Nathalie Heinich

Le Nouveau Roman : Autour des années 1950, plusieurs romanciers, parmi lesquels Alain Robe-Grillet, Michel Buto et Nathalie Sarraute, réfléchissent à un "nouveau roman" en rupture avec le roman traditionnel du XIXème siècle. L'intrigue se trouve déconstruite et le personnage s'apparente à un figurant anonyme sans aucune profondeur psychologique. Exemple : Tropismes de Nathalie Sarraute (1939) juxtapose des saynètes où des personnages anonymes livrent leurs états d'âme : un viel homme rêvant en

confondre ce que d’autres nous ont raconté avec ce que nous possédons réellement de par notre propre expérience ». Il arrive aussi que des auteurs passent par d’autres sortes de mécanismes pour se remémorer et raconter ses souvenirs, c’est le cas de Nathalie Sarraute dans Enfance, qui pour combler les trous de mémoire utilise une écriture à deux voix. Il y a donc une sorte d’autoanalyse des souvenirs qui se créer, un dialogue instauré entre elle et sa mémoire comme si elle était deux personnages différentes

Michel Brutor, Nathalie Sarraute, Alain Robbe-Grillet vont essayer de déconstruire l’intrigue traditionnelle en brouillant les repères habituelles du récit : psychologie des personnages, description. Ils revendiquent la liberté de style, le monologue intérieur, le travail sur la mémoire et l’absence de narrateur omniscient tous ceux-ci ouvre la voie a une nouvelle matière romanesque. Elle a donné lieu a des ouvrages tel que La jalousie d’Alain Robb-Grillé et tropisme de Nathalie Sarraut. Il conservera

l'essence même du personnage. B.QUESTION DE SYNTHESE: Le nouveau roman s'étend de l'après-guerre jusqu'aux années 80. Il se veut être conscient de lui-même. Il pose la question de pourquoi écrire, interrogeant la place du narrateur dans l'œuvre. Nathalie Sarraute dans l'ère du roman remet en question le roman et ses conventions comme l'importance de l'intrigue et des personnages. Ainsi "l'écriture d'une aventure" devient-elle "l'aventure d'une écriture"? Dans un premier temps nous analyserons les

radicalement le personnage, c'est L'Ere du soupçon (1947-1956) pour Nathalie Sarraute: elle refuse la description, le narrateur omniscient, la psychologie des personnages et le roman devient une ou plusieurs voix qui s'expriment, des mouvements de conscience comme des « sous-conversations » qu’elle nomme « tropismes ». On ne connaît le personnage que par cette voix, ce tropisme. Dans Enfance (1983), son autobiographie (?), Nathalie Sarraute se dédouble pour tenter de se « raconter » : un « je «  et

Tropismes Ce texte est de Nathalie Sarraute et vient du recueil Tropismes, écrit de 1939 à 1957. Ce sont de brèves argumentations expliquant les réactions primaires de la pensée arrivant avant la conscience. Dans ce texte, Nathalie Sarraute critique la société de consommation. C'est-à-dire les commerçants et les consommateurs. Dans un premier temps, je mettrais en évidence le lien entre ce texte et le genre de l’apologue. Puis j’étudierais ces procédés satiriques. L’apologue est un récit bref

roman du 20e siècle portant sur les rapports d’une mère et de son enfant : Du coté de chez Swann, A la recherche du temps perdu écrit par Marcel Proust parut en 1913, Le Sagouin écrit par François Mauriac parut en 1951 et Le Planétarium écrit par Nathalie Sarraute parut en 1959. Il s’agira ici de montrer l’image donnée par les textes de ce corpus des rapports entre la mère et son enfant. Les textes de Mauriac et Sarraute en donne une image d’un rapport complexe et d’une relation difficile

(auteur). D’autres ce réunissent sur l’étiquette du nouveaux roman. Ils refusent toutes les conditions du genre romanesque : * Une intrigue linéaire, un portrait psychologique du personnage voir même une description physique. Les auteurs sont Nathalie Sarraute, Robbe Grillet, Michel Burtor, Claude Simon et Marguerite Duras.

flou, un brouillage des frontières"*. (MI&N 8614) « Wide Eyes Smeared Here Dear », 2009. Nature de l'oeuvre : Installation. Technique : mixte. Dimensions : variables. Lieux d'exposition : Courtesy Mitchell-Innes & Nash, New York et Galerie Nathalie Obadia, Paris.

: 35 ans ! Et métisse : père sénégalais, mère française ! Dussent les réactionnaires spectateurs des “mardis habillés? d’antan en frémir dans leur linceul... Rappelons pour mémoire que, avant cette très aiguë et implacable romancière-dramaturge, Nathalie Sarraute n’avait eu, tardivement de son vivant, que les honneurs de la petite salle du Vieux-Colombier, succursale du Français ; et que sa consœur Marguerite Duras n’accéda, elle, qu’une fois morte, aux dorures et velours rouge de la salle Richelieu