Nérée Beauchemin

Ici, je viens chercher mon dernier gîte, Je viens ici chercher calme et repos. Ô terre sainte ! ouvre-moi ton asile, Près des miens, jusqu’au jour du grand réveil, Je dormirai comme en un lit tranquille, Mon dernier rêve et mon dernier sommeil. Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales Le cimetière marin Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée O récompense après une pensée Qu'un

Cléo Godin. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1973 v.012; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1973 v.012; Microfilm; CÉTUQ. Beauchamp, Jacques, «Caractères du roman-savon : essai», mémoire de maîtrise, 1945, ix, 123 p. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1945 v.009. Beauchemin, François, «Les zèbres», mémoire de maîtrise, 1990, 110 p. Dir. : François Hébert. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1990 v.012; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1990 v.012; Microfilm; CÉTUQ. Beaudoin, Lise, «Donner à voir de Paul Éluard : commentaire historique

de la terre, homme d'un milieu clos, il tenta de reconstituer ~ Québec le mode de vie rural et ses vertus. La ville est absente du début de nos let tres. Ce] a explique peut-être que les premiers poètes: Octave Crémazie, Louis Fréchette, Nérée Beauchemin, de même que les premiers romanciers: Philippe-Aubert de Gaspé (Les anciens Canadiens) et Laure Conan, mirent leurs oeuvres au service de valeurs patriotiques et religieuses. Ils ont ainsi créé une tradition qui s'est perpétuée jusqu'à la

dÕun ÇÊprojet socialÊÈ dans une perspective universaliste, alors que le second Žvalue les compŽtences et les rŽsultats de lÕactivitŽ sociale dans lÕesprit dÕune ÇÊcompŽtitivitŽ accrue du marchŽÊÈ _ cette fois, dans une perspective particulariste (Beauchemin, Bourque et Duchastel, 1995, p. 45). De ce renversement du rapport entre le politique et lÕŽconomique, il rŽsulte une resŽparation des sph•res publique et privŽe puisque, dans le providentialisme, rappelons-le, la sph•re privŽe est encastrŽe dans

Trois-Rivières ou Chorale trifluvienne, qui excellait dans le chant sacré et le chant profane. La chorale, comme la fanfare, fut impliquée dans la plupart des représentations dramatiques et dans les grandes fêtes. Le 11 novembre 1928, le poète Nérée Beauchemin fut honoré lors d'une grande soirée organisée par le Cercle Ozanam de Trois-Rivières et tenue dans la salle de spectacles de l'hôtel de ville, avec la participation de la Chorale du Séminaire, du musicien et compositeur J.-Antonio Thompson et