Nerval Aurelie

1843-44-45 » L’enchevêtrement des strates temporelles, entre le temps de la narration et les deux autres strates, celle de « l’histoire » mais aussi celle des souvenirs du narrateur, « d’habitude (enfin quand je l’ai vu) il lit, il lisait Gérard de Nerval, Sylvie [...] c’est un V. il est (enfin il était) ». Ici, la correction du présent en imparfait montre à la fois les différentes strates, leur enchevêtrement et la manière dont l’évocation rend la chose présente, la re-présente, pour le lecteur.

du métropolitain brilleront donc par leur absence dans nos lignes, leur fréquentation et leur vulgarisation transformant radicalement la vision et l'interprétation globale des souterrains parisiens dans la littérature. C'est en 1827 que Gérard de Nerval publie sa nouvelle intitulée  Le monstre vert, et en 1834 que les lecteurs s'arrachent Les Catacombes de Paris d'Elie Berthet. Le thème du souterrain ne se développera vraiment qu'à partir de la monarchie de juillet pour prendre son plein essor sous

l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet.Les limites chronologiques du Romantisme qui sont fixées sont aléatoires car il a continué à influencer la littérature française durant tout le XIXème siècle. LE CONTEXTE

des autres, c’est qu’on ne se connaît pas réellement. Nous sommes en perpétuelle quête d’identité.                                                                                                                                           Gérard de Nerval, auteur du XIXème,  prend cette poursuite à sa propre connaissance pour thème dans El Desdichado. Le titre signifie malheureux, malchanceux. Le poème regorge d’évocations mythologiques « Et j’ai […] traversé l’Achéron » ; « Suis-je Amour ou Phébus 

laissait trop sécher l’encre dans l’écritoire. Il voulait tout savoir mais il n’a rien connu. Et quand vint le moment où, las de cette vie, Un soir d’hiver, enfin l’âme lui fut ravie, Il s’en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? » Gérard de Nerval, 1877

Gérard de Nerval, Petits châteaux de Bohême (1853), «Vers dorés» ISDD: Charles Baudelaire était le poète qui admirait le plus Gérard de Nerval, dont il se sentait également le plus proche. Est-ce alors un hasard si «Vers dorés» ressemble étrangement à une «première version» des «Correspondances» de Baudelaire ? Par ailleurs, Gérard de Nerval était obsédé par l’occultisme, le mysthique - il collecte les traités de sorcellerie-, ce qui l’a mené au suicide. Néanmoins, Gérard de Nerval considérait

au soleil, ce sont là ses adieux; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. Alphonse de Lamartine, Les Méditations poétiques, 1820 Le point noir Dans ce poème romantique, Gérard de Nerval affirme que quiconque a connu la gloire littéraire ne peut que craindre la mort « le point noir ». Quiconque a regardé le soleil fixement Croit voir devant ses yeux voler obstinément Autour de lui, dans l’air, une tâche livide. Ainsi, tout

de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie [...] ». Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le « supernaturalisme » de Gérard de Nerval, le « surnaturalisme » d'Emmanuel Swedenborg et de Charles Baudelaire et aussi le symbolisme de Stéphane Mallarmé et, enfin surtout, le romantisme allemand de Jean Paul (dont les rêves annoncent l'écriture automatique) et d'Hoffmann peuvent être considérés

A) Un classement des auteurs.  Guillaume Apollinaire  Louis Aragon  Charles Baudelaire  Alphonse de Lamartine  Gérard de Nerval B) Sources Manuel Français première, nouveau programme 2010, hachette éducation. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Apollinaire http://www.toutelapoesie.com/poemes/apollinaire/le_pont_mirabeau.htm http://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/le-pont-mirabeau http://www.etudes-litteraires.com/apollinaire.php

bonheur » Albert Samain (XIX) 3) «  Enfant, pourquoi pleurer ? » Guy de Maupassant (XIX) 4) « L’enfant qui priait » Sophie d’Arbouville (XIX) 5) « Les ailes des petits enfants » Alphonse Daudet (XIX) 6) « L’enfance » Gérard de Nerval (XIX) 7) « L’enfance » Victor Hugo (XIX) 8) « L’enfance » Guillaume Apollinaire (XIX) ? 9) « L’écolière » Maurice Carême (XX) 10) « Le cancre » Jacques Prévert (XX) Préface Lecteurs, le thème de l’enfance va être abordé