Nerval Et Le Fantastique

l’imitation des Anciens, comme une nécessité pour créer un chef d’œuvre. Dès lors, toutes les écritures, de cette époque sont des réécritures. Cependant cette conception est difficile à bien définir : une réécriture c’est une innovation, ou une imitation. Nerval déclare très justement : « inventer c’est se ressouvenir ». Ainsi le souci qui se pose est le suivant : comment la réécriture peut elle reprendre les conceptions d’une œuvre ancienne, et d’une nouvelle création, invention ? Ainsi, tout d’abord nous

romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent

(le moyen âge chrétien); la nature reflète la psychologie des personnages (= « nature subjective » / p.ex. des ruines, paysages montagneux, éclairés par la lune, des précipices, des cascades, etc.) Le romantisme a le goût du rêve, du mystère, du fantastique, du métaphysique, de l’imagination. François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848), Atala (1801); René(1805); Mémoires d’outre-tombe(1848-1850), Le génie du christianisme. Madame de STAËL, De l’Allemagne (1813) Benjamin CONSTANT (1767-1830), Adolphe

noirs, ouvrent son inspiration à l’imaginaire et au fantastique. La publication de Cromwell en 1827 marque le début de son amitié avec Sainte-Beuve. (Ce dernier partira avec sa première femme, Adèle Foucher, ce qui marquera la séparation des deux auteurs.) Son engagement du côté des modernes et Le Cénacle lui attireront également la sympathie de grands auteurs qui lui étaient contemporains comme Alexandre Dumas, Théophile Gauthier, Gérard de Nerval et bien d’autres. Il entretient des relations d'estime

sonorité surprenante, qui lui donne un certain exotisme ; c’est un mot musical, inattendu, et qui reste inscrit dans l’esprit du lecteur. Il rappelle un mot magique, une formule, et sa position en tête du poème est stratégique : il instaure un climat fantastique. L’alternance entre discours direct et narration rappelle une comptine : il n’y a pas de ponctuation mais pourtant tout est clair pour la compréhension des enfants. Les dialogues rendent le texte limpide. 2. Un texte musical Apollinaire a

| |Bonaparte |1856 : Madame Bovary, Flaubert | | |1852-1870 |Second Empire |1852-1870 |Napoléon III |1854 : Les Filles du feu, Nerval | | | | | | |1862 : Les Misérables, Hugo | | | |

politique :action politique) 2 attitudes romantiques : Jeunesse Heros litteraire Sortie de la societe OUVERTURE : Mythe de l’Orient : Voayge en Orient (nerval, lamartine, Flaubert, Chateaubriand en Amérique aussi) Sans bouger (isolation) : 1) Exaltation individualisme subjectivite (liberte penser ce que je veux) 2) Rêve (littérature fantastique : exaltation immaginaire + viet littérature allemande anglaise) 3) Exaltation de la solitude – Baudelaire, Vrai Bonheur seul HAUT 4) Sentiments superieur

l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et le naturel en art. Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet. Les limites chronologiques du Romantisme qui sont fixées sont aléatoires car il a continué à influencer la littérature française durant tout le XIXème siècle. LE CONTEXTE

Dumas. Les Trois Mousquetaires (1844) (roman historique) • G. Sand. La Mare au diable (1846) (roman idéaliste) • V. Hugo. Les Misérables (1862) (roman historique) Fantastique : • C. Nodier. Smarra ou les démons de la nuit (1821) ; La Fée aux miettes (1832) • V. Hugo. Les Djinns (1828) • P. Mérimée. La Vénus de L’Isle (1837) • G. de Nerval. Les Filles de Feu, dont « Sylvie » et « Aurélia » (1854) (nouvelles) Littérature poétique • A. de Lamartine. Méditations poétiques (1820) ; Jocelyn (1836) • A. de

(roman) ; Les Contemplations, 1838 (poème) ; Hernani, 1830 (pièce de théâtre). * Alfred de Musset : Confessions d’un enfant du siècle, 1836 (roman) ; Les Nuits, 1835-37 (poème) ; Spectacle dans un Fauteuil, 1832 (pièce de théâtre). * Gérard de Nerval : Le Marquis de Fayolle, 1849 (roman) ; Les Chimères, 1854 (poème) ; Léo Burckart, 1839 (pièce de théâtre). * Prospère Mérimée : Vénus d’Ille, 1837 (nouvelle) Ils se sont illustrés dans le genre romanesque, le genre poétique et le genre théâtral