Ne Desirons Nous

travail sont toujours décevants. Mais qu'espérons nous? Quel est le ressort de l'espoir? C'est le désir. Le jeu se présente à nous comme ce qui peut combler notre désir. 2. que désirons nous? Nous désirons tous le même état et nous divergeons sur les choses permettant d'y arriver. Nous désirons tous être heureux, nous ne désirons tous que ce que nous n'avons pas. Nous ne pouvons pas aimer ce que nous avons parce que nous sommes incapables de « tenir du temps présent » (Pascal), « oscillant entre la nostalgie

heureux, faut-il cesser de désirer ? Pour être heureux, faut-il cesser de désirer ? Si désirer signifie vouloir quelque chose que l’on n’a pas, alors le désire n’existe plus quand on a eu ce que l’on voulait et nous savons qu’avoir ce que nous désirons est toujours décevant. Ainsi pour être heureux, c’est-à-dire en quête d’une satisfaction absolue, d’un état de plénitude durable où la perception du manque à disparu, il faudrait cesser de désirer pour trouver le bonheur. Comment résoudre la tension

l’objet véritable de son désir ? Le désir étant l’expression d’une pulsion, il est inconscient de par son origine et sa nature mais conscient dans ses manifestations. Quand nous désirons quelque-chose, nous le savons mais nous ne pouvons pas déterminer l’objet du désir ni même la raison pour laquelle nous le désirons. Quand il désire, le sujet est-il conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Ce sont tous ces phénomènes qui échappent à la conscience. De ce fait, l’inconscience peut être une sorte

ne pas faire. C’est ce qu’on appelle le libre arbitre, capacité à être le propre principe de ses actions, sans être contraint par rien d’extérieur à nous. Nous réclamons et revendiquons souvent notre liberté en souhaitant pouvoir faire ce que nous désirons. Les hommes semblent donc avoir un goût pour la liberté. La liberté pourrait, en ce sens, se rapprocher du caprice. Ce dernier est un goût pour quelqu'un ou quelque chose, une volonté subite qui vient sans aucune raison. Ce qui nous a conduits à

accroître ma puissance d'être. En ce sens la, le désir n'est pas source de faiblesse mais est au contraire, une fabuleuse puissance qui fait l'essence même de l'Homme. Autrement dit, il n'y a aucuns objets que nous désirons, c'est parce que nous jugeons que ces objets sont bons que nous les désirons. Ainsi cette redéfinition du désir permettrait de répondre à la question, sans que le sujet souffre puisque le désir est puissance d'être. Seulement voila, pourquoi pensons nous que ce sont les objets qui

extérieures ne le sont pas toutes au même degré et certaines nous échappent complètement et il est facile d’y renoncer. Certaines choses sont moins extérieures et nous échappent de justesse. Les premières nous paraissent irréelles et nous ne les désirons pas alors que les secondes nous paraissent possibles. En désirant ce qui est possible, nous réglons le désirable sur l’accessible et ainsi, nous modifions notre rapport au monde sans nous résigner mais plutôt qu’être déçus devant notre impuissance

elle-même, qu’elle se retourne sur elle-même, comme dans la folie, comme dans le rêve, pour vouloir sa captivité. Et cette captivité doit être démission libre et enchaînée à la fois entre nos mains. Ce n’est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l’amour, ni une liberté hors d’atteinte, mais c’est une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu ». « Pourquoi l’amant veut-il être aimé? Si l’Amour, en effet, était pur désir de possession physique

sera exaucé, car il en existera forcement des plus performants que celui qu’il a déjà. Nous pouvons voir que le désir est insatisfait car nous voulons sans cesse transgresser les règles, les lois. Saint Paul dit que nous désirons ce qui nous est interdit. Pour quel raison les enfants commencent-ils a fumer de plus en plus tôt ? Fumer est une sorte de rébellion envers les parents, car aucun d’entre eux ne souhaiteraient que leurs enfants fument, mais ils le font, car cela

plaît, c’est faire ce que nous désirons. En effet, le désir est la condition du plaisir. C’est le cas lorsqu’on est rassasié ou lassé de quelque chose qui nous fait habituellement plaisir. Ainsi, même le gourmand peut en avoir assez de manger. Admettons avec Hobbes dans le chapitre XI du Léviathan que le désir n’a d’autre finalité que de se perpétuer, sans quoi nous serions comme morts, dés lors, nous pouvons trouver la liberté dans le fait d’effectuer ce que nous désirons, quoi que nous désirions et

Non pas, cette fois-ci, un manque mais un effort conscient par lequel un être persévère dans son être et produit les effets qui découlent de son essence. C’est-à-dire que nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne, mais que nous la jugeons bonne parce que nous la désirons. Le désir est souvent décrit comme une malédiction, parce qu’il nous rend sensibles à l’absence et à la privation. Mais n’est-ce pas précisément cette absence qui confère son charme