Nerine Eraste Et Julie

assez longue et elle fait déjà deviner que cette pièce sera une comédie d’amour (« Éraste, amant de Julie »), et qu’elle sera fondée sur la ruse, la comédie, la manipulation (« NERINE, femme d’intrigue + LUCETTE, feinte Gasconne + SBRIGANI, homme d’intrigue »). Une seule didascalie, brève et incomplète, indique le cadre spatial : La scène est à Paris. Une Ouverture chantée (p. 25-26), menée par Éraste, annonce une comédie-ballet1 . C’est un hymne à l’amour qui exprime les sentiments

JULIE.- Mon Dieu, Éraste, gardons d’être surpris ; je tremble qu’on ne nous voie ensemble ; et tout serait perdu, après la défense que l’on m’a faite. ÉRASTE.- Je regarde de tous côtés, et je n’aperçois rien. JULIE.- Aie aussi l’œil au guet, Nérine, et prends bien garde qu’il ne vienne personne. NÉRINE.- Reposez-vous sur moi, et dites hardiment ce que vous avez à vous dire. JULIE.- Avez-vous imaginé pour notre affaire quelque chose de favorable ? et croyez-vous, Éraste, pouvoir venir à bout de

POURCEAUGNAC. ORONTE. JULIE, fille d'Oronte. NÉRINE, femme d'intrigue. LUCETTE, feinte Gasconne. ÉRASTE, amant de Julie. SBRIGANI, Napolitain, homme d'intrigue. PREMIER MÉDECIN. SECOND MÉDECIN. L'APOTHICAIRE. UN PAYSAN. UNE PAYSANNE. PREMIER MUSICIEN. SECOND MUSICIEN. PREMIER AVOCAT. SECOND AVOCAT. PREMIER SUISSE. SECOND SUISSE. UN EXEMPT. DEUX ARCHERS. PLUSIEURS MUSICIENS, JOUEURS D'INSTRUMENTS, ET DANSEURS. La scène est à Paris. L’ouverture se fait par Éraste, qui conduit un grand

trois actes. Eraste et Julie sont deux amants. Oronte, le père de Julie veut que sa fille se marie avec Monsieur de Pourceaugnac, un bourgeois. Eraste et Julie mettent donc en scène une stratégie pour empêcher ce mariage. Avec l’aide de Nérine et Sbrigani, ils ridiculisent Monsieur de Pourceaugnac, venu de Limoges afin de se marier avec Julie. Liste des personnages : * Monsieur de Pourceaugnac ; Premier et second médecin * Oronte ; L’apothicaire * Julie, fille d'Oronte

L3LA02FRJaques GUILHEMBET7 La Place Royale , Corneille Monsieur de Pourceaugnac , Molière Julie ou La Nouvelle Héloïse , Rousseau Scène d’exposition → Présenter les personnages principaux, les lieux, l’espace, le genre de la pièce sans révéler toute l’intrigue→ exposition in medias res → lecteur/ spectateur plongé dans une intrigue qui a déjà commencéTitre → personnage principal → nom propre alors que la plupart des titres de Molière

présentation des personnages. Molière dans Monsieur de Pourceaugnac écrit en 1669 nous présente trois personnages qui sont Julie Eraste et Nérine, nous pouvons dès le début comprendre le rôle de chaques pesonnages. Avec la première réplique de son oeuvre qui est « Mon dieu ! Eraste » Molière nous présente Eraste à travers Julie puis Nérine grace à une didascalie « ( à Nérine ) ». Alfred de Musset par son texte On ne badine pas avec l'amour écrit en 1834 nous présente lui aussi trois personnages,

personnages qui discutent se désigne par leur prénoms, ce qui facilite la compréhension du texte. Les prénoms sont anciens , «Eraste » et « Nérine » ne sont pas des noms de notre époque ce qui nous donne des informations supplémentaires sur l’époque de l’action. Le premier personnage à intervenir est Julie . Nous apprenons dès la première phrase qu’elle a une liaison avec Eraste . En effet ses paroles sont révélatrices «  citer la première phrase » . Puis , il nous est révélé que son père la destine

1. Lignes 1 à 14 : a) Qu’apprend-on au début de la scène sur la situation de Julie ? Quel est le sujet de sa discussion avec Éraste et Nérine ? (4 points) Julie est amoureuse d’Éraste mais on lui a interdit de le voir. (2 points) Le sujet de la discussion est le mariage de Julie avec M. de Pourceaugnac, prévu par le père de celle-ci. Julie demande à Éraste s’il a trouvé le moyen de l’empêcher avec l’aide de Nérine. (2 points) b) Comment le lecteur-spectateur comprend-il que cette entrevue

Antigone, 1944. Texte A. Julie, Éraste, Nérine. JULIE. - Mon Dieu ! Éraste, gardons d’être surpris ; je tremble qu’on ne nous voie ensemble, et tout serait perdu, après la défense que l’on m’a faite. ÉRASTE. - Je regarde de tous côtés et je n’aperçois rien. JULIE (à Nérine). -Aie aussi l’œil au guet, Nérine, et prends bien garde qu’il ne vienne personne. 5 NERINE (se retirant dans le fond du théâtre). - Reposez-vous sur moi, et dites hardiment ce que vous avez à vous dire. JULIE. - Avez-vous imaginé

media res de Monsieur de Pourceaugnac, le lecteur/spectateur découvre Julie, une jeune fille nerveuse qui a du mal à contenir ses émotions et issue d’un milieu social élevé puisque son père veut la marier à un riche avocat, Eraste, l’amant de Julie qui est prêt à tout pour son amour et Nérine, une femme d’expérience qui a du caractère, et qui ne mâche pas ses mots, n’hésitant pas à exprimer son opposition au mariage de Julie avec Monsieur de Pourceaugnac, un riche « Limosin » (l.32). Elle « enrage