Nanon

Nanon – G. Sand : Etude Critique Au théâtre, tirades ou monologues laissent s’exprimer longuement un seul personnage. Pensez-vous que les dramaturges aient intérêt à les éviter, au profit des dialogues, comportant des répliques plus brèves ? Au théâtre, tirades et monologues représentent un moment où un personnage s’exprime longuement sur scène, sans interruption. Cependant, il convient de les distinguer. La tirade s’adresse à d’autres personnages présents aux côtés du locuteur. Lors d’un

autre, et, pour ainsi dire, élever à la brochette l'avarice de son héritière, à laquelle il demandait parfois compte de son trésor, autrefois grossi par les La Bertellière. Excipit : - Il n'y a que toi qui m'aimes, disait-elle à Nanon. La main de cette femme panse les plaies secrètes de toutes les familles. Eugénie marche au ciel accompagnée d'un cortège de bienfaits. La grandeur de son âme amoindrit les petitesses de son éducation et les coutumes de sa vie première. Telle est

n’est pas exempt de calculs. Il évite soigneusement toute dépense vestimentaire ou ménagère et tire profit de tout et de tous 10 ». Il est dévoré par l’or qui vient seul dans son cabinet. Sa passion envahit non seulement sa vie mais celle des autres. Nanon, sa servante, par exemple est devenue aussi avare que son maître. L’avarice de M.Grandet est prouvée par ses dépenses limitées. Il ne dépense pas beaucoup. Il n’achète rien ; toutes les nécessités de la famille viennent de ses fermes ; des poulets

Bruyère). L’ellipse, en juxtaposant les deux groupes de mots, permet de dénoncer avec force l’hypocrisie des éloges ronflants. Enumération consiste à énoncer successivement les différentes composantes d’un tout, mentionné explicitement ou non: Nanon faisait tout : elle faisait la cuisine, elle faisait les buées, elle allait laver le linge à la Loire, elle faisait à manger à tous les vendangeurs, défendait, comme un chien fidèle, le bien de son maître. (Balzac) Ici, l’énumération précise les différentes

- Melle d'Aisnon, maîtresse puis épouse du marquis Des Arcis - Mme de La Pommeraye, veuve, maîtresse de Des Arcis - L'hôtesse du grand du Grand Cerf - Nanon, employée à l'auberge du Gand Cerf - La femme du pâtissier - Agathe, maîtresse du maître mais aussi du chevalier de ST Ouin - La maîtresse de Desglands

l’éclairait. N’était-ce pas le seul dieu moderne auquel on ait foi, l’Argent dans toute sa puissance, exprimé par une seule physionomie ? Les doux sentiments de la vie n’occupaient là qu’une place secondaire, ils animaient trois cœurs purs, ceux de Nanon, d’Eugénie et sa mère. Encore, combien d’ignorance dans leur naïveté ! Eugénie et sa mère ne savaient rien de la fortune de Grandet, elles n’estimaient les choses de la vie qu’à la lueur de leurs pâles idées, et ne prisaient ni ne méprisaient l’argent

vie de nombreuses victimes et acquittés (ex : Cheryf Delay). Ce dossier est réellement une erreur judiciaire car il y a d’un côté de vraies victimes (les enfants violés) mais également de faux coupables (les acquittés). Anaïs, Faustine, Mélie et Nanon.

  de   son   sort   et   ne   cherche   jamais   à   changer   sa   situation  ni  son  statut.  Elle  donne  sans  demander.     Extrait  :  Eugénie  Grandet,  p12-­‐14     «  La  Grande  Nanon  était  peut-­‐être  la  seule  créature  humaine  capable  d’accepter  le  despotisme  de  son  maître.   (…)   À   l’âge   de   vingt-­‐deux   ans,   la   pauvre   fille   n’avait   pu   se   placer

|Un black dans les beaux quartiers | |Joseph a tout juste dix ans lorsque son père rentre à Paris, accompagné de Nanon et de Joseph. Très vite, l’éducation du jeune mulâtre est confiée aux meilleurs | |précepteurs : la Boëssière le plus brillant maître d’armes du moment lui enseigne l’escrime mais aussi la littérature et le chevalier Dugast qui ne reçoit en

beaucoup de personnes aimeraient connaître l’étendue. Avare conquérant, il a su imposer des contraintes à sa femme et à sa fille qui le craignent et mènent à Saumur une existence médiocre dans un logis lugubre tandis que lui est servi par la grande Nanon. Père de la douce Eugénie, il veut la marier et essaye de choisir, selon leur fortune et leur servilité, entre les Cruchot et les Grassins. Arrive Charles, le cousin orphelin et déshonoré d’Eugénie. Grandet est terrifié à l’idée de devoir prendre en