comédie marquée par des hyperboles provoque le rire « on m’a coupé la gorge ». Les gradations ascendantes

enfiévrés. Don Salluste est un vrai méchant, machiavélique, totalement noir, doué d’une intelligence aiguë, sûr de sa caste et de ses privilèges. Don César est un vrai personnage grotesque, marginal déclassé, baroque, clownesque avec cette touche de mélancolie de l’acte I qui en fait le frère de Ruy Blas. Il doit émouvoir et faire rire tour à tour, bravache et matamore, brigand mais doté d’un vrai courage et sourcilleux sur le point d’honneur. Tout doit être joué tambour battant, sur un rythme endiablé