Olivier Bécaille

Un samedi, à six heures du matin, Olivier Bécaille, trentenaire de consistance fragile, croit être mort. Son corps de lui obéit plus, il est immobilisé sur le lit, ne percevant les sons que réduits, et ne voyant que de son œil gauche. Sa femme s'effondre au pied du lit, et pleure toutes les larmes de son corps. Peu à peu, Olivier prend peur. Et s'il n'était pas réellement mort ? Et si on l'enterrait vivant ? Nantas, un jeune homme originaire de Marseille décide de "monter" à Paris après le décès

temporels Temps verbaux : imparfait d’habitude et de description, passé simple Récit itératif (raconte 1 fois quelque chose qui survient plusieurs fois Pouvoir de l’imagination d’Olivier Bécaille Thème théâtre ‘’acteur, drame…’’ Notion du temps Personnification de train Métaphore filée train/ Olivier Bécaille dans le cercueil Registre réaliste Registre fantastique Ironie de la situation I) Le récit d’une expérience II) Entre rêve et réalité III) Une réflexion sur la mort

banalsCes nouvelles nous présentent des héros, qui , par leur description ou leur statut social, se définissent comme peu voire pas du tout admirables. En effet, il ne s’agit pas de personnages aux caractéristiques exceptionnelles. Olivier Bécaille est un modeste employé d’administration, fragile physiquement, tourmenté par l’idée de la mort depuis tout petit. Il est marié à une femme qu’il connaît depuis son enfance, mais qui ne l’aime pas vraiment : « Elle m’aimait, parce que je la promenais

de Bergerac, Librio no 116 La Genèse, Librio no 90 Zadig ou la Destinée, Librio no 77 Un cœur simple, Librio no 45 La Mort d’Olivier Bécaille, Librio no 42 Candide ou l’Optimisme, Librio no 31 Œdipe Roi, Librio no 30 Boule de suif, Librio no 27T E X T E I N T É G R A L Chrétien de Troyes Yvain ou Le Chevalier au lion Traduction de Michel RousseCouverture d,Olivier Balez © Éditions J ái lu © 1990, Flammarion, pour la présente traduction © E.J.L., 2019, pour le supplément pédagogique EAN

de Bergerac, Librio no 116 La Genèse, Librio no 90 Zadig ou la Destinée, Librio no 77 Un cœur simple, Librio no 45 La Mort d’Olivier Bécaille, Librio no 42 Candide ou l’Optimisme, Librio no 31 Œdipe Roi, Librio no 30 Boule de suif, Librio no 27T E X T E I N T É G R A L Chrétien de Troyes Yvain ou Le Chevalier au lion Traduction de Michel RousseCouverture d,Olivier Balez © Éditions J ái lu © 1990, Flammarion, pour la présente traduction © E.J.L., 2019, pour le supplément pédagogique EAN

Néanmoins, la narration rend compte de son vécu interne en relatant son rapport aux odeurs. Ces dernières viennent révéler son refus de vivre dans cette communauté : « C’étaient, au loin, la chaleur des terres rouges, la passion des grandes roches, des oliviers poussés dans les pierres, des vignes tordant leurs bras au bord des chemins ; c’étaient, plus près, les sueurs humaines que l’air apportait des Artaud, les senteurs fades du cimetière, les odeurs d’encens de l’église, perverties par des odeurs de

LA MORT D’OLIVIER BÉCAILLE I C’est un samedi, à six heures du matin, que je suis mort, après trois jours de maladie. Ma pauvre femme fouillait depuis un instant dans la malle, où elle cherchait du linge. Lorsqu’elle s’est relevée et qu’elle m’a vu rigide, les yeux ouverts, sans un souffle, elle est accourue, croyant à un évanouissement, me touchant les mains, se penchant sur mon visage. Puis, la terreur l’a prise ; et, affolée, elle a bégayé, en éclatant en larmes : — Mon Dieu

ÉMILE ZOLA LA MORT D'OLIVIER BÉCAILLE I C'est un samedi, à six heures du matin que je suis mort après trois jours de maladie. Ma pauvre femme fouillait depuis un instant dans la malle, où elle cherchait du linge. Lorsqu'elle s'est relevée et qu'elle m'a vu rigide, les yeux ouverts, sans un souffle, elle est accourue, croyant à un évanouissement, me touchant les mains, se penchant sur mon visage. Puis, la terreur l'a prise; et, affolée elle a bégayé, en éclatant en larmes : - Mon Dieu ! mon Dieu

l'évolution de la production romanesque et reflétèrent les réflexions théoriques qui l'accompagnaient. Leur variété fut grande : analyse sociologique (“Comment on meurt”, “Comment on se marre”... ), conte fantastique et macabre (“La mort d'Olivier Bécaille”), bouffonnerie (“Les coquillages de M. Chabre”), comédie mondaine (“Madame Neigeon”), ironie amère (“Jacques Damour”), drame (“Naïs Micoulin”), etc. ____________________________________________________________ _____________________ Du 25

description, dont il fait apparaître clairement l’intérêt pour la conduite et la richesse du récit. Cette nouvelle est actuellement disponible aux éditions du Livre de Poche (Nantas, suivi de Madame Sourdis), et dans la collection Librio (La mort d’Olivier Bécaille et autres nouvelles). p. 32 également à Paris, mais dans le salon qui sert de cabinet de travail au baron Danvilliers. b. La description de la chambre, au chapitre 1, met en évidence la pauvreté de Nantas : « C’était une étroite chambre mansardée