Néoréalisme

d’appréhender le nouveau régionalisme au sein de l’Economie Politique Internationale (44). La première formée par le mainstream perçoit ce processus comme un moyen de résoudre des problèmes d’action collective. Elle regroupe trois courants : le néoréalisme (45), l’institutionnalisme libéral (46) et l’intégration économique régionale libérale (47). La deuxième approche, qui regroupe l’ensemble des approches hétérodoxes, rend compte d’une perception plus critique et plus large du régionalisme. L’intégration

motivations étatiques différentes pour aboutir à un équilibre des intérêts au niveau du système. Le débat entre les approches offensives et défensives a essentiellement servi à montrer les excès de quelques généralisations qui avaient entaché le néoréalisme et son rival, le réalisme offensif. La plupart des réalistes s’accordent aujourd’hui à dire que les États ne recherchent pas toujours uniquement la survie ou l’influence. Il y a cependant quelque raison à maintenir la distinction. Les réalistes

International Relations." 3 The empirical literature on transnational politics and interdependence, so influential in the 1970s, led subsequently to the conception of "neoliberalism" and "neorealism" as analytical alternatives to classical realism. The best source is the collection of essays edited by David A. Baldwin, Neorealism and Neoliberalism: The Contemporary Debate. 4 This is the route from skepticism to the nonskeptical realism described by Joseph S. Nye, Jr., in Nuclear Ethics, ch. 3. AFTERWORD

positions immuables, la pensée réaliste a évolué à la lumière des bouleversements politiques post-Guerre froide. Il n’y a donc pas une théorie réaliste mais bien des théories réalistes propagées notamment sous les vocables de réalisme classique, néoréalisme, structuro réalisme, réalisme coopératif et ethno réalisme. Malgré les diverses tendances du courant réaliste, la sécurité y est encore largement perçue dans sa définition la plus traditionnelle et stricte, mettant principalement en jeu les questions

1984, p.920. * 53 Ces théories s'inscrivent dans les approches classiques des relations internationales. Or celles-ci ont été remises en cause par les issues de l'ère bipolaire avec pour corollaire leur révision théorique sous l'épistémologie du néoréalisme, du néolibéralisme, du postmodernisme et du transnationalisme. Il peut donc nous être reproché avec raison de ne pas avancer avec la science mais, l'unanimisme courant sur ce renouveau théorique ne doit en rien occulter la pertinence de ces ``classiques''

Laisse-moi réfléchir... en effet, ça doit être super... – Le voisin sera un peu dérangé par tes cris... Niki raccroche. Elle retourne en classe juste au moment où Mme Bemardi commence ses explications. – Alors, nous sommes juste après la guerre, et le néoréalisme se reconstruit sur le modèle vériste. On dépeint la réalité et on dénonce les problèmes sociaux et poli ques de l’Italie, le retard des campagnes, l’exploitation, la misère. Chez Verga, cette dénonciation n’était pas aussi explicite. L’oeuvre de

faveur de la détente dans les rapports est/ouest, cette vision des RI a reçu une audience moins grande (supplantée par le courant de l’interdépendance et de la coopération, infra, §5) pour s’imposer à nouveau au début des années 80 sous l’étiquette néoréalisme (cf les travaux de K. Waltz, J. Gerard Ruggie, Robert Gilpin). L’approche néoréaliste prend en considération le développement de la coexistence pacifique, les évolutions contemporaines de la société internationale, perçue comme un ensemble interdépendant

considéré comme étant l’un des plus noirs jamais écrits. L’Europe a une tradition cinématographique moins liée à la fin heureuse, et cela est dû en partie à l’émergence, dans les années 1930, du « réalisme poétique » cher à Jacques Prévert, et du néoréalisme italien un peu plus tard. Les auteurs de cette époque n’hésitaient pas à écrire des histoires qui finissent mal. Le jour se lève de Marcel Carné est un exemple frappant de cette noirceur. Il raconte l’histoire d’un homme joué par Jean Gabin qui est

faisant des recherches dans une médiathèque, un centre de ressources ou sur Internet. Voici un extrait de L'Âge d'or du cinéma d'auteur, écrit par Laurent Nogatchewsky, pour le site www. citecinema.com « [...] En suivant, en partie, l'exemple du néoréalisme italien, qui avait fait éruption au milieu des années 1940, la nouvelle vague française abandonne les décors de studios, bien souvent trop lourds à financer, et décide de descendre dans la rue pour y placer les caméras. L'objectif de cette prise

par lequel il craint de voir l’ancien Dada détrôné, Dada et les dadaïsmes, op. cit., pp. 354-355. 130. Le chapitre 8 de Dada, art et anti-art, op. cit., intitulé « Néo-Dada », dans lequel Richter emploie indifféremment les termes « Néo-Dada », « Néoréalisme » « Pop-Art » (p. 192), s’ouvre sur une série de citations destinées à illustrer l’inanité du néo-dadaïsme. Voir aussi les Entretiens, op. cit., pp. 9394. 131. Dada, art et anti-art, op. cit., p. 196. Dada selon Richter a depuis longtemps « épuisé